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histore originale par Andrej Koymasky


AU TEMPS DES DIEUX CHAPITRE 1
Males et femelles excommuniés,
vont à l'enfer, prisonniers

Avant que Girgenti ait été rebaptisée Agrigente, dans les montagnes du nord-est, non loin de Castrofilippo vivait Nardu (Leonardo) Piazza, surnommé Coquelet. Resté orphelin à un âge précoce, il avait été élevé pendant un certain temps par une tante veuve et sans enfants. Puis la tante était retournée à son créateur, et à quatorze ans Coquelet commença, pour survivre, à aider les bergers dans les montagnes, obtenant en échange un abri, une peau de mouton pour dormir et se protéger contre le froid, du pain et du fromage, et aussi quelques vieilles robes en cuir de chèvre pour se couvrir.

Il travaillait principalement pour les Pipitone, une grande famille qui possédait plusieurs troupeaux, une des plus riches familles de la région... si par riches on entend qu'ils possédaient une grande maison en pierre dans Castrofilippo, qu'ils n'avaient jamais manqué un repas dans leur vie, et que les femmes de la maison pouvaient se permettre d'acheter des pièces de tissu au colporteur avec lesquelles, en plus de la toile qu'elles tissaient à la maison, elles pouvaient couper et coudre des vêtements décents pour toute la famille.

Les hommes prenaient soin des troupeaux, de la traite, de la tonte, et de la fabrication du fromage. Les femmes prenaient soin de la maison, de faire pousser des légumes, de préparer de la nourriture, de filer et tisser. Les vieillards étaient responsables de la vente du fromage, de la laine brute ou filée, de quelques agneaux, et d'acheter ce dont on avait besoin à la maison : l'argent passait seulement dans leurs mains.

Les plus jeunes parmi les nombreux frères, cousins, et neveux, étaient tous répartis entre les différents troupeaux. Parfois, leurs pères allaient vérifier ou chercher le troupeau pour la tonte. Par conséquent les jeunes passaient plusieurs mois sur les basses montagnes pour soigner leurs troupeaux, en groupes de deux, trois, quatre au plus, totalement isolés du reste du monde, en compagnie des brebis et du précieux chien de berger qui leur permettait de maintenir uni le troupeau. À tour de rôle, l'un d'eux descendait afin d'amener la traite du lait frais à un point convenu où l'un des Pipitone adultes, avec la charrette tiré par un âne, passait une fois par jour pour ramasser les bidons pleins et y laisser les vides.

C'était Jachet, c'est à dire Giacomo Pipitone, un garçon de vingt ans de petite taille et trapu, qui avait décidé de prendre Coquelet, pas tellement pour traiter le troupeau, car lui, avec son cousin de vingt-cinq ans Salvatore Pipitone, dit Cancanier, car il était bavard, et l'autre cousin Merdesèche de vingt-deux ans, c'est à dire Antonino Aiello, étaient suffisants pour prendre soin du troupeau, mais parce qu'il pensait que Coquelet pourrait travailler pour eux et, surtout, parce que faire des "choses" avec le garçon pouvait être bien mieux que le faire avec une brebis, étant donné que Coquelet avait encore des traits délicats : c'était un joli adolescent.

Coquelet en fait avait, un jour, demandé à Jachet si sa famille avait besoin de deux mains supplémentaires. Jachet en avait parlé avec ses deux cousins et leur avait montré tous les atouts pour le faire monter avec eux et avec le troupeau.

"Il peut aller nous chercher le bois, de l'eau, entretenir le feu pour cuire le repas, porter les bidons de lait au point de collecte, et... faire aussi l'autre chose, lorsque nous en ressentons le besoin." dit Jachet aux cousins.

"Oui, mais l'autre chose que tu dis, il l'a déjà faite, ce Coquelet ? Acceptera-t-il qu'on la lui fasse?" demanda Merdesèche.

"Eh, et qui s'en soucie !" avait rétorqué Cancanier: "Il y a une première fois pour tout le monde, non ? Est-ce que tu as déjà oublié la première fois que ton frère et moi on t'a mis dessous ?"

"Et qui l'oublie, salauds que vous êtes, comment vous avez sauté sur moi cette nuit-là sur le mont Pernice !" dit Merdesèche, essayant de paraître en colère. "Il semblait que vous n'en aviez jamais assez !"

"Eh bien, tu avais un joli petit beau cul, en ce temps là, avant qu'il devienne presque aussi poilu que le cul d'une brebis." dit Cancanier en riant. "Allez, tu ne te plaignais pas !"

"Même si je m'étais plaint, vous n'auriez pas arrêté, vous deux. Et ça ne me plaisait vraiment pas..."

"De toute façon peut importe que ça ne plaise pas à celui qui est dessous ce qui est important c'est le plaisir de celui qui est dessus. Tout le monde y est passé lorsqu'on était des garçonnets, pas vrai ?" dit Jachet en riant. "Si Coquelet ne l'a jamais fait avant, il apprendra, et il apprendra vite. Après tout, le travail c'est nous qui devons le faire, lui n'a qu'à se laisser faire, non ?"

"Et toi, qui t'a fait ta fête, la première fois ? Quel âge avais-tu ?"

"C'est ton frère et Cancanier qui me l'ont faite, tout comme à toi. J'avais juste un peu plus de quinze ans. Ils m'ont pris à la rivière, le Jacono, où on était allé faire sauter les moutons avant de les tondre."

Merdesèche se mit à rire, amusé : "Et ils t'ont fait sauter toi aussi, ce soir là. Et toi, Cancanier ? Qui t'a fait la fête ?"

"Ton salopard de père, Merdesèche. Et pas sur les pâturages. Quand ta petite sœur est née, et que ta mère ne pouvait pas le satisfaire, ton père m'a demandé si je pouvais aller lui donner un coup de main pour installer je ne sais plus quoi dans le séchoir... Mais il ne voulait pas de main, il voulait autre chose !"

Les deux autres se mirent à rire. Cancanier poursuivit : "D'ailleurs, ne savez vous pas ce que disaient les anciens? Une femme pour avoir des enfants, un mouton pour s'enlever le désir, mais un blanc-bec pour jouir le paradis."

"Mais pourquoi, on ne peut pas jouir peut-être avec les femmes ? Tu devrais le savoir, Cancanier, toi qui t'es mariés depuis un an." demanda Jachet.

"Eh, oui que vous pouvez, mais une fois elle a ses règles, et l'autre fois le ventre est trop gros, et elles font plus d'histoires que les moniales... Un blanc-bec peut faire des histoires la première fois, mais après il se la laisse mettre sans problèmes, car il n'a pas les règles, ni n'est susceptible de tomber enceinte."

Ainsi, les trois cousins ont aussi emmené avec eux Coquelet, sur les pentes de la montagne, avec les brebis, les moutons et le chien.

Pendant que le garçon était parti pour ramasser du bois pour le feu, les trois cousins commencèrent à se disputer pour savoir qui devrait le premier faire la fête, ce soir-là, à Coquelet.

"Moi, qui suis l'aîné d'entre vous, j'ai le droit de le faire d'abord." dit Cancanier.

"Oh non! C'était moi qui a eu l'idée de prendre le garçonnet avec nous", objecta Jachet, "donc c'est pour moi la première fois."

"Mais ça fait déjà trois semaines que je dois me contenter de ma main ou d'une brebis. Pas comme vous qui vous êtes enlevé le désir, toi, Cancanier, avec ta femme et toi avec ce garçonnet étranger dont tu m'as parlé." protesta Merdesèche.

"Mais j'ai plus d'expérience que vous deux ensemble, je sais comment convaincre le garçon pour qu'il se laisse faire sans faire des chichi." insista Cancanier.

"Eh, l'expérience ! Moi aussi j'ai de l'expérience, même si je suis le plus jeune." protesta Jachet. "Ce garçonnet du continent, je l'ai eu en un tournemain, non ?"

"Si tu nous a raconté la vérité... Et toi, Cancanier, tu l'as trop grand, ton salami, et comme c'est la première fois pour Coquelet..." dit Merdesèche: "La mienne est plus appropriée, non ?"

"Mais vous, il vous connaît à peine, c'est à moi que Coquelet a demandé de le faire travailler avec nous au pâturage. Moi il me connaît et il me laissera faire sans chichi..." dit Jachet.

"Et nous ne pouvons le faire tous les trois ? Est-ce important qui est le premier, le deuxième ou le troisième, aussi longtemps que nous pouvons le faire ?" proposa Merdesèche.

"Non, c'est un être humain, pas un animal. Pas plus d'un d'entre nous chaque nuit, ne doit le lui faire. Qu'est-ce donc qui se passera si on exagère, il nous laissera tous et s'en ira." déclara Cancanier.

Comme ils ne pouvaient pas se mettre d'accord, à la fin ils ont décidé à la mourre qui prendrait Coquelet la première nuit, qui passerait la nuit après et qui la troisième, et puis ils recommenceraient le tour. Merdesèche gagna, Jachet était le deuxième et Cancanier bon dernier.

Ainsi, lorsque les trois cousins eurent choisi un endroit pour poser leurs peaux et dormir, Merdesèche appela Coquelet.

"Prends ta peau et viens avec moi, Coquelet, car c'est la première nuit que tu passes avec nous au pâturage, et je vais te montrer ce qu'il faut faire pour passer une bonne nuit."

"J'ai déjà passé plusieurs nuits au pâturage avant, je sais ce que c'est !"

"Eh bien, de toute façon, viens, que je vois si tu sais déjà tout... vraiment tout."

"Oui, Tonino Aiello, je viens tout de suite."

"Ils m'appellent tous Merdesèche. Il me semble presque que c'est un autre, si on m'appelle Tonino Aiello."

"Mais tu te fâches pas si on t'appelle comme ça ?" demanda Coquelet étonné et il le suivit derrière un groupe de rochers, hors de vue des deux autres.

"Et pourquoi devrais-je me fâcher ? Un nom n'est qu'un nom." dit Merdesèche après avoir enlevé les pierres et jeté des poignées d'herbe dans les trous pour les remplir. Il étendit sa peau et fit étendre celle qu'il avait donnée au garçon à côté "Ils m'ont donné ce nom quand j'étais un enfant. On allait en chercher pour la mettre dans le jardin pour bien faire pousser les plantes, et j'en rassemblais plus que les autres et j'étais tout content et disais : voici la merde sèche !" lui expliqua le garçon en riant.

"Moi, on m'a appelé Coquelet parce que j'ai grandi avec un long cou, de longues jambes et les cheveux tout droits et on disait que je ressemblais à un coquelet." dit le garçon, avec un sourire timide.

"Maintenant, tu es très bien fait, par contre. Viens ici, garçon." dit-il, en se couchant sur sa peau et lui tendant les bras. Il le tira à côté de lui, posa sa jambe sur les siennes, entoura ses épaules avec un bras en le faisant tourner sur le côté vers lui et avec sa main libre il caressa son petit cul à travers les chiffons.

"Tu veux me la mettre là, ta saucisse, n'est-ce pas ?" demanda le garçon d'une voix basse, mais calme.

"Oui, bravo. Mais quoi, on te l'a déjà mise ? C'est pas ta première fois, Coquelet ?"

"Non, je ne l'ai jamais prise, mais je ne suis pas né d'hier. Je sais que vous les grands vous aimez nous la mettre à nous, les petits. Et quand j'ai demandé à Jachet s'il voulait me prendre avec vous, je savais qu'il était temps que ça m'arrive aussi à moi, il suffisait de voir comment Jachet me regardait, pour le comprendre."

"Baisse tes pantalons, alors, et retourne toi." dit Merdesèche gaiement.

"Tout d'abord laisse-moi voir comment elle est grande." dit le garçon, catégoriquement.

L'autre a défait son pantalon et l'a sortie, déjà à moitié en érection. Coquelet la regarda attentivement.

"Elle est grande... et grandit de plus en plus..."

"La mienne est normale. Cancanier l'a bien plus grande que moi."

"Je peux toucher ?"

"Vas-y, touche la."

Coquelet la toucha, puis l'entoura à pleine main. "Ce n'est pas trop grand ? Suppose qu'elle ne rentre pas, là-derrière..."

"Oh si, elle va rentrer, elle entrera toute entière, tu vas voir. Tourne toi. J'y mets mon crachat et tu verras qu'elle entrera toute seule."

Le garçon tourna son dos à l'autre, qui le prépara avec beaucoup de salive, puis se pencha contre lui et commença à pousser et le tirer vers lui avec vigueur.

Lorsque son trou a commencé à céder, Coquelet sentit un élancement de douleur et gémit : "Aïe, tu me fais mal !"

"Tais-toi, garçon, et ne serre pas, sinon ça va vraiment faire mal. Ne pleurniche pas comme une petite fille."

"Mais ça me fait un peu mal..." murmura le garçon. "Je crois que tu l'as trop grande, je te l'avais dit."

"Mais tu verras qu'elle entrera toute dedans..." haleta le garçon, de plus en plus excité. "Tous les garçonnets la prennent là par les garçons plus grands, tu savais ça, non ?"

"Oui, je le savais, mais je ne savais pas que ça pouvait faire si mal..." se plaignit le garçon.

"Seules les premières fois, et seulement si tu serres. Tous on s'est habitué, moi aussi gamin je me suis habitué à me faire mettre là-bas, et tu t'habitueras toi aussi, sois tranquille, et aussi à en prendre de bien plus grandes que la mienne." dit-il, en continuant à pousser avec une vigueur croissante.

Le trou vierge de Coquelet soudainement céda et Merdesèche lui en glissa à l'intérieur une bonne moitié, en poussant un cri étranglé de triomphe, qui se superposa au faible gémissement de douleur du garçon. Sans attendre, le jeune pasteur donna une autre forte poussée de son bassin et la plongea toute dedans ; Coquelet gémit à nouveau.

Merdesèche haletait lourdement et jouissait de la chaleur intense de l'étroit canal palpitant qui enveloppait son membre. Puis, en tenant fermement le garçon, il commença à lui pilonner l'intérieur avec un bon rythme, fier d'avoir soumis, le premier, ce garçon au corps toujours aussi doux et tendre que celui d'une fille.

Coquelet subissait, les yeux mouillés de deux larmes qui ne voulaient pas sortir, ses yeux fermés, presque en retenant son souffle, pour ne pas se laisser vaincre par la douleur. Après quelques élancements atroces, la douleur était maintenant sourde et continue, mais Coquelet réalisa presque avec étonnement, qu'elle devenait supportable. Son corps, après la douloureuse surprise initiale de l'intrusion dure et massive, se relaxait lentement, et maintenant la douleur diminuait davantage.

Il sentait les muscles du corps de Merdesèche glisser contre son corps, il en sentait le souffle fort, presque haletant, et à chaque coup l'un poussait un faible geignement, et l'autre un court gémissement. Puis il sentit que le garçon derrière lui accélérait son rythme vigoureux, et sa respiration était encore plus rauque, basse et irrégulière, soudain il le sentit se raidir comme s'il devenait de pierre, le sentit trembler, les bras de l'autre le serrèrent frénétiquement contre sa poitrine et son ventre, l'empêchant presque à respirer et la dure lance de chair frétilla là dedans trois, quatre, cinq, six fois. Et enfin Merdesèche se détendit tout à coup émettant un long soupir tremblant et presque gargouillant.

Pendant quelques instants, les deux restèrent là, immobiles tous les deux, et puis le jeune homme se glissa hors de lui, il laissa échapper un faible soupir satisfait et murmura : "Rhabille-toi, maintenant. J'ai bien joui, Coquelet ! T'es bien serré et chaud comme un four. J'ai bien aimé."

Le garçon remonta son pantalon en cuir et il attacha les lacets sur les côtés. Il se tourna vers l'autre, qui avait un sourire bête, satisfait sur les lèvres. "Je n'ai pas tellement aimé." dit-il en faisant la moue.

"C'est ceux qui la mettent qui doivent aimer. Ceux qui la prennent doivent juste s'y habituer. Quand tu seras grand, ça sera à toi de la mettre à un autre, et t'auras ta revanche. C'est comme ça que les choses se passent. Nous sommes tous passés par là, et c'est ainsi qu'on devient un homme, tu ne savais pas ?" dit l'autre, en fermant à son tour son pantalon.

"Mais pour toi, la première fois ça t'a fait du mal ?"

"Et qui s'en souvient ? Peut-être que oui, mais je n'en ai pas fait un drame."

"Je n'ai pas fait un drame non plus." protesta le garçon. "Même si tu me faisais mal."

"Tu vas t'y habituer, tu t'habitueras. Demain soir, tu la prendras par Jachet et la nuit après par Cancanier. Il l'a plus grande que la mienne et que celle de Jachet, mais tu vas voir que tu la prendras dans ton doux petit cul sans trop de problèmes."

"Et après Cancanier, vous allez me laisser tranquille ?" demanda le garçon.

"Non, après c'est à nouveau mon tour. Ça fait partie de tes tâches ici, nous te donnons quelque chose à manger, non? Toute personne qui ne travaille pas ne mange pas, tu ne sais pas ?"

"Et quoi, ce que je fais pendant la journée ce n'est pas du travail ?"

"Mais ça nous le faisions bien par nous mêmes, sans avoir besoin de te prendre avec nous, non ?"

"Et vous pouvez même vous la mettre dans le cul entre vous, alors ?"

"Non, maintenant nous sommes grands, nous. Les grands ne la prennent pas dans leur cul."

"Et quand est-ce que je deviendrai grand, moi aussi ?"

"Eh bien, dans quelques années, Coquelet. Encore deux années ou trois, tu te mettras un garçonnet sous toi aussi. Et puis, quand tu sera encore plus grand, tu mettras une femme sous toi..."

"Mais Cancanier est marié, alors pourquoi il veut me mettre dessous moi aussi ? Il a une femme à se mettre dessous, non ?"

"Mais il ne l'a pas ici, non ? Un homme ne peut pas faire sans. D'ailleurs, ne connais-tu pas le proverbe des anciens," demanda Merdesèche, en se rappelant les paroles de son cousin, "qui dit que la femelle est faite pour avoir des enfants, le brebis est faite pour se défouler, mais un garçonnet est fait pour jouir ? Et l'autre adage qui dit que les garçons et les filles, si ils le font sans être mariés, sont excommuniés et vont en enfer comme des prisonniers ? C'est pour cette raison que nous les garçons le faisons avec vous les garçonnets, non ?"

"Ça me fait toujours un peu mal, quand je bouge..."

"Et alors ne bouge pas, tu verras que ça va passer." dit l'autre, et il se tourna pour dormir.

Coquelet ne put pas s'endormir tout de suite. Il pensait que cela lui convenait, cependant, être mis dessous de cette façon, car au moins il mangeait très bien : les bergers partageaient tout avec lui, même la bouteille de vin. C'était la première fois qu'il buvait du vin, et c'était bon ! Et puis Jachet lui avait promis quelques vêtements, parce que les siens tombaient en morceaux et il n'y entrait presque plus.

Puis il pensa qu'il avait aimé, quand il avait pris dans sa main la saucisse de Merdesèche. Elle était forte, chaude, douce... La sienne n'était pas encore si grande, mais elle grandissait, ainsi que son corps. Il entendit la respiration régulière de l'autre et se rendit compte qu'il s'était endormi. Puis il mit la main dans sa culotte et se donna tant de plaisir, qu'il déchargea contre la peau de son pantalon. Peu après il s'endormit lui aussi.

Le lendemain, il trotta tout le temps pour faire ce que les autres lui ordonnaient de faire. Peu à peu la douleur s'affaiblit.

"Comment ça a été avec Coquelet, hier soir ?" demanda Jachet à son cousin.

"Il a été bon. Il était bien serré et chaud." dit Merdesèche tranquillement.

"Il a fait des histoires ?"

"Peu ou rien. Il est rusé, le garçonnet, il avait compris que tu lui avais dit de venir avec nous parce que nous voulions le mettre dessous. Il dit qu'on en parle entre les garçons de ce sujet. Un peu comme ça nous est arrivé, non ? Ouais, c'était bien serré et chaud."

"J'ai bien envie de l'emmener quelque part et de me le mettre dessous avant ce soir. Je ressens une telle envie en moi..."

"Mais non, Jachet, attends jusqu'à ce soir, que la douleur lui passe un peu. On ne s'habitue pas si vite. Mais dis-moi, tu m'as pas encore dit comme t'as fait pour te mettre ce garçonnet étranger dessous..."

"Et bien... dans la soirée, j'allais pisser derrière le mur de l'auberge, tu sais où, non ? Eh alors lui aussi est arrivé pisser là derrière, à côté de moi, et il me la regardait, me la regardait, et je lui ai donc demandé s'il aimait ma bite et s'il voulait la toucher. Alors il s'est approché de moi, l'a prise en main, puis se pencha et me la prit dans sa bouche..."

"Ih ! Vraiment il l'a fait ? Comme Agnelet dit que les putes à Girgenti le font ?"

"Eh, c'est bien vrai. Et il suçait comme un agneau suce les mamelles de la brebis."

"Et tu aimais à te la faire sucer ? Était-ce bon ?"

"Et comment ! Là, il était très bon à le faire avec sa bouche, oui. Et après un certain temps, je lui ai touché son petit cul et le tripotait et lui demandai si par hasard il la voulait là aussi, et il a immédiatement dit oui, certainement, qu'il aimait beaucoup la prendre là..."

"Qu'il aimait beaucoup ? Il a dit vraiment ça ? Mais c'était une femmelette ?"

"Eh bien, peut-être, qui sait... Puis il laissa vite tomber son pantalon et s'appuya des mains contre le mur et il avait un joli petit cul qui ressemblait à une pêche mûre..."

"Il était étroit ?"

"Pas du tout. Je lui suis entré dedans comme une lame dans l'eau... Et plus je lui battais dedans, plus il l'aimait. Et il m'a dit de lui taper dedans dur et rapide et il se masturbait et il était plus heureux que si je lui avais donné des pâtes d'amande..."

"Et tu la lui as mise une seule fois, à ce garçonnet ?"

"Non, je l'ai fait tous les soirs pendant trois jours jusqu'à ce que son père s'en aille. Il était déjà là à m'attendre et il semblait heureux comme une palourde quand il me voyait arriver. Avant il me la suçait pendant un moment, puis il se tournait, il baissait son pantalon et s'appuyait contre le mur, et alors je commençais à battre le tambour..."

"Et tu n'aurais pas pu me le dire avant, que j'aurai peut-être pu lui donner un petit coup aussi ?"

"Eh, et qui pensait à toi, alors ?"

Dans la soirée, après avoir dîné tous les quatre ensemble se passant la petite gourde de vin, les trois cousins se mirent à chanter les chants traditionnels des bergers. Coquelet vit que, tout en chantant, Jachet ne le quittait pas des yeux, puis il se souvint que Merdesèche lui avait dit que cette nuit c'était le tour de Jachet.

Les yeux du jeune berger brillaient comme s'ils reflétaient une flamme, même si le feu sur lequel ils avaient préparé la nourriture était maintenant seulement des braises. Après un certain temps Jachet se leva et fit un geste de la tête vers le garçon.

Comme la nuit précédente, ils préparèrent le terrain pour étaler les peaux. Le jeune berger s'assit et fit un geste au garçon de s'asseoir à côté de lui. Coquelet obéit. Il remarqua que maintenant le cuir souple du pantalon du jeune homme s'était soulevé comme une tente.

Jachet mit sa main dans le pantalon du garçon, derrière, et pelota son petit cul, et lui dit: "Sors-la moi, Coquelet, j'ai bien trop attendu."

Le garçon obéit, défit les lacets de côtés du pantalon et de l'autre sortit le membre déjà dur. Il le prit dans sa main. Elle était environ grosse comme celle de Merdesèche.

"Une fois, tu sais, un garçonnet comme toi, me l'a embrassée et l'a prise dans sa bouche pour bien la préparer, avant de la prendre là-bas. Pourquoi ne le fais-tu pas toi aussi ?" proposa Jachet.

Coquelet le regarda d'un air surpris et secoua la tête : "Non, de là vient la pisse, je ne suis pas fou ! Si tu veux me la mettre dans le cul c'est d'accord, mais quelque chose d'aussi sale je ne le fais pas. Non."

"À ce garçonnet... ça lui plaisait beaucoup. Peut-être que toi aussi, si tu essayes, tu vas l'aimer."

"Non, non. Juste à penser à quelque chose comme ça, me rend malade. Dans le cul, oui, mais même pas mort dans la bouche !"

"Dommage. Baisse ton pantalon, alors."

Coquelet poussa un silencieux soupir de soulagement quand l'autre n'insista pas davantage. Il laissa tomber son pantalon. Jachet le plaça à quatre pattes et se mit à genoux derrière lui. Il essaya de le pénétrer.

"Pas comme ça ! Mets-y de la salive !" dit Coquelet en fronçant les sourcils.

Jachet arrêta et fit ce que le garçon lui avait dit, puis il l'attrapa par la taille et essaya à nouveau de le pénétrer. Il semblait qu'il n'y arrivait pas. De temps à autre il donnait une tape au petit cul du garçon, pour le faire se détendre.

Les deux autres cousins, qui étaient restés bavarder tranquillement au coin du feu, entendaient le bruit des claques et, imaginant ce que ce bruit était, ils eurent un petit rire.

Enfin, après plusieurs tentatives, Jachet réussit à vaincre la résistance de l'orifice du garçon et commença à envahir l'étroit canal avec une série de coups puissants, retenant son souffle. Même Coquelet avait cessé de respirer, en essayant de ne laisser s'échapper aucune plainte. Jachet quand il sentit les fesses du garçon appuyer contre son aine, s'arrêta et se remit à respirer.

Alors il attrapa Coquelet par les épaules et se mit à "battre le tambour", en jouissant de la profondeur étroite et chaude du garçon. Celui-ci serra les dents et endura patiemment son sort. De temps en temps on entendait les deux autres rire, à côté du feu languissant derrière les rochers qui les cachaient à la vue. Jachet continuait de le prendre avec de forts et longs va et vient. Coquelet se rendit compte qu'il avait une façon de le faire différente de son cousin. Il se demandait si chaque personne avait une façon différente de faire ces choses.

Contrairement à Merdesèche, Jachet n'émettait pas de bas gémissements, il le faisait dans un silence parfait. De temps à autre il s'enfonçait en lui en le tirant par les épaules, de façon à le pénétrer plus profondément. Ça lui faisait moins mal que la veille, et Coquelet se demandait si c'était à cause de la position différente, ou s'il était déjà en train à s'habituer... ou peut-être les deux choses à la fois.

Coquelet soudain entendit un bruissement dans l'herbe et tourna un peu la tête pour regarder, surpris. C'était Noir, le chien des bergers. Sorti de l'herbe haute, il s'était arrêté, et penchant un peu de côté sa tête, il les regarda pendant un certain temps, comme curieux, comme pour se demander quel jeu étaient en train de faire ses maîtres, puis il s'en alla trottant, remuant la queue.

Coquelet sentit Jachet accélérer ses coups et se rendit compte que le jeune pasteur était sur le point d'atteindre le sommet du plaisir. Il espérait qu'il jouisse rapidement, il voulait juste aller dormir. Et enfin il le sentit se décharger dans lui... toujours dans un silence parfait.

Enfin Jachet s'enleva, lui donna une claque légère sur le cul et dit doucement : "T'as un petit cul en or, Coquelet. Peut-être que demain matin je lui ferai une autre visite. Non, ne mets pas ton pantalon, on va dormir comme on est... alors, tire ta peau sur nous... " dit-il, le tirant sur sa peau de mouton et, couché sur le côté, dans la position qu'il avait prise la veille au soir pour Merdesèche, il le tenait légèrement serré contre son propre corps.

Coquelet sentait le membre, maintenant mou à nouveau, contre son petit cul : il pensa que c'était une sensation très agréable... Ils s'endormirent. Le garçon se réveilla sentant que le membre du berger était de nouveau dur, et se prépara mentalement à être pénétré à nouveau. Mais l'autre ne bougeait pas et après un certain temps, le garçon comprit que Jachet dormait encore.

Il vit le ciel s'éclaircir, changer de couleur annonçant le soleil qui se levait. Puis il entendit la voix de deux autres pasteurs appeler : "Jachet ! Jachet ! Coquelet ! Mais quoi, vous dormez encore vous deux, ou est-ce que vous le faites ?" et ils se mirent à rire.

Le garçon réveilla le jeune pasteur : "Ils nous appellent, Jachet, on doit se lever..."

Ils remirent leurs vêtements en ordre, se levèrent du pauvre grabat, roulèrent leurs peaux et rejoignirent les deux autres.

"Est-ce qu'on a interrompu quelque chose, par hasard ?" demanda Cancanier avec un sourire ironique et malicieux.

Coquelet rougit et secoua la tête, et Cancanier se mit à rire.

"Oui, vous avez interrompu mon sommeil, misérables ! Je dormais comme une bûche !" dit Jachet un peu agacé.

"Ah, mais alors vous l'avez fait longtemps hier soir ! T'as bossé dur pendant un bon moment, hein, Jachet !" dit Merdesèche en riant.

Pendant la journée, ils se déplacèrent avec le troupeau. Coquelet alla porter le lait au point de collecte et revint avec les bidons vides, puis il commença à ramasser du bois sec pour le feu. Les trois bergers portaient les sacs de provisions. Le chien courait en avant et en arrière afin que le troupeau ne se disperse pas.

Coquelet de temps en temps regardait Cancanier, pensant que cette nuit ce serait son tour. Merdesèche lui avait dit que Cancanier avait le plus grand membre des trois. D'autre part, il était l'aîné des cousins, il avait vingt-cinq ans. À cause des vêtements du pasteur on ne pouvait deviner quoi que ce soit, le pantalon en peau de chèvre était droit et lisse, là entre ses jambes. Coquelet espérait qu'il ne l'ait pas trop grande et qu'il ne lui ferait pas trop mal.

Vint le soir, et après avoir mangé, les trois bergers bavardèrent et chantèrent comme ils le faisaient souvent, puis Merdesèche et Jachet se mirent à danser, en imitant avec la bouche le son des instruments, et Cancanier tapait le rythme des mains et jetait des appels et des cris.

Coquelet regardait un peu amusé les deux danser, et un peu regardait légèrement inquiet Cancanier, attendant que le jeune homme lui fasse comprendre qu'il voulait s'éloigner avec lui.

Puis les deux jeunes bergers allèrent étaler leur peau pour dormir. Cancanier resta assis à côté du feu qui languissait et semblait pensif. Coquelet attendait en silence. Puis le jeune homme le regarda droit dans les yeux et dit doucement : "Allons".

Coquelet le suivit, portant les peaux pour dormir pour tous les deux. Le jeune homme s'éloigna beaucoup, tellement que maintenant il avançait dans un massif de buissons, jusqu'à une clairière couverte d'herbe. "Vérifie qu'il n'y a pas de pierres, garçon, et étend les peaux, l'une au-dessus de l'autre." ordonna le berger.

Coquelet s'exécuta. Quand il se retourna pour regarder Cancanier, il vit qu'il était en train de s'ouvrir le pantalon en peau de chèvre et enfin, quand il le baissa à ses genoux et alla s'asseoir sur les peaux, il vit tout ce qu'y était caché. Elle était encore molle et pourtant elle était déjà grande. "Enlève ton pantalon", lui ordonna le jeune homme, "et viens ici" dit en montrant l'espace entre ses jambes.

Quand le garçon fut debout entre ses jambes, il le fit retourner et lui palpa le cul, puis le fit retourner de nouveau. Coquelet vit que le membre du jeune homme était en train de se dresser lentement. "Assied-toi." dit le jeune homme.

Puis il poussa sur sa poitrine, le forçant à s'allonger sur le dos, saisit ses jambes et les poussa contre la chemise du garçon. "Garde-les serré contre ta poitrine." lui ordonna-t-il. Puis il prit un peu de salive et d'un doigt trempa le petit trou exposé du garçon, en le massant longtemps. Il répéta plusieurs fois le processus puis poussa son doigt dans le canal du garçon, en le roulant et en le bougeant d'avant en arrière.

Soudain, le jeune homme toucha de son doigt un point particulièrement sensible dans le garçon et Coquelet tressaillit légèrement, éprouvant une étrange sensation de chaleur et une vague de plaisir. Cancanier retira son doigt, il prit encore de la salive et recommença une fois de plus, mais cette fois avec deux doigts. Il le toucha de nouveau là, et de nouveau le garçon tressaillit. Les yeux du jeune homme étaient fixés sur ceux de Coquelet, et semblaient brûler comme des tisons sombres. Sur son visage perça un léger sourire : "Tu aimes." dit le jeune homme. Coquelet hocha la tête, subjugué par le regard de l'autre.

"Ne t'inquiète pas si elle grande, je vais te la faire aimer, c'est sûr. L'important est de savoir comment bien l'utiliser. Je sais y faire avec les garçons. Personne ne s'est jamais plaint de moi... ni de ma bite."

La voix de Cancanier était basse, persuasive, et ses doigts dans le trou du garçon étaient agréables. Coquelet se rendit compte que son corps réagissait de deux façons opposées : son trou se relaxait et sa queue se durcissait, se dressait. Le sourire sur le visage du berger s'accentuait à mesure que Coquelet se rendait.

"Tu vas voir, tu seras désolé, Coquelet, que ce ne soit pas à moi à te la mettre tous les soirs..." lui dit Cancanier avec sa voix chaude et basse, continuant de le préparer avec calme. "Bientôt tu prendras tout mon bâton dans ton joli doux cul et tu vas souhaiter en avoir encore plus, et tu sentiras qu'il te caresse et il te fera pleurer de plaisir, parole de Cancanier... Oui, bientôt... tu es presque prêt... n'est-ce pas ?"

Coquelet acquiesça à nouveau.

Le jeune homme se mit à genoux, s'assit sur ses talons et glissa sur la peau, les genoux écartées, jusqu'à ce qu'ils soient autour du bassin du garçon, et il appuya la pointe de son bâton de chair sur le trou bien mouillé de salive.

"Voici, Coquelet... maintenant, je vais la glisser dedans, doucement... tout doucement... et tu vas la prendre toute, et tu en voudras encore plus... Eh bien, là, elle entre ... tu la sens... voici qu'elle glisse dedans, lentement... elle glisse... glisse comme un serpent de retour dans sa tanière... et te remplit... et tu aimes... tu aimes sentir comme elle est en train de te remplir, pas vrai ? Sens la, comme elle glisse bien... ça te plaît, pas vrai ?"

Coquelet hocha la tête, surpris.

"Tu ne sens pas de mal, non ?"

Le garçon fit non en secouant la tête, incapable de détacher ses yeux du jeune homme, qui lui sourit. Coquelet sourit en retour.

"Voici, je te l'ai donné toute... Maintenant elle te fera la fête, maintenant elle va commencer à danser en toi, et toucher cet endroit magique qui va te faire mourir de plaisir... tu la sens ? Tu sens comment elle fait la fête ? Sens-tu combien tu aimes comme je la fais bouger en toi ? Ouais... ainsi... en avant et en arrière, la danse du plaisir..."

Coquelet se demandait si Turi Pipitone avait eu le sobriquet de Cancanier juste pour qu'il continuait à parler même lorsqu'il était en train de baiser. Mais bientôt le plaisir qu'il éprouvait fut si intense qu'il arrêta de penser : il sentit une vague de plaisir le noyer et, sans devoir s'en donner à la main, il déchargea. Ses contractions déclenchèrent la jouissance du jeune homme, et comme lui aussi déchargeait il répétait comme un chant : "Voici... Coquelet... voici... voici... Coquelet... Coquelet... voici..."


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