










|
 |
Samedi, 09 Janvier 2010 |
 |
9 |
 |
 |
Bonsoir Andrej,
Ce qui me fascine dans l'écriture de Mar Swooney, c'est ton imagination.
Arriver à créer cette liberté d'intrigue par un univers complètement inventé mais qui s'appuie fermement sur des observations sociologiques pointues m'épate.
Tu me fais penser à un jeune cheval fou à qui on aurait lâché la bride et qui galope, les naseaux au vent, sans limite, à qui tout semble permis. Et le tout tient parfaitement debout. c'est ce qu'on appelle avoir du talent !
Même si aujourd'hui, je connais bien la trame car, comme je te le disais, je la relis régulièrement, il m'arrive encore de penser "wow" au moment d'un rebondissement que j'avais oublié.
Je sais que tu écris en italien, que malheureusement je ne lis pas. Je crois que je t'aurais supplié de me laisser te pousser à t'y remettre :-))
Quant à tes autres histoires, et pour motiver mes commentaires, quelques mots sur mes goûts.
Je suis d'origine française. Même si j'ai quitté la France il y a bien longtemps, je lis principalement en français. J'aime cette langue quand elle est bien écrite, son rythme, son vocabulaire. Ma maîtrise de l'anglais ne me permet pas tout à fait d'apprécier de la même manière une "belle phrase". Tu sais, celle qui te saute aux yeux quand tu la parcours, qui te laisse une odeur ou des couleurs quand tu refermes le livre (je ne sais pas si je suis tu vois bien ce dont je parle là :-).
Ensuite, l'imagination d'un auteur, son "univers". Cela me fascine.
Que ce soit par une description décalée du quotidien, d'une pièce historique ou la création d'un genre complètement nouveau, j'aime que quelqu'un me ballade à travers ses lignes. J'aime être étonné, choqué et rire. C'est une chance que d'avoir ce talent.
Et pour finir, oui, je suis romantique :-) j'aime les belles histoires d'amour, celles entre garçons bien sur, à condition qu'elles soient crédibles. C'est à dire que les protagonistes ne confondent pas coup de foudre avec coup de queues.
Je crois partager avec toi le goût des hommes plus jeunes que moi. Pourtant, j'ai toujours un recul quant à l'installation d'une relation père-fils s'il y a un trop grand décalage, pas viable à long terme à mon sens. Et si la description d'une partie de jambes en l'air est émoustillante, la répétition en devient parfois lassante. Mais quand l'histoire d'amour est en plus intégrée à un vrai récit, c'est tout simplement un régal.
On trouve facilement des récits de Q sur le net. Je fréquente régulièrement textesgais.com et gay-eros.org car on y découvre quelques perles entre les litres de sperme ;-) Surtout, bien cachée au fond de moi, il y a une midinette confite dans la guimauve : j'aime quand tout se termine bien.
voilà, voilà, tu peux respirer, j'ai terminé.
Oui, j'ai remarqué que tu aimais nous emmener vers différents pays, époques et cela me plaît énormément. L'insertion dans tes histoires de détails des cultures japonaise, irlandaise, arabe, au moyen âge ou plus récemment est tout simplement époustouflante. Je me demande même parfois où tu as bien pu te documenter et quelle est la limite de ta culture en général.
Mes préférés des préférés (Je t'ai déjà parlé de Mar Swooney ? ah... :-
Nunc Dimitis : que de beaux souvenirs ! Plein de rebondissements. Vrai protagoniste : parfois perdu et faible puis en reconstruction, enfin repu et assagit.
Le journal d'Alain : tout y est : une belle histoire d'amour qui finit bien, un tas d'informations sur l'époque et les conditions de vie, ce récit est frais.
Le trèfle noir : les batailles, les châteaux forts, on peut être pédé et avoir aimé jouer avec ses petits soldats :-)
Cher Eugenio : j'ai adoré la grand-mère.
Manush : juste pour être dans le grand lit de la roulotte :-). Non, simplement intéressé parce que je ne connaissais rien sur les "manush".
L'ordre des reclus : si cela pouvait être vrai !
Boy San : informations culturelles très intéressantes.
Nous devrions être ennemis : je suis presque sur que c'est arrivé. Je pensais au film "Joyeux Noël".
Les 8 livres du collier d'or : récit très intéressant.
The Vanished empire : toujours fasciné par les histoires de conquêtes, de développement.
The soul in the cellular : très très belle histoire. tout y est délicat.
La commune de Silvana : histoire prenante.
Moi, le fils du président : le style est "envolé" et j'aimais imaginer qu'il pouvait s'agir du fils de Bush ;-)
La chartreuse de Montsabot : histoire et point de vue très intéressants. le style est parfois gris, comme des murailles mais j'ai bien ressenti la notion "confrérie".
Je te tue par amour : fresque historique, très très belle histoire d'amour, contexte politique exact.
Le garçon de l'acqueduc : le style y est très délicat, on dirait presque un poème japonais (oui, c'est en chine mais je ne connais pas de poème chinois :-)
La laborieuse extension des dinosaures : plein de lucidité et un style joyeux.
3 lampes à la fenêtre : tu as touché ma celtitude (je suis né en Bretagne), parce que j'aimerais une vieille maison sur une île et que même si j'ai du mal à y croire, j'aime comment ces 2 là s'aiment.
Lyon, mon amour : une vraie vie. ça sent presque l'autobiographie...
Aller, 2, 3 que j'aime moins :
Le marchand vénitien : répétition systématique des scènes de sexe, dommage car les informations sont intéressantes.
L'or, l'encens et la myrrhe : je n'ai pas pu embarquer dans cette histoire.
Lesson of life : violer par un flic... ;-)
Lui savait vraiment aimer : non, ce sont eux qui l'ont vraiment aimé. difficilement vraisemblable.
Voilà Andrej, je préfère m'arrêter ici car j'aurais pu développer d'avantage mais je doute que ça te soit très utile.
N'hésite pas à me dire quand tu te sens prêt pour le 5è livre, hum ? :-)
à très bientôt de te lire.
Jean Jo |
 |
 |
 |
 |
 |
Mardi, 14 Avril 2009 |
 |
8 |
 |
 |
Cher Andrej,
Je ne sais comment dire pourquoi je n'ai pas aimé tel ou tel livre, dans "le beau garçon" par exemple le personnage ne me plaisait pas sa conduite me l'a rendu antipathique même si la fin est meilleure dans "qui trop embrasse" et "contes de plage" je n'entrais pas dans le livre, je n'arrivais à m'accrocher et être pris par l'histoire comme je l'ai été avec les autres livres.
En revanche je n'oublie pas "goldie pinson doré" car c'est le premier écrit de toi que j'ai lu et qui m'a incité à en lire d'autres, toutefois sur les 33 lus il y en a qui ont, c'est vrai ma préférence, "Nunc Dimitis", comme j'ai aimé, comme j'ai été ému certains passages, là tu vois le livre tu le dévores tant la suite importe, le livre des "amants skinheads" a lui aussi une place privilégiée car pourquoi ne pas rêver qu'une telle cohabitation et un tel partage d'amour soit impossible, Oh, "les frères d'Italie", là aussi j'ai été ému et combien l'histoire est captivante, cependant, cher Andrej ne vas pas croire que mes préférences dévalorisent tes autres écrits, je les ai aimés également d'autant comme je te l'ai déjà dit tes personnages ont une telle noblesse de coeur et d'amour du prochain qu'on adhère immédiatement à l'histoire.
Peut-être seras tu un peu déçu de n'avoir pas parlé du style, d'une part je ne suis pas critique littéraire pour déceler telle ou telle faute ou autre, d'autre part pour moi l'écriture est fluide et claire et la lecture aisée.
Quoiqu'il en soit, mon cher Andrej je te remercie (ainsi que tes traducteurs), pour le plaisir que j'ai à lire ces histoires
je t'embrasse
Michel |
 |
 |
 |
 |
 |
Vendredi, 24 Octobre 2008 |
 |
5 |
 |
 |
Bonjour Andrej,
Tout d'abord tu voudras bien m'excuser de te remercier seulement maintenant de ton courriel me donnant accès à tes écrits mais tu en es un peu responsable car je me suis mis à lire, surgi de la mer, le trèfle noir, le beau garçon, les amants skinhead et nunc dimitis, (et auparavant comme tu sais goldie), ceci te donne une idée comment j'apprécie tes histoires, certes très idylliques mais combien plaisantes car qui peut nier parmi les lecteurs ne s'être pas projetè en se mettant à la place de tel ou tel personnage?
en tous les cas pas moi, sauf dans le beau garçon où je me suis peut-être moins impliqué, en revanche nunc dimitis m'a par deux fois ému, à la perte de ben et la fin d'andrew, cela peut paraître un peu puéril surtout à mon âge avec mon handicap qui exclut tout espoir, comment alors ne pas se laisser prendre par l'histoire ? dans un autre registre comment ne pas trouver "beau" que des skinheads se mettent à aimer le même homme et décident de vivre tous ensemble sans convoitise, sans jalousie mais avec partage, personnellement cela m'aurait plu.
Je te remercie pour tout et vais continuer à lire tes écrits, et très sincèrement je t'adresse mes amicales pensées,
michel |
 |
 |
 |
 |
 |
Mardi, 16 Octobre 2007 |
 |
1 |
 |
 |
Bonjour,
J'ai connu votre site par l'intermédiaire de "textes gays" où je lisais les premiers chapitres de Boy-san. Bien sûr je n'ai pas pu résister à trouver la suite immédiatement en prenant le livre sur vos étagères !
Superbe mise en espace d'ailleurs : cette idée de ranger le virtuel un peu comme le serait le réel me plait beaucoup.
Sinon, depuis vendredi, j'ai lu successivement Boy-san, Le journal d'Alain, L'ordre des reclus, cette merveille de "Nunc dimittis" et j'achève à l'instant Habillé d'un tatouage ! Autrement dit, et comme je travaille quand même entre deux, certaines nuits ont été courtes.
J'adore ce mélange de vécu et d'idéal et cette sublimation de l'amour, tel qu'on voudrait qu'il soit toujours.
Maintenant je commence à avoir de sérieuse inquiétudes : quand j'aurai épuisé toutes les traductions françaises, je vais devoir m'attaquer aux versions anglaises (et comme je ne suis pas, contrairement à Andrea, aussi à l'aise en anglais, je vais perdre ou devoir me fatiguer - horreur !). Quant aux livres uniquement en italien, je crois qu'il y en a, là ils sont hors de portée pour moi.
En tout cas, mille merci pour ces pages qui me transportent réellement.
Didier |
 |
 |
 |
 |
|