ARGENT, BEAUTÉ OU AMOUR ? | 7 AU DÉLÀ DU PARI |
Lorsque Richard et Patrick se sont rencontrés, celui-ci était convaincu d'avoir perdu et réalisa à la place qu'ils étaient encore à égalité. Et, dans un sens, ils étaient à égalité, aussi parce que Richard avait trouvé Charles et Patrick espérait pouvoir s'entendre avec Gene. Ces deux derniers ont continué à se rencontrer, maintenant sans fiction. Gene se rendait parfois chez Patrick et semblait se trouver bien, même s'il n'était pas habitué au luxe. Gene ne semblait pas du tout impressionné par la richesse de Patrick, ce qui lui faisait plaisir. Mais les semaines passaient et Gene montrait une attitude plus amicale que d'amoureux. Patrick, de son côté, était de plus en plus profondément amoureux de Gene et pensait qu'il n'avait jamais rencontré une personne aussi exceptionnelle. Un jour, Patrick, prenant courage à deux mains, dit au jeune : "Gene, je t'aime, je t'aime vraiment." "Je... je t'aime aussi, Patrick, mais..." "Mais ? Si tu m'aimes aussi, quel est le problème ?" "C'est que... Je ne suis toujours pas sûr que tu m'aimes vraiment. Que pour toi je suis plus important que tout, comme tu dis." "Gene, tu l'es, je le jure. Comment puis-je te le prouver ?" "Me le prouver ? Si tu devais choisir entre perdre toutes tes richesses et me perdre moi, que choisirais-tu ?" "Je préférerais redevenir un plongeur, juste pour ne pas te perdre." "Tu dis cela parce que ce n'est pas réel. Je ne crois pas vraiment que tu renoncerais à tout cela pour moi." "Comment te convaincre ?" "Serais-tu prêt à mettre à mon nom toutes tes richesses, pour me montrer que tu m'aimes ? Risquer jusqu'à ce point ? Non, je pense." Patrick resta silencieux et Gene lui dit, à voix basse, avec un ton doux mais triste : "T'as vu ?" Patrick le regarda puis dit : "Bon, d'accord, si c'est la preuve que tu veux, je suis prêt à tout mettre à ton nom, tout de suite. Maintenant, j'appelle mon avocat pour qu'il prépare tout le nécessaire. Je lui ferai préparer un inventaire complet de mes richesses, argent et mes biens immobiliers, puis je signerai le document par lequel tout devient tien." dit-il fermement. L'avocat fit l'inventaire complet, mais lorsque Patrick lui demanda de préparer le document par lequel il transférait toutes les propriétés à Gene, il fit tout pour le dissuader. Mais Patrick fut catégorique et lui dit que soit il préparait le document soit il appelait un autre avocat. Alors, finalement, l'avocat prépara le document demandé, Patrick le signa, le fit signer par deux témoins, puis donna le document à Gene. Celui-ci lui sourit, le mit dans la poche intérieure de sa veste. Ils partirent. Gene lui dit : "Pour fêter ça, veux-tu acheter un gâteau et du champagne ? Je rentre chez nous pour me préparer à t'accueillir comme tu le mérites." "Je peux envoyer les acheter..." "Non, s'il te plaît, j'aimerais que ce soit toi qui les achètes. Je rentre chez nous avec le chauffeur, tu prendras un taxi, d'accord ?" "Oui, mon amour." répondit Patrick joyeusement. Il alla acheter le plus beau gâteau qu'il ait trouvé, le meilleur champagne, puis, en taxi, il rentra chez lui. Il sonna et le majordome ouvrit. Patrick alla pour entrer, radieux, mais le majordome l'arrêta, et d'un air triste il lui dit : "Monsieur, je suis désolé, mais monsieur Gene nous a montré le document. Il est maintenant le maître de tout... et il a ordonné de ne pas vous laisser entrer. Je suis désolé, monsieur." "Quelle blague est-ce ? Allez, ne sois pas sot." "N'insistez pas, monsieur, sinon je devrai appeler la police sur l'ordre de monsieur Gene." "Assez, allez !" "Monsieur, malheureusement, ce n'est pas une blague. Je dois vous supplier de partir." Patrick était abasourdi. "Appelle Gene..." "Je suis désolé, monsieur Gene a dit qu'il ne veut pas être dérangé." "Mais..." "S'il vous plaît, monsieur, partez, ne me forcez pas à vous fermer la porte au nez. Je suis vraiment désolé, monsieur, croyez-moi. Mais ici, ce n'est plus votre maison." Patrick le regarda avec étonnement, puis se retourna et partit. Il alla à un téléphone public et appela chez lui. "Ronny, appelle-moi Gene, je dois lui parler" "Je suis désolé, monsieur, mais monsieur Gene a donné l'ordre de ne pas lui passer vos appels, il ne veut pas vous parler." répondit le secrétaire. "Mais... Ronny, n'est-ce pas une blague ?" "Je suis désolé, monsieur, ça ne ressemble pas à une blague. Et monsieur Gene m'a ordonné d'appeler les banques pour bloquer vos cartes de crédit, monsieur. Malheureusement, j'ai dû le faire." Patrick raccrocha le téléphone. Il avait encore du liquide et après l'avoir appelé pour lui demander s'il pouvait le voir, il prit un taxi et se fit emmener chez Richard. Quand il dit à Richard ce qui lui arrivait, celui-ci rit : "Tu as vraiment été si fou ? Mon pauvre ami, tu l'as bien cherché ! Que veux-tu que je te dise ?" "Essaye d'appeler Gene. Ce doit être une blague, il est impossible que je me sois trompé jusqu'à ce point." "Très bien, attend." dit Richard et téléphona chez Patrick à Gene. Quand termina, il secoua la tête. "Apparemment, il semble qu'il soit sérieux : il a dit qu'il l'aurait fait avec moi aussi si j'avais été aussi naïf. Je te dirai, je suis désolé pour toi, mais je l'admire : je l'avais mal jugé. Et alors, maintenant tu es au milieu de la route, hein ? Que veux-tu que je te dise ?" "Peux-tu me prêter de l'argent ?" "Prêter ? Et comment penses-tu me le rendre, maintenant qu'il ne te reste plus rien ? Si tu veux, je peux te donner cent dollars." "Je ne veux pas l'aumône. Je pensais que nous étions amis." "Eh bien, vois-tu, l'amitié avec un homme pauvre, je m'en fiche. Tant que nous étions des pairs... mais maintenant..." "Je comprends, merci." dit Patrick et il sortit enragé de la maison de Richard. Il alla au restaurant où il avait fait le plongeur et demanda s'ils le reprenaient, mais le patron lui dit qu'il avait déjà trouvé un remplaçant et qu'il n'avait plus besoin de lui. Il pensa aussi aller voir Fred ou Earl ou David, mais il avait honte. Il commença à tourner, cherchant un emploi, mais les jours passaient et il ne trouvait rien, en partie parce qu'il était trop bien habillé. Il alla chez un brocanteur où il laissa ses vêtements en échange de vieux vêtements et d'un peu d'argent. Il ne cessait de tourner, cherchant du travail, en vain. Il termina l'argent et alors, en ayant honte comme un fou, il commença à mendier. Il ne tenta pas de communiquer avec d'autres amis : il aurait dû leur expliquer tout, et il en avait honte. Il se lavait dans les toilettes publiques, profitant du beau temps, et dormait dans les parcs, car il devait garder l'argent de côté pour pouvoir payer un trou à l'abri pour l'hiver. Il pouvait manger assez et décemment, mais sa barbe longue, l'unique vêtement toujours plus sale, il était de plus en plus mal réduit. Mais surtout il était triste ; il continuait de penser qu'il lui semblait impossible d'avoir pu se tromper ainsi : Gene lui avait semblé la personne la plus douce, honnête, bonne et droite qu'il ait jamais connue, et pourtant... il était plus désolé pour cela que par le fait d'avoir tout perdu. Un jour, il entra dans une papeterie, acheta une enveloppe, une feuille de papier, emprunta un stylo et écrivit une lettre sincère à Gene, lui disant simplement ces choses : bien plus que d'être réduit à la mendicité, il était désolé de s'être trompé à le juger, à le croire, à l'aimer. Il acheta un timbre-poste et envoya la lettre. Sans mettre l'expéditeur, cependant, il n'avait plus d'adresse. Et il ne voulait pas être trouvé. Parfois, il pensait aussi qu'il voulait mourir, pas se suicider, mais simplement mourir, peut-être ne pas se réveiller après s'être endormi. Il avait également arrêté de chercher du travail, il s'en fichait, il sombrait dans une sorte d'apathie de plus en plus profonde. L'été s'écoula, c'était en septembre quand, lorsqu'il demandait l'aumône devant la gare centrale, il entendit une voiture freiner. Il se retourna et reconnut sa voiture et vit Gene en descendre. Il commença à trembler de la tête aux pieds, il réalisa qu'il ne le détestait pas, mais au contraire qu'il sentait toujours un amour absurde, incroyable pour lui. Les larmes lui coulèrent, il se glissait dans la station, craignant d'être reconnu par Gene : il ne voulait pas être vu dans ces conditions. Il alla s'asseoir dans la salle d'attente de deuxième classe, dans un coin. Il appuya ses coudes sur ses jambes, sa tête sur ses mains et pleura silencieusement, plein d'amertume. Il se sentit toucher l'épaule, il pensa que c'était un policier qui lui demandait ce qu'il faisait là, qui allait le renvoyer, il releva la tête et vit Gene devant lui. Son cœur commença à battre violemment, il commença à trembler. Gene le regardait. Puis il dit : "Puis-je parler avec toi ?" "Hein ? Tu veux quoi ? Pour quoi ?" demanda Patrick d'une voix cassée. "J'aimerais parler, mais pas ici. Tu veux venir avec moi ?" "Où ?" "Il y a la voiture ici dehors. J'ai ordonné au chauffeur d'aller faire un tour." "Tu savais que j'étais là ?" "Oui. Je t'ai fait rechercher par des détectives privés pendant deux mois. Finalement, ils t'ont trouvé. Viens-tu dans la voiture ?" "Mais pourquoi ? Que veux-tu encore de moi ? Je n'ai plus rien maintenant, non ?" "Tu as encore quelque chose que je veux de toi et si tu m'aimes vraiment comme tu me l'as écrit, tu me le donneras." "Qu'est-ce ?" demanda Patrick étonné. "Viens dans la voiture." insista Gene. Patrick le suivit. Il ne pouvait s'empêcher de trembler, la seule proximité de Gene le faisait se sentir mal : il le désirait, il l'aimait. Entrés dans la voiture, Gene assombrit les vitres. "Patrick... comment t'es-tu réduit..." "Comment ? Comme tous les clochards, non ? N'était-ce pas ce que tu voulais ?" "Oui, c'était ça, après tout." "Que veux-tu encore de moi ? Tu dis que je peux encore te donner quelque chose ?" "Tu me détestes ?" "Je voudrais, mais je ne peux pas, je n'y arrive pas." "Alors tu m'aimes toujours ?" "Oui." dit Patrick de tout son cœur, il était sur le point de pleurer à nouveau et il fit un effort pour ne pas le montrer au jeune homme. "Alors, montre-le-moi." "Te le montrer ? Et comment ? Veux-tu l'argent que j'ai reçu en aumône ? C'est peu, mais..." "Et tu me les donnerais ?" "Bah..." "Non, je ne veux pas de ton argent, cette fois." "Quoi, alors?" "Je te veux, toi." "Moi ?" "Oui, je t'aime : veux-tu être mon homme ?" dit Gene en lui posant une main sur la sienne. "Moi ? Tu ne te moques pas de moi ?" "Je n'ai jamais été aussi sérieux, Patrick. Veux-tu être mon homme ?" "Toi... m'aimes-tu vraiment ?" "Oui, je pensais te mettre à l'épreuve et tu l'as surmontée. Je t'ai toujours aimé, mais j'avais peur que ton amour ne soit qu'un caprice. Ensuite, j'ai reçu ta lettre, dans laquelle tu ne m'as pas insulté, ne te plaignais pas, mais tu m'as seulement dit combien tu avais été déçu. Même avant, je t'avais fait chercher, mais ils n'arrivaient pas à te trouver. Lorsque j'ai reçu cette lettre, j'ai embauché quatre autres agences de détectives, j'ai communiqué tes coordonnées à tout le monde, pour qu'ils me préviennent dès qu'ils t'auraient vu. Et finalement, je t'ai trouvé : veux-tu être mon homme ?" "Tu es sérieux, Gene ?" "Je t'aime, Patrick. Et je suis désolé de t'avoir fait tout ça. Au début, je pensais te rendre ce que tu m'avais fait... mais pas jusqu'à ce point. Je pensais que tu insisterais, que tu reviendrais. Que tu resterais en contact avec tes amis. Me pardonnes-tu Patrick ?" "Tu m'as pardonné de ne t'avoir accroché que pour un pari, comment pourrais-je ne pas te pardonner maintenant." "Je n'ai pas enregistré ton acte de donation, il suffit que je le déchire et tout te reviendra." "Qu'est-ce qui m'importe, si tu veux vraiment de moi avec toi ?" "Même moi, je me fiche de tes richesses, si je peux vivre avec toi." "Gene... je t'aime..." "Je t'aime aussi, Patrick." dit Gene en le serrant dans ses bras. Patrick se dégagea. "Non, je suis sale, je pue..." "Tu es l'homme le plus beau et le plus désirable au monde. Laisse-toi embrasser..." "Non... laisse-moi me laver, au moins." "Après : maintenant, il y a une chose bien plus importante." dit Gene en le serrant contre lui et l'embrassant : depuis qu'ils se connaissaient, c'était la première fois qu'ils s'embrassaient. Gene, avec son téléphone portable, appela le chauffeur qui attendait dans un bar voisin. Celui-ci arriva. "À la maison. Vite !" dit Gene. La voiture partit alors que les deux personnes assises derrière étaient enlacées et Patrick pleurait, mais cette fois de joie et une voix dans son cœur chantait : "alors je ne m'étais pas trompé, je ne m'étais pas trompé !" Quand ils sont arrivés à la maison, Patrick voulut se laver, alors Gene lui dit qu'il le laverait. Ils entrèrent ensemble dans la grande salle de bain et se déshabillèrent. Gene prit le gel de bain, le shampoing et nettoya longuement le corps de Patrick en le caressant. Ils étaient tous les deux excités, pleins de désir, mais ils n'ont pas commencé à faire l'amour. Gene rasa le visage de Patrick, lui peigna les cheveux et, entre temps ils se caressaient, se donnaient de doux baisers, tous les deux frémissant, mais en se retenant. Puis Gene l'essuya, s'essuya et demanda à Patrick : "M'emmènes-tu dans ton lit ?" "Dans notre lit ?" "Oui, bien-sûr." Patrick le prit dans ses bras, le soulevant et, tandis qu'il l'embrassait, il le conduisit dans la chambre, sur le grand lit rond. "Je n'ai jamais dormi ici, tu sais ? J'ai attendu que tu m'y emmènes." "Et où as-tu dormi ?" "Dans l'une des chambres d'hôtes." "Mais tu es le propriétaire, le maître de la maison." "Maintenant que je suis ton garçon, je peux l'être aussi." soupira Gene. Patrick le coucha sur le lit et y monta. Ils s'embrassèrent étroitement, s'embrassèrent pendant longtemps, se caressant l'un l'autre avec un doux désir. Gene se pressait contre lui, se frottait contre lui avec une envie croissante. Il lui lécha tout le corps, le lui suçait, le lui caressait avec passion et Patrick aussi le faisait, jusqu'à ce qu'ils se rejoignent en un soixante-neuf passionné. Puis Gene, d'une voix pleine d'émotion, dit : "Patrick, prends-moi s'il te plaît, fais-moi tien." "Oui, mon amour, mais ensuite je veux que tu me prennes aussi." " Bien sûr, je veux ne devenir qu'un avec toi. Être à toi et te faire mien. Je t'aime." "Répète-le-moi." "Je t'aime, je t'aime, je t'aime !" "Moi aussi : je me sens l'homme le plus heureux et le plus riche du monde : je t'ai toi !" "Oui, moi aussi." "Prends-moi, mon amour." le supplia le jeune homme en s'offrant à lui avec un sourire plein de joie. "Oui..." murmura Patrick en se penchant sur lui. Gene le guida en lui et l'accueillit avec plaisir. Alors que Patrick se glissait doucement à l'intérieur de lui, leurs sourires devenaient lumineux. Et à Patrick, pour la première fois, lorsqu'il fut complètement greffé en son bien-aimé, surgirent spontanément, doux, cinq mots : "Je suis tout à toi !" En fait, même si c'était lui en ce moment en train de pénétrer le jeune homme, avec cet acte il sentait qu'il lui appartenait, il était entré dans Gene, il était donc devenu une partie de lui. Gene lui ceignit le cou de ses bras et sa taille de ses jambes, alors que Patrick se déplaçait à l'intérieur de lui dans un va-et-vient viril et tendre. Leurs visages radieux s'approchèrent et leurs bouches se joignirent, leurs langues jouèrent avec légèreté et passion tandis que leurs corps bougeaient à l'unisson, vibrant de passion. "Oh, Patrick... mon homme !" Gene murmura avec émotion. "Oui, tout à toi, pour toujours, mon amour !" murmura Patrick et ils recommencèrent à s'embrasser. Patrick commença à frissonner de plus en plus fortement, en proie à une excitation et d'un plaisir intenses : "Oh Gene ... je viens..." "Oui, mon amour... remplis-moi... viens, mon amour... viens..." le jeune homme murmura, le caressant plein de désir, s'agitant doucement sous lui pour accentuer son plaisir et Patrick se vida en lui plein de passion, gémissant et bougonnant à chaque frisson, à chaque douce poussée. Alors, lentement, ils se sont séparés, se caressant, s'embrassant et Patrick s'étendit, prenant Gene sur son corps, écartant les jambes et les passant sur les épaules du jeune amoureux, en lui s'offrant à son tour pas encore rassasié. Gene frotta sa belle perche dure entre les fesses. "Tu me veux ici, mon amour ?" lui demanda-t-il avec un doux désir. "Oui, je te veux... prends moi ..." murmura Patrick en le caressant et en le tirant vers lui, en se pressant contre son pubis avec envie : il voulait le sentir en lui-même, il le désirait avec tout son être. Gene commença à pousser et à sombrer en lui avec un mouvement continu, et le pal dur s'enfonça dans la chair chaude de son homme, le conquérant petit à petit. "Oh, que c'est bon, Gene : il me semble presque que c'est la première fois et que tu es mon premier amant. Je t'aime, Gene." "T'es tellement beau !" Patrick se pencha pour pouvoir téter les mamelons du jeune homme qui frissonna en proie à un très vif plaisir et, se poussant en lui à fond, il commença à bouger en haut et en bas, roulant légèrement les hanches, le lui faisant tout sentir. Patrick accompagnait ses mouvements, caressant son dos, continuant à lui sucer l'un et l'autre mamelon tour à tour. Gene se lança dans une chevauchée passionnée, prit le visage de son bien-aimé dans ses mains et, sa langue passée sur ses lèvres, s'enfonçant dans sa bouche, presque comme pour le prendre simultanément des deux côtés. L'homme gémissait joyeusement. "Amour, Patrick, mon grand, mon seul amour..." "M'aimes-tu ?" "Comme je n'aimerai jamais plus personne !" "Aimes-tu ?" "À en mourir..." haleta Gene en s'enfonçant en lui avec le membre frémissant et avec la langue que Patrick suçait avec un immense plaisir. Jusqu'à ce que Patrick le sente se raidir, trembler par l'intensité du plaisir et voir le visage du jeune homme devenir irradiant et il le sentit décharger en lui dans une série de doux spasmes passionnés. Patrick le serra entre ses bras, l'embrassant profondément, jusqu'à ce qu'il sente qu'il lui avait donné jusqu'à la dernière goutte de sa semence et commence à se détendre en frissonnant. "Je t'adore, Gene." murmura l'homme. "Je t'adore, Patrick." lui fit en écho le jeune homme.
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