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Dimanche 21 Août 2016 |
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Une histoire bien triste qui m'a beaucoup impressionné, peut-être pour la description brutale des préjugés des parents, est "La laborieuse extinction des dinosaures" dont au début je ne comprenais pas le sens du titre.
Je pense que, malheureusement, une histoire comme ça est encore parfaitement possible de nos jours, et ça me fait décourager. Surtout les deux pères qui font du tout pour séparer les deux jeunes amants, avec un horrible résultat...
Très belles les descriptions des deux amours : le premier qui fleurit dans le collège, entre deux adolescents, et le seconde qui sauve leprotagoniste, entre deux cultures. M. Koymaski nous laisse régaler avec ses descriptions.
Seulement le final nous donne un peu d'éspoir, heureusement. Avec le dinosaure répenti.
poyòyaourt
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Samedi, 09 Janvier 2010 |
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Bonsoir Andrej,
Ce qui me fascine dans l'écriture de Mar Swooney, c'est ton imagination.
Arriver à créer cette liberté d'intrigue par un univers complètement inventé mais qui s'appuie fermement sur des observations sociologiques pointues m'épate.
Tu me fais penser à un jeune cheval fou à qui on aurait lâché la bride et qui galope, les naseaux au vent, sans limite, à qui tout semble permis. Et le tout tient parfaitement debout. c'est ce qu'on appelle avoir du talent !
Même si aujourd'hui, je connais bien la trame car, comme je te le disais, je la relis régulièrement, il m'arrive encore de penser "wow" au moment d'un rebondissement que j'avais oublié.
Je sais que tu écris en italien, que malheureusement je ne lis pas. Je crois que je t'aurais supplié de me laisser te pousser à t'y remettre :-))
Quant à tes autres histoires, et pour motiver mes commentaires, quelques mots sur mes goûts.
Je suis d'origine française. Même si j'ai quitté la France il y a bien longtemps, je lis principalement en français. J'aime cette langue quand elle est bien écrite, son rythme, son vocabulaire. Ma maîtrise de l'anglais ne me permet pas tout à fait d'apprécier de la même manière une "belle phrase". Tu sais, celle qui te saute aux yeux quand tu la parcours, qui te laisse une odeur ou des couleurs quand tu refermes le livre (je ne sais pas si je suis tu vois bien ce dont je parle là :-).
Ensuite, l'imagination d'un auteur, son "univers". Cela me fascine.
Que ce soit par une description décalée du quotidien, d'une pièce historique ou la création d'un genre complètement nouveau, j'aime que quelqu'un me ballade à travers ses lignes. J'aime être étonné, choqué et rire. C'est une chance que d'avoir ce talent.
Et pour finir, oui, je suis romantique :-) j'aime les belles histoires d'amour, celles entre garçons bien sur, à condition qu'elles soient crédibles. C'est à dire que les protagonistes ne confondent pas coup de foudre avec coup de queues.
Je crois partager avec toi le goût des hommes plus jeunes que moi. Pourtant, j'ai toujours un recul quant à l'installation d'une relation père-fils s'il y a un trop grand décalage, pas viable à long terme à mon sens. Et si la description d'une partie de jambes en l'air est émoustillante, la répétition en devient parfois lassante. Mais quand l'histoire d'amour est en plus intégrée à un vrai récit, c'est tout simplement un régal.
On trouve facilement des récits de Q sur le net. Je fréquente régulièrement textesgais.com et gay-eros.org car on y découvre quelques perles entre les litres de sperme ;-) Surtout, bien cachée au fond de moi, il y a une midinette confite dans la guimauve : j'aime quand tout se termine bien.
voilà, voilà, tu peux respirer, j'ai terminé.
Oui, j'ai remarqué que tu aimais nous emmener vers différents pays, époques et cela me plaît énormément. L'insertion dans tes histoires de détails des cultures japonaise, irlandaise, arabe, au moyen âge ou plus récemment est tout simplement époustouflante. Je me demande même parfois où tu as bien pu te documenter et quelle est la limite de ta culture en général.
Mes préférés des préférés (Je t'ai déjà parlé de Mar Swooney ? ah... :-))
- Nunc Dimitis : que de beaux souvenirs ! Plein de rebondissements. Vrai protagoniste : parfois perdu et faible puis en reconstruction, enfin repu et assagit.
- Le journal d'Alain : tout y est : une belle histoire d'amour qui finit bien, un tas d'informations sur l'époque et les conditions de vie, ce récit est frais.
- Le trèfle noir : les batailles, les châteaux forts, on peut être pédé et avoir aimé jouer avec ses petits soldats :-)
- Cher Eugenio : j'ai adoré la grand-mère.
- Manush : juste pour être dans le grand lit de la roulotte :-). Non, simplement intéressé parce que je ne connaissais rien sur les "manush".
- L'ordre des reclus : si cela pouvait être vrai !
- Boy San : informations culturelles très intéressantes.
- Nous devrions être ennemis : je suis presque sur que c'est arrivé. Je pensais au film "Joyeux Noël".
- Les 8 livres du collier d'or : récit très intéressant.
- The Vanished empire : toujours fasciné par les histoires de conquêtes, de développement.
- The soul in the cellular : très très belle histoire. tout y est délicat.
- La commune de Silvana : histoire prenante.
- Moi, le fils du président : le style est "envolé" et j'aimais imaginer qu'il pouvait s'agir du fils de Bush ;-)
- La chartreuse de Montsabot : histoire et point de vue très intéressants. le style est parfois gris, comme des murailles mais j'ai bien ressenti la notion "confrérie".
- Je te tue par amour : fresque historique, très très belle histoire d'amour, contexte politique exact.
- Le garçon de l'acqueduc : le style y est très délicat, on dirait presque un poème japonais (oui, c'est en chine mais je ne connais pas de poème chinois :-)
- La laborieuse extinction des dinosaures : plein de lucidité et un style joyeux.
- 3 lampes à la fenêtre : tu as touché ma celtitude (je suis né en Bretagne), parce que j'aimerais une vieille maison sur une île et que même si j'ai du mal à y croire, j'aime comment ces 2 là s'aiment.
- Lyon, mon amour : une vraie vie. ça sent presque l'autobiographie...
Aller, 2, 3 que j'aime moins :
- Le marchand vénitien : répétition systématique des scènes de sexe, dommage car les informations sont intéressantes.
- L'or, l'encens et la myrrhe : je n'ai pas pu embarquer dans cette histoire.
- Lesson of life : violer par un flic... ;-)
- Lui savait vraiment aimer : non, ce sont eux qui l'ont vraiment aimé. difficilement vraisemblable.
Voilà Andrej, je préfère m'arrêter ici car j'aurais pu développer d'avantage mais je doute que ça te soit très utile.
N'hésite pas à me dire quand tu te sens prêt pour le 5è livre, hum ? :-)
à très bientôt de te lire.
Jean Jo
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Vendredi, 28 Août 2009 |
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La laborieuse extinction des dinosaures - La tendre découverte de leur corps associée à la tendresse la plus profonde
Que ces postiers sont C..... si c'est eux qui ont fait ça, car je ne vois pas pourquoi l'école aurait dit pour l'un n'est plus élève et pour l'autre..... quoi que l'avocat a le bras long enfin j'espère que plus tard quand il se retrouveront (ils vont se retrouver n'est-ce pas) l'explication sera possible
Le père d'Austin est vraiment pourri, je le verrais bien avocat de la pègre, offrir une voiture pour faire oublier la perte d'une vie
Corrado trouve les mots justes pour remonter Austin même en sachant qu'il n'a (pour lui car l'avenir nous dira peut-être le contraire) aucune chance d'être plus qu'un ami.
J'espère que jamais Austin ne retrouvera la lettre avec le tampon refusé...
Une famille italienne homophobe ça n'a rien de surprenant.
Donc si je comprend bien il a tenu tête à ses parents et à sa sœur qui malgré tout lui donne ses pour-boire pour l'aider à démarrer. Francesco a du être convainquant et malgré la gifle paternel, il continue ouvertement de soutenir son frère
Chapeau bas pour le petit frère
Et enfin, un dinosaure qui reconnait ses erreurs, d'accord il a payé le prix fort car perdre un enfant est une chose atroce et qui se rachète en aidant celui qui aurait du être son "gendre".
Toujours aussi beau les récits d'Andrej et avec une fin heureuse qui ensoleille ma triste vie
Dominique
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Samedi, 15 Août 2009 |
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J'ai commencé La laborieuse extinction des dinosaures : que cette découverte du bien ensemble de la découverte de l'amour ; pas de question, on se laisse guider par ses sentilments, le plaisir d'être avec l'autre.
Je pense que c'est le père qui a demandé cette mention.
comme cette épreuve est difficile pour les 2 garçons
je suis impatient de connaitre la suite
vont ils se retrouver ou trouver un autre amour ?
merci Andrej,
une nouvelle fois, ton récit se termine par la félicité du couple gay;
les remords et la génrosité tardive du père de quentin sont une nouvelle fois un espoir pour tous ceux qui veulent vivre leur sexualité tout simplement
bises
tienou
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Jeudi, 03 Janvier 2008 |
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Bonsoir...
hier j'ai dévoré "Goldie" en une soirée même pas... j'ai fort apprécié "Morve" aussi... "akim" est passionnant et "l'ordre des réclus", "habillé d'un tatouage" et "boy-san" m'ont à la fois ému et j'ai vraiment vraiment adoré... avec "Goldie" ceux ci sont mes préférés... "surgi de la mer" aussi d'ailleurs...
j'ai aussi lu "l'héritage" que j'ai trouvé bien écrit...
pour moi "le garçon de l'aqueduc" était un peu moins agréable à lire... le sujet de 'La laborieuse extinction des dinosaures" m'a révolté, car c'est le genre de chose que je n'aime pas du tout... mais il est bien écrit, et touchant...
"le page, le comte et le chevalier" ne m'a pas laissé un grand souvenir, mais je sais que j'ai bien aimé...
Les récits que j'ai préféré m'ont touché, et c'est pour ça que j'ai apprécié. C'est une façon de rédiger les choses, d'exprimer des réalités (anciennes ou pas si anciennes que ça en fait, et qui ont toujours cours...) qui est loin du fleur bleue des récits gay... Loin du fantasme aussi.
On touche plus à l'érotisme d'art et à la passion amoureuse romantique, sans tomber dans le travers des récits à l'eau de rose. Ce qui n'est pas peu dire.
Une romance comme "surgit de la mer" est rafraichissante, pareil pour "akim" même si on parle de difficultés d'ordre moral (j'y ai été confronté moi aussi dans le cadre de mes activités d'éducateur en mouvements de jeunesses, et j'ai d'ailleurs préféré arrêter que de risquer à tout moment de "dérapper").
"l'ordre des réclus" et "La laborieuse extinction des dinosaures" touche les même sujets avec des différence d'aborder les choses : dans le premier le courage d'aller jusqu'au bout pour changer les choses, dans le secret... et le second les ravages de l'incompréhension et ce que provoque le fait de se voiler la face et de se cacher à sois même ce qu'on ressent ou qu'on à pu ressentir. ce qui amène à des ravages dans les relations. le second est de suite plus dur à lire, mais tellement vrai...
"habillé d'un tatouage" est à la fois lié à la difficulté des relations sociales (ce qui peut être valable et vécu même en europe...), mais reste une très belle histoire d'amour (comme quoi parfois il faut être tétu et aller contre les faux semblants...)
"boy-san" (c'est le premier que j'ai lu) et "goldie" sont pour moi fort semblable, car ça parle en un certain sens du sacrfice fait pour autrui, par amitié ou par amour. Ce sont deux récits superbes et poignants. Qui parlent tout deux de la traite des être humains, ce qui est encore malheureusement vrai de nos jours, de même que le tourisme sexuel qui n'a pas beacoup changé depuis...
Voilà voilà... en résumé on est loin de tout récit à base "sexuelle", mais plutot dans les récits de vie, qui sont chargés d'érotisme, comme l'es toute vie (en tout cas je le souhaite à tous...)... même si parfois les gens décris dans le récit donnent à rêver... mais après tout c'est aussi à ça que servent les livres non?
superbes, poignants, touchants... voilà comment on peut dire en faisant court...
je te souhaite d'en écrire encore bien d'autres... c'est à la limite de les imprimer pour mieux en profiter... j'espère ne pas les voir disparaitre du net de si tot...
passes une bonne fin de journée et je te souhaite une très bonne année...
David.
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