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histore originale par Andrej Koymasky


LA SAINTE VIE
D'UN EVEQUE
PECHEUR
CHAPITRE 3
WILIBERT À 25 ANS
WALDEMAR

L'évêque Wilibert était, comme je l'ai écrit, appuyé au parapet du balcon qui dominait le lac quand il entendit un bruit de plongeon. Il regarda en bas et vit l'eau agitée par les brasses d'un vigoureux nageur. Il se demanda qui cela pouvait être.

Il ne voyait que la chevelure sombre et des parties du corps dont la vigueur et l'agilité lui fit penser que c'était un jeune homme. Il suivit du regard le long parcours en forme de 8 que l'inconnu fit à brasses vigoureuses et régulières tout en battant des pieds.

Il le vit revenir au rivage, un peu à droite en-dessous de lui, vers l'abside de la cathédrale, sortir de l'eau et grimper sur l'éperon rocheux dont il devait avoir plongé. C'était un jeune homme, comme il l'avait imaginé, et il était entièrement nu. Il distinguait nettement, à cette distance, son membre mou entouré d'un épais buisson de poils noirs. Le nageur chassa l'eau de ses cheveux en secouant la tête avec force, puis il passa les mains le long de son corps mince pour enlever la plus grande partie de l'eau.

La scène qui se passait sous ses yeux était très sensuelle. Wilibert, cette dernière année, n'avait eu ni l'occasion ni le temps de chercher un compagnon pour apaiser ses désirs. Il était très occupé toute la journée par mille choses et le soir il était si fatigué qu'il s'effondrait endormi à peine se couchait-il.

Mais là, il ressentit soudain à nouveau, de façon impérieuse, la forte chaleur du désir qui le frappa comme une averse d'orage.

Quand le baigneur regarda en l'air et le vit, il prit en hâte ses habits et en couvrit du mieux qu'il put sa nudité, puis il se mit immédiatement à se rhabiller sans plus regarder en l'air.

Ce fugace regard avait suffit à Wilibert pour reconnaître le nageur, c'était le clerc Waldemar, un élève de la schola, un garçon de dix-sept ans dont il avait déjà remarqué la beauté, l'intelligence vive, le sérieux et l'évident plaisir avec lequel il s'appliquait dans ses études.

Il réalisa qu'il désirait ce garçon, et avec tant de force qu'il sentit l'impulsion de descendre en hâte le rejoindre pour le prendre dans ses bras.

Il le vit s'éloigner, leste et agile, sautant de pierre en pierre, jusqu'à disparaître de sa vue.

Il lâcha un profond soupir et dit à mi-voix : "Du calme, Wilibert, du calme... Tu n'aurais pas pu faire ça, de toute façon, tu n'aurais réussi qu'à le mettre dans l'embarras. Tous ceux qui te plaisent ne vont pas, juste parce qu'ils te plaisent, apprécier que tu leur manifestes ton désir."

Il rentra dans sa chambre et regarda, sans la voir, la clepsydre à eau. Le léger bruit rythmé de goutte à goutte lui fit revenir à l'esprit le corps ruisselant du garçon. Il n'avait pas qu'un beau visage, son corps aussi était très beau.

L'excitation qui bouillonnait en lui ne se calmait pas. Il arriva peu à peu, à grand peine, à s'ôter le garçon de l'esprit et à penser à nombre d'autres choses qu'il lui fallait faire et, progressivement, son sexe retrouva le repos.

Les jours suivants il ne pensa plus à cet épisode, à nouveau absorbé par ses tâches. Il n'y pensa plus jusqu'au jour où il se rendit à la schola donner un cours aux garçons de dernière année. Ils étaient onze, de dix-huit à vingt-cinq ans, selon l'âge auquel ils avaient commencé leurs études, leurs capacités et leur engagement.

Il revit Waldemar et il ressentit instantanément un désir aigu. Il commença par poser des questions aux élèves, il écoutait leurs réponses, les analysait, les complétait et corrigeait. Puis il fit ses objections et ses questions en retour, écouta leurs nouvelles réponses et en tira les conclusions en terminant par une sentence.

Les garçons notaient tout sur leurs tablettes, après en avoir corrigé le contenu ils transcriraient le cours, bien calligraphié sur des feuilles.

Cette nouvelle méthode d'enseignement dérivait de celle que ses tuteurs avaient utilisée avec lui et lui semblait meilleure que toutes celles qu'il connaissait.

Au début, les garçons avaient été un peu troublés par sa nouvelle façon de faire cours, leurs autres maîtres d'habitude dictaient la sentence, puis ils la commentaient et l'illustraient et c'était tout. Mais à présent habitués, les étudiants aimaient la nouvelle méthode de leur maître spécial, le comte-évêque.

Wilibert avait toujours exigé de tout le monde, y compris de ses élèves, de ne pas l'appeler systématiquement par tous ses titres, mais au plus de temps en temps, de celui correspondant à son rôle du moment, suivi ou non de son seul nom.

Aussi n'était-il pour ses étudiants que le maître Wilibert, pour les clercs il était l'évêque Wilibert et pour les autres le comte Wilibert. Pour les intimes il était juste Wilibert, et seuls son père et son frère aîné l'appelaient, parfois, Wili.

Wilibert posa la cinquième et dernière question qu'il avait préparée pour ce cours :

"Quel est le devoir de tout homme envers l'autorité qui a pouvoir sur lui ?"

"Obéir !", "Obéir promptement", "Exécuter à la lettre" furent presque toutes les réponses, avec peu de variantes.

"Faire de son mieux pour satisfaire à l'ordre sans contrarier l'ordre d'une autorité supérieure." dit soudain un garçon.

"Donc, si je prends toutes vos réponses," dit Wilibert en regardant ses notes, "on pourrait formuler la réponse : obéir à l'ordre promptement et à la lettre aussi longtemps qu'il ne contrarie pas un ordre d'une autorité supérieure. C'est bien ça ?"

Un chœur de "Oui - c'est ça - tout à fait" accueillit son résumé.

"Bien, vous avez noté ? Alors commençons les contre questions. Qui veut se lancer ? Moi j'en ai plus d'une..."

Waldemar se leva, demandant ainsi en silence la parole. Comme nul autre ne s'était levé, Wilibert lui fit signe de parler.

"Et si l'ordre est impossible à suivre ?"

"Donne-nous un exemple, Waldemar." dit le jeune homme, soudain charmé par la musique du nom du garçon.

"Si vous me disiez : envole-toi ! Pour autant que je veuille t'obéir, je ne le pourrais pas, n'ayant pas d'ailes."

"C'est vrai. Mais cela rentre dans la réserve : aussi longtemps qu'il ne contrarie pas un ordre d'une autorité supérieure. Le fait que tu ne puisses pas voler a été établi par Dieu quand il a fait la Création."

Waldermar rougit et s'assit, confus.

"Tu n'as pas à rougir, Waldemar, ta contre question est loin d'être sotte. Dans ton exemple, l'autorité qui donnerait cet ordre donnerait un ordre vide de sens et sans valeur, un bon gouvernant ne doit donner que des ordres faisables. Mais nous parlerons une autre fois de la vraie autorité. D'autres contre questions ?"

Le cours se poursuivit et se termina. Quand Wilibert sortit, Waldemar le suivit.

"Maître, auriez-vous un instant à m'accorder ?"

"Bien sûr..." dit le jeune homme, très ému.

"Je suis désolé de vous avoir offensé, l'autre jour."

"Offensé ? Moi ? Mais quand ?"

"Au lac... en montrant ma nudité."

"Ah, ça. Mais il n'y avait aucune offense, au contraire... j'ai remarqué que tu es très bien fait." dit Wilibert et il fut à nouveau pris d'un intense désir de le prendre dans ses bras et d'embrasser ses lèvres douces et pleines.

Le garçon rougit et dit à voix basse : "J'aurais dû garder quelque chose sur moi... même pour nager."

"Personnellement, je ne l'ai jamais fait." répondit Wilibert.

"Quoi donc, Maître ?"

"Me baigner en portant quelque chose. J'aime me sentir libre, du moins quand je le peux. Et si quelqu'un est gêné par la vue d'un corps nu, il n'a qu'à regarder ailleurs. N'as-tu pas lu dans les écritures l'histoire de la chaste Suzanne et des deux vieillards ?"

"Je ne vous ai donc pas offensé ? Je craignais de l'avoir fait."

"Non, je te l'ai dit, en aucun cas. Baigne-toi où tu veux, même là, sans te préoccuper de qui peut te voir ou non." dit Wilibert dans l'espoir qu'il le fasse.

"Merci, Maître. Puis-je ajouter autre chose ?"

"Bien sûr."

"J'aime beaucoup vos cours. J'apprends et je comprends bien plus aujourd'hui que dans mes précédentes années à la schola. Nous aimons tous beaucoup vos cours."

"J'en suis ravi, je fais de mon mieux. Mais dis-moi, à présent que tu es en dernière année, que comptes-tu faire quand tu auras fini ? Prendre les ordres mineurs ou autre chose ?"

"Je demanderai à prendre les ordres mineurs." répondit-il.

"À ton nom, tu dois venir d'une famille noble."

"Non, Maître. Mon père n'est que le garde-chasse du comte... votre garde-chasse, à présent. Il m'a baptisé ainsi, à ma naissance, en l'honneur du comte précédent dont vous avez pris la place. Mon père vénérait littéralement l'ancien comte qui l'a aidé en bien des occasions."

"Ça n'en reste pas moins un très beau nom qui fait honneur à ton port et ta beauté."

Wilibert retourna à l'évêché et à ses tâches. Mais il eut encore plus de mal à s'ôter de la tête ce beau garçon. En cours il essayait de s'imposer de ne pas poser les yeux sur lui plus souvent que sur les autres élèves, et il espérait y arriver.

Mais chaque fois que son regard croisait les yeux sombres et profonds de ce garçon, un léger frisson, intense et intime, parcourait tout le corps du jeune évêque.

Souvent il allait guetter sur le balcon donnant sur le lac où se reflétaient paisiblement les hautes cimes, mais en vain. Le beau garçon ne se montrait plus.

Puis, un jour, il entendit à nouveau le bruit d'un plongeon. Le cœur au bord des lèvres il se précipita sur le balcon, mais il ne se montra pas, il se cacha derrière un pilier de la balustrade. De là, il [verrait] sans doute l'endroit où le garçon sortirait de l'eau.

Si Waldemar ne le voyait pas, se disait Wilibert, il agirait avec naturel et s'offrirait en pleine innocence à sa contemplation.

Un vent doux colla contre son corps la fine tunique de soie verte qui en ce jour chaud était son seul vêtement et mit en valeur la beauté de son corps et sa forte érection.

Peu après, comme il l'espérait, le garçon sortit de l'eau. Comme l'autre fois, il ne portait rien. Il secoua la tête, sécha son corps de ses mains. Puis il se coucha au soleil dans la chaleur de l'après-midi, son beau corps brillait, encore couvert d'eau. Wilibert se dit que cette vision était d'une rare beauté. Il retenait presque son souffle et il sentait le sang pulser à ses tempes et dans son sexe affolé.

Il en avait vu par le passé, des beaux garçons, mais jamais aucun n'avait causé en lui une aussi forte émotion. Il avait envie de pouvoir être près de lui, de pouvoir tendre la main et caresser ce corps qui lui semblait parfait et on ne peut plus désirable. Le toucher jusqu'à provoquer, sans même le toucher là, la réaction due au réveil du plaisir, et réveiller sa jeune virilité. Devoir contempler ce corps de si loin était à la fois un supplice et un bonheur.

Le garçon, comme en écho à son brûlant désir, passait lentement ses mains sur son beau torse glabre, sur son ventre plat, puis sur ses admirables et puissantes cuisses.

"Oh, que je voudrais enlever de mes mains les dernières gouttes d'eau de ta belle peau ambrée." murmura le jeune homme au vent qui caressait de façon sensuelle son visage et tout son corps livré au feu de la passion.

Le garçon s'assit, coiffa des doigts ses cheveux encore trempés et brillants sous le soleil avec des reflets métalliques. Il resta un moment à regarder la surface du lac, puis les Alpes tout autour. Puis il se leva, le dos tourné à l'évêché et s'étira voluptueusement.

Wilibert admirait ses larges épaules, sa taille fine et les globes fermes de ses petites fesses qui semblaient d'ivoire poli, ses jambes fortes, belles droites, à peine écartées, posées sur la pierre comme de puissantes colonnes.

Le garçon se tourna et se pencha pour ramasser ses habits, il les mit et finit par partir vers la schola où il logeait avec tous les autres élèves, juste derrière les murs en pierre de l'abside de la cathédrale.

Wilibert rentra dans sa chambre. Il savait que les garçons dormaient tous ensemble, chacun sur sa paillasse dans la grande salle où, le jour, ils avaient cours, et il envia les compagnons qui partageaient la chambre de Waldemar. Il n'était pas envieux de nature, Wilibert, cela fut la première et la dernière fois qu'il ressentit ce sentiment.

Il descendit dans la cour, prit une hache et se mit à couper du bois pour le feu, c'était une tâche de serviteur, mais le jeune homme ressentait le besoin de défouler par quelque façon que ce soit l'énergie qui, ces dernières minutes, s'était accumulée en lui. Il arrêta vite, cet exercice inutile était trop éloigné de la douceur que l'image de Waldemar avait provoquée en lui.

Agité, il mit son manteau et sortit sur la petite place entre la façade de l'évêché et le mur gauche de la cathédrale.

"Benedicite, pater." lui lança une voix en guise de salut.

"Dominus tecum." répondit l'évêque, machinalement.

La voix le suivit "De grâce, évêque Wilibert, je n'arrive pas à suivre ton pas."

Wilibert s'arrêta et se retourna. Il vit le doyen des prêtres de la cathédrale, petit et grassouillet, qui le rejoignait en trottinant.

"Désolé, évêque Wilibert, il faut que je te parle, si tu as le temps de me prêter l'oreille. L'affaire est grave."

"De quoi s'agit-il ?"

"D'une affaire grave, jamais vue et vraiment incroyable. C'est grave, très grave."

"Bon, et de qui s'agit-il ?"

"Le prêtre Liutpold, tu sais, celui qui vient de Fribourg, ce grand type qui vient d'avoir trente ans et qui..."

"Oui, je me souviens bien de lui." le coupa le jeune évêque.

"Le prêtre Liutpold... c'est incroyable... jamais vu... Quelque chose que de ma vie..."

"Mais cesse de répéter ça, tu l'as déjà dit. Va au fait !"

Le doyen baissa la voix pour dire : "Le prêtre Liutpold est coupable de l'abominable péché de... de concupiscence !"

"Oh mon dieu ! Tu en as tant fait que j'ai craint un instant que... qu'il porte un enfant comme une femme enceinte !" s'exclama Wilibert en retenant à grand-peine son rire.

Le doyen le regarda, stupéfait : "Mais... mon évêque... la concupiscence, surtout chez un prêtre, un homme qui s'est voué à Dieu... est exceptionnellement grave."

"Je t'accorde qu'elle puisse être grave, mais exceptionnelle... Le cas se présente bien trop souvent, et s'il se présente, il n'est pas exceptionnel. Et si on en parle, c'est parce que d'autres écoutent cela. Mais dis-moi, as-tu vu de tes yeux ce dont tu l'accuses ?

Le doyen fit un geste que Wilibert ne sut pas décider s'il était un signe de conjuration ou un signe de croix : "Il ne manquerait plus que ça ! Mais de source sûre et digne de foi je sais que... qu'il va souvent, bien trop souvent, chez la veuve Radolfa... et chaque fois il y reste assez longtemps pour... pour cet acte immonde."

"Ah. Et dis-moi donc quel est, d'après ton expérience, le temps suffisant pour cet acte que tu qualifies d'immonde ?" lui demanda le jeune évêque, amusé.

"D'après mon expérience ? Mais je n'ai aucune expérience en la matière, bien entendu." répondit le doyen scandalisé.

"Ah, j'ai cru que tu... Bien. Tu as très bien fait de m'en parler, je vais m'occuper de la question. Mais d'ici là, je t'enjoins au plus grand secret sur le sujet. Je ne veux pas que se répande un bruit qui après tout pourrait bien être dénué de fondement et qu'il en sorte un scandale. C'est compris ? Gare à toi si ce bruit se répandait, si d'autres venaient à l'apprendre par toi."

"Je serai muet comme une tombe, évêque Wilibert." proclama le doyen solennel et il reprit sa route en trottinant.

Il lui fallait voir ce prêtre Liutplold... lui parler de sa prétendue concupiscence... oui, lui dont tout l'être brûlait de désir pour le beau Waldemar ! Il ne pouvait accuser Liutpold sans s'accuser lui-même. Et par ailleurs il ne pouvait pas être hypocrite, en admettant que l'accusation du doyen était fondée, au point de punir le péché de cet homme en absolvant le sien. D'ailleurs il ne pouvait pas approuver un péché : n'était-il pas l'évêque, le berger du troupeau que Dieu lui avait confié par le biais de l'Eglise et par la volonté de l'Empereur ?

Troublé, Wilibert revint sur ses pas et rentra dans la cathédrale. Il s'agenouilla devant le grand crucifix suspendu au-dessus du grand autel et il pria... Ce qu'il ne faisait plus depuis des années, bien qu'il soit à présent homme d'Eglise.

"Seigneur, si tu nous as créés, pourquoi nous as-tu donné cette impulsion charnelle que tu as rendue à la fois si aigüe et si douce ? Es-tu un père cruel au point de donner à tes fils une table pleine des plus délectables mets tout en leur interdisant d'y prendre place pour manger ?

"Si tu nous as créés par amour, pourquoi nous imposes-tu tant de souffrances ? Et si nous avons le front de goûter ce que tu as dressé pour nous, pourquoi nous en punis-tu ? Est-ce vraiment ta loi qui nous impose tout cela, ou n'est-ce que la cruelle invention des hommes à qui tu as confié ton Eglise ?"

Wilibert soupira longuement, puis il poursuivit : "Et Toi, là-haut, tu gardes le silence, tu ne réponds pas... Es-tu si indifférent à nos questions, à nos doutes ? Moi je suis professeur, et à ce titre je réponds toujours à mes étudiants, en ce que je sais et comprends. Alors, Toi qui es omniscient, pourquoi ne me réponds-tu pas ?"

Wilibert se leva, monta jusqu'à l'autel, ouvrit au hasard le lourd livre des Saintes Écritures et lut à haute voix les premières lignes de la page de droite :

"Il m'a menée au cellier,
et la bannière qu'il dresse sur moi, c'est l'amour.
Soutenez-moi avec des gâteaux de raisin,
ranimez-moi avec des pommes,
car je suis malade d'amour.
Son bras gauche est sous ma tête
et sa droite m'étreint !" [NdT: Ct ":4:6]

Wilibert écouta ces mots résonner sous les antiques voutes et dans son cœur et il dit : "Est-ce là ton oracle, Seigneur ? Si c'est le cas je t'en remercie. Si je me trompe pardonne-moi !"


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