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histore originale par Andrej Koymasky


LA VIE À NASHVILLE CHAPITRE 5
AVEC ALEX ET PUIS, MALHEUREUSEMENT, SANS LUI

Nous recommençâmes à faire l'amour. Après nous être caressés et embrassés pendant un moment, Alex me dit en riant : "Cette fois, le roi de c¦urs est venu à toi, et à moi, la reine de c¦urs..."

"Comment il te plaît d'être pris, Alex ?"

"Je me couche sur le ventre et tu viens sur moi. Ça te va ?"

"Comme tu le veux..." lui dis-je.

Je le préparai avec de la salive puis je me couchai sur lui et je poussai en bas... J'entrai en lui très aisément rien qu'avec le seul poids de mon corps. Quand je lui fus tout dedans, il fit palpiter fortement son anus.

"Allez, Luca, fais une bonne chevauchée !" dit-il en tournant la tête sur le côté et en me souriant de façon invitante.

Oui, j'en avais vraiment envie, et même besoin. Je commençai à lui marteler dedans, de haut en bas, avec une vigueur déterminée. Alex sembla apprécier ma monte vigoureuse. À chacune de mes fentes il poussait en haut son beau cul pour donner plus de force à mes coups. Il gémissait à voix basse et chaude, m'incitant... même si j'en n'avais pas vraiment besoin. J'ai aimé la façon dont il se remuait sous moi, comme il accompagnait chacun de mes mouvements pour me donner et recevoir le maximum du plaisir de cette chevauchée.

Je pensais qu'on comprenait qu'il était un gars avec beaucoup d'expérience. Je ne durai pas beaucoup dans cette gymnastique si agréable, j'étais trop excité, donc après peu de minutes, je déchargeai en lui gémissant pour l'intensité du plaisir.

Nous nous détendîmes à nouveau et nous bavardâmes un peu. Quand je regardai l'horloge à ma grande surprise je vis qu'il était déjà cinq heures du matin. Je ne m'étais pas du tout rendu compte qu'il était passé tellement de temps. Nous éteignîmes la lumière et bavardâmes encore un peu, en restant à demi enlacés, tant que nous nous glissâmes dans un beau sommeil tranquille et réparateur.

Quand Alex me réveilla, il était trois heures de l'après-midi. Dehors, il était en train de neiger et tout était déjà blanc.

"As-tu faim ?" me demanda-t-il.

"Un peu..."

"Que faisons-nous, on attend jusqu'au dîner ou nous descendons maintenant et on mange un casse-croûte ?"

"Pour moi, on pourrait aussi bien attendre le dîner, mais je voudrais boire un café."

"Alors, habillons-nous et descendons." me dit Alex, mais au lieu de descendre du lit il me prit entre ses bras et m'embrassa avec passion.

Quand je repris mon souffle, je lui dis : "Si tu fais ainsi, Alex, je ne vais pas descendre, mais je vais recommencer à faire l'amour avec toi !"

"Pas mal du tout... Je préfère une bonne baise avec toi à un bon café..."

Nous avons donc recommencé à faire l'amour.

Quand nous sommes descendus pour le dîner, nous avons décidé d'aller à un petit restaurant derrière la Capitol Hill. A peine étions-nous garés et en train d'aller vers le restaurant, qu'une voiture s'arrêta à côté de nous.

"Hey, Alex, où as tu disparu tous ces jours-ci ? Nous voulions passer ces fêtes avec toi... Tous les amis se demandaient où tu étais. Nous avons aussi essayé de t'appeler à la maison, mais personne ne répondait..."

"Oh, j'ai eu un soudain engagement de travail." répondit Alex en haussant les épaules, mais en jetant un regard vers moi.

"Tu travailles trop, Alex. Tu devrais jouir plus de la vie... Eh bien, fais nous savoir quand t'auras un peu de temps libre qu'on se voit,. Les autres amis demandent toujours après toi, tu le sais. Bon, salut, alors."

Lorsque ses amis furent repartis, je lui demandai : "Mais ne m'avais tu pas dit que t'étais tout seul ?"

Il sourit avec un soupçon d'embarras : "C'était un mensonge... Je voulais être seul avec toi... J'espérais pouvoir te séduire..."

"Eh bien, tu l'as fait en plein ! Mais tu es un gros menteur !" lui dis-je en plaisantant, mais reconnaissant qu'il ait dit ce mensonge à ses amis pour être avec moi.

"Tu ne me pardonnes pas ce mensonge ?" me demanda-t-il avec un sourire espiègle.

"Non ! A moins que, pour te faire pardonner, tu passes aussi cette nuit avec moi et tu fasses à nouveau l'amour avec moi."

"Je tiens trop à me faire pardonner par toi, Luca... donc je l'accepte," dit-il avec son air espiègle.

Ainsi commença ma relation avec Alex.

Les travaux dans mon nouveau complexe résidentiel se déroulaient très rapidement. Après le bâtiment A, commencèrent les travaux sur les autres bâtiments. À l'été 1974, le complexe entier était terminé et prêt à être habité. J'embauchai quatre personnes, deux femmes et deux hommes pour faire fonctionner le complexe. L'une des femmes, Margie, tenait la comptabilité et l'administration. Jennifer supervisait le nettoyage de tous les escaliers et les couloirs et gérait le remplacement des filtres des climatiseurs dans les appartements et le nettoyage de ceux-ci lorsque le locataire changeait.

Puis, il y avait Ross, le jardinier, qui s'occupait des petits parterres de fleurs autour du complexe, de raser l'herbe et tailler les arbres dans la pelouse intérieure, et qui prenait soin aussi du bout de bois qui faisait partie du complexe, ainsi que du nettoyage du ruisseau. Enfin il y avait Brion qui était un peu électricien, un peu ferblantier et qui prit en charge l'entretien général, la salle de lavage et la piscine, parfois aidé par Jennifer ; parfois Brion donnait un coup de main à Ross.

Je m'installai enfin dans l'appartement A1, qui était à l'étage au-dessus des pièces des bureaux. Je le fis meubler d'une manière très sobre, moderne et fonctionnelle, avec toutes les commodités et avec un lit double très accueillant... et je pus enfin inviter Alex à y venir avec moi pour vivre ensemble.

Contrairement à ce que je pensais, Alex n'accepta pas immédiatement. Il me dit qu'il ne savait pas comment le justifier qu'il allait vivre avec un homme...

Cinquante et un des cinquante-six appartements furent loués dans seulement les deux premiers mois après l'ouverture du complexe et, enfin, tout commença à rendre. Dans l'entre temps, j'avais aussi vendu trois des quatre restaurants et même les sept appartements en ville, donc mes comptes en banque ont commencé à monter à nouveau...

Enfin, en avril 1975 Alex, en profitant du fait que les siens avaient décidé de déménager de façon permanente dans l'Oregon, décida d'emménager avec moi. Je lui proposai aussi de travailler pour moi, mais il préférait continuer à travailler pour son architecte sur le chantier : ça lui plaisait trop.

La route qui se terminait devant le bâtiment A, fut construite, la Markus Drive. çà et là, j'ai vu commencer les travaux pour la construction des premières maisons unifamiliales. Avant la fin de 1975 je vendis également mon dernier restaurant.

À l'été 1976, nous avons passé nos premières vacances ensemble. En juillet, nous avons visité le Japon pendant trois semaines : c'était mon cadeau pour son vingt-sixième anniversaire. Nous avons visité Okinawa, Kyoto, Ise, Nagoya et escaladé le mont Fuji. Ensuite, nous avons visité aussi Tokyo, Sendai et Sapporo... tout le Japon de bout en bout. Alex et moi avons vraiment aimé dormir dans les ryokan, c'est à dire dans les auberges traditionnelles japonaises.

Je suis sûr que Alex était vraiment amoureux de moi pourtant parfois, surtout s'il était absent pendant quelques jours pour une raison quelconque, il avait aussi quelques aventures supplémentaires. Mais étant un gars très sincère, il ne me les a pas cachées. Au début il m'en parlait avec une certaine crainte, non pas car il craignait ma colère ou ma mauvaise réaction, mais par peur de me faire sentir mal.

Je lui dis que pour moi la seule chose vraiment importante était qu'il m'aimait et qu'il restait avec moi... Ce n'est pas que je l'encourageais à le faire, bien sûr, mais vraiment je n'étais pas jaloux. En tout cas, il n'a jamais été avec des autres quand nous étions ensemble.

Pour ma part je n'ai jamais eu aucune aventure pendant toute la période où je me trouvais avec lui, non pas tant parce que je m'imposais de ne pas en avoir, mais simplement parce que vraiment, en l'ayant lui, personne d'autre ne m'intéressait.

Je crois que Alex, quand il était loin de moi, ne savait pas résister à la tentation. Probablement qu'il avait une sexualité très vive, contrairement à moi. Mais quand il était avec moi, il ne voulait pas me faire sentir mal. Il comprenait, je pense, que si je pouvais facilement lui pardonner s'il avait du sexe avec un autre quand nous étions éloignés, en voyage séparément, cela m'aurait rendu malade de savoir que, à Nashville, il était allé faire l'amour avec quelqu'un d'autre au lieu d'avec moi.

Mais malheureusement, ses aventures impromptues eurent une conséquence que dans ces ans aucun d'entre nous ne connaissait encore : un jour il découvrit être séropositif. On ne parlait pas encore du Sida comme on le fait maintenant, à l'époque, presque personne ne prenait pas de précautions. Personne ne parlait alors des rapports sexuels protégés. Le maximum qu'on risquait, était la syphilis ou la gonorrhée, ou d'autres maladies sexuellement transmissibles, cependant, normalement, avec une seule injection, on pouvait facilement les éliminer.

Alex, un jour, remarqua des symptômes étranges, des petites choses, alors il décida de faire quelques tests et ainsi il découvrit être séropositif. La nouvelle le détruisit. Il rentra chez nous pâle et tremblant, m'annonça la nouvelle et se mit à pleurer. Je l'ai serré dans mes bras et j'ai pleuré avec lui. Il me demanda de faire des analyses immédiatement, moi aussi : il était terrifié par l'idée d'avoir pu m'infecter.

Je suis allé les faire et dans mon c¦ur, je ne savais même pas si je devais espérer être séropositif moi aussi ou non. Si je l'avais été, il m'aurait semblé de partager plus profondément ses problèmes, d'être à côté de lui contre vents et marées. Mais si je l'avais été, il aurait eu un trop grand remords... Quoi qu'il en soit, je suis allé faire l'analyse, me sentant très serein et prêt à accepter n'importe quel résultat.

Je ressortis négatif...

Alex était détruit et ne voulait plus faire l'amour avec moi, de peur de m'infecter. Il se sentait fini. Mais je l'ai forcé à venir avec moi chez le médecin qui l'avait pris en soin pour nous faire expliquer exactement quelles étaient les précautions que nous devions prendre et finalement on réussit à le convaincre d'utiliser des préservatifs et de continuer à me faire l'amour. Et aussi de suivre sérieusement les soins médicaux qu'on pouvait avoir dans ces premières années.

Mais, malheureusement, quelque chose s'était éteinte en Alex, il n'avait plus en lui l'envie de vivre. Malgré tout mon amour, ma proximité, mon affection, je n'ai pas pu lui redonner le moral. Il commença à avoir complications sur complications, à entrer et sortir de l'hôpital. Il était de plus en plus mince et de moins en moins déterminé à vivre.

Je l'assistais du mieux que je pouvais, j'essayais de lui faire avoir les meilleurs soins, les meilleurs médecins, les derniers médicaments... Mais, malheureusement, le meilleur remède est la volonté de vivre, et celle-ci était tout à fait absente.

Dans les derniers moments de sa vie, en moi, je le conjurais de vivre, de ne pas me laisser... A l'intérieur de moi, je hurlais, je pleurais, en essayant de ne pas le lui montrer, en essayant de lui donner mon sourire, mon amour... de lui faire sentir qu'il n'était pas seul... mais en vain.

Ainsi, finalement, en novembre de 1983, alors que je tenais sa main, il rendit son dernier soupir dans une chambre de l'hôpital Vanderbild...

Il avait beaucoup souffert ces derniers jours, mais j'avais l'impression qu'il était mort paisiblement. J'espérais que c'était mon amour qui lui avait donné cette sérénité finale, qui lui avait donné un peu de soulagement.

Je l'ai pleuré pendant des jours, des semaines, des mois. Je me demandais pourquoi la vie était si cruelle avec moi, pourquoi elle m'avait enlevé, une après l'autre, les deux seules personnes que j'avais aimées, que j'aimais.

Je continuais à m'occuper du complexe à la recherche d'un peu de soulagement dans le travail. Mais la pensée de Mauro, puis d'Alex, ne m'abandonnait jamais, et me faisait terriblement mal.

La mémoire des plus beaux et plus doux moments que j'avais vécus avec eux, au lieu de m'apporter du soulagement, semblait m'opprimer d'une manière impitoyable, car ils semblaient rendus vains par la pensée de leur mort. Parfois, il me semblait presque qu'il me manquait le souffle, tellement je souffrais à me rappeler les meilleurs moments que j'avais passés avec eux...

Je me demandai que faire de ma vie. Après une disgrâce, on a l'habitude de dire que la vie continue, et je savais rationnellement qu'il en était ainsi, que c'était vrai. Mais quand on est plongé dans la douleur, l'espoir, même s'il n'est pas tué, est complètement voilé. Comme dans un jour de brouillard épais : tu sais que la rue est là, quelque part, qu'il y a des carrefours et des intersections, que quelque part il y a aussi un panorama, beau, ample peut-être, mais tu ne peux pas voir quoi que ce soit... Tu ressens seulement un sentiment de vide, de perte, d'incertitude, de futilité...

Parfois, je me surprenais à regarder le complexe « Oxford Creek Apartments and Duplexes », dont j'avais été si fier, qui m'avait semblé si beau dans le passé, et je me demandais quel sens il avait, quelle valeur il pouvait avoir... maintenant il me semblait seulement une machine froide pour faire de l'argent, un « objet sans âme ».

Pourtant, je me rappelais bien tout l'enthousiasme avec lequel Alex y avait travaillé, et je pensais que, après tout, ce complexe de bâtiments était un peu comme un monument à mon Alex.

Ces émotions contradictoires m'accompagnèrent pendant assez longtemps, jusqu'à ce que peu à peu une sorte de calme, une sorte de calme étrange et vide s'installe en moi. Le désespoir que j'avais senti dans les premiers jours après le départ d'Alex n'était maintenant plus là, mais il n'y avait même plus l'espoir qui est le moteur de la vie.

Je me laissais vivre au jour le jour, ne sachant pas de quel côté mon avenir me conduirait, ce que l'avenir pouvait me réserver. Il s'ensuivit en moi une période d'apathie. Même ma vie sexuelle s'était brusquement interrompue, et il me semblait ne même plus ressentir aucune stimulation sexuelle.

D'une certaine façon, j'avais aussi arrêté de vivre : j'étais seulement en train de végéter. Même si je voyais un beau garçon celui-ci ne suscitait en moi aucune émotion, n'éveillait pas en moi le moindre désir.

Parfois, je reprenais en main les albums où j'avais rassemblé des photos de Mauro et ceux avec les photos d'Alex et en les feuilletant je pleurais à nouveau. Ce n'était peut-être plus un cri désespéré mais, un cri du fond du c¦ur, affligé... Maintenant, en écrivant ces lignes, je me demande si je pleurais plus sur eux et sur leur mort prématurée ou sur moi-même et sur ma solitude... je pleurais peut-être soit sur une chose soit sur l'autre, qui sait.

Environ six mois après la mort d'Alex, j'ai essayé d'aller dans une boîte de musique country comme le Printer's Alley ou au Bluebird Café, à l'Ace of Clubs, pour me distraire un peu, mais tout semblait vide et inutile et même la gaieté un peu bruyante des autres clients me semblait inutile et vide. Je voyais des jeunes couples qui étaient à demi enlacés, des couples qui flirtaient et je me demandais s'ils s'aimaient vraiment, si vraiment aussi leur amour avait un sens, une valeur...

Je ne sais pas si j'étais en train de devenir plus un pessimiste ou un cynique, il est parfois très difficile de lire en soi-même. Une chose était sûre, j'étais absolument vide et, autour de moi, tout me semblait inutile et sans valeur.

J'avais seulement quarante-deux ans et pourtant je me sentais incroyablement « vieux », il me semblait que ma vie était finie. Parfois, j'espérais ne pas avoir à vivre trop longtemps. Je n'ai jamais pensé au suicide, parce que ça a toujours été quelque chose d'inconcevable pour moi, mais j'espérais mourir bientôt.

La seule chose qui me restait en partie et qui m'envoyait encore vers l'avant, et où je m'étais donc plongé, était la gestion du complexe et parfois j'allais aider le personnel, en particulier le jardinier Ross quand il prenait soin de la forêt qui semblait la partie la plus belle du complexe entier : on y jouissait d'une paix qui me faisait du bien.

Ross était un homme silencieux et un travailleur acharné malgré son âge, et manifestement il aimait son travail. Dans le bois, je voyais souvent des écureuils, ainsi que divers types d'oiseaux et d'autres animaux sauvages et Ross connaissait le nom et les habitudes de chacun, et les petits animaux semblaient ne pas avoir peur de notre présence.

Entre une chose et une autre, pour le meilleur ou pour le pire, les jours s'écoulaient, mais la nuit, quand je me couchais dans mon lit, je le sentais trop grand et si vide... Parfois, je me réveillais en pleine nuit et à la lumière qui filtrait entre les lames du store vénitien, je regardais presque avec étonnement la place vide à côté de moi...

Je continuais à dormir sur mon côté du lit, laissant vide la place où dormait habituellement Alex. Ce n'était pas un choix conscient, j'étais simplement habitué ainsi et je ne changeai pas mes habitudes. Mais de cette façon cet endroit vide, ne faisait que renouveler la sensation de solitude qui avait envahi mon c¦ur et mon âme.

Quand vint la période des vacances, je ne suis allé nulle part, et je préférais remplacer mon personnel, travaillant à sa place pendant que l'un après l'autre ils prenaient leurs vacances : je n'aurais pas su où aller, quoi faire, donc je préférais rester là.

Lorsque on fermait les bureaux de mon complexe, d'habitude j'allais me promener dans mon bois, de sorte que peu à peu, j'en connus tous les coins, chaque arbre et chaque buisson. Parfois, je restais simplement assis là, sans rien faire.

En donnant un coup de main dans les bureaux, peu à peu je connus tous les locataires de mon complexe : il y avait des gens de toutes sortes, même si en grande majorité jeunes. Environ soixante pour cent étaient des « caucasiens » comme on définissait les blancs aux États-Unis, vingt-cinq pour cent des noirs ou « afro-americains », dix pour cent des « latins », la plupart Mexicains, et un cinq pour cent des asiatiques...

Au moins un tiers des personnes qui vivaient dans mon complexe étaient des célibataires, même s'ils avaient souvent des « invités » qui s'arrêtaient chez eux pendant plusieurs jours ou, surtout, pour plusieurs nuits. Il y avait des couples nouvellement mariés et les familles avec de jeunes enfants, et aussi beaucoup d'adolescents. Le roulement des locataires était assez fort, en particulier chez les personnes seules ou dans le cas des familles plus nombreuses.

Dans l'ensemble, c'était une petite communauté tout à fait tranquille, et pendant la journée la plupart d'entre eux étaient au travail ou, les petits et les adolescents, à l'école, donc très peu d'habitants restaient dans les appartements. Tous avaient la voiture et pendant le jour on en voyait peu garées devant les bâtiments. Ce n'est que le soir que presque toutes les places de stationnement étaient occupées.


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