Alceo raconta à Paquito :
"J'avais quatorze ans. J'avais du quitter mon village, et je suis allé à Sacile où on m'avait donné du travail comme concierge à l'école primaire. Je devais faire le ménage, mais à l'école, pas à la maison du nouveau maître. Son nom était Silvio Fabris, il avait seulement vingt et un ans, il était beau... ou du moins il me plaisait beaucoup et je rêvais de le faire avec lui, de toute façon. Mais je pensais que c'était un rêve impossible.
Je ne savais pas comment faire, je ne savais même pas si cela lui aurait plu de le faire avec un garçon, bien que, j'avais remarqué qu'il ne faisait jamais les yeux doux à aucune fille, autant que je pouvais le voir. Pour moi, c'était devenu une obsession, je l'étudiais, je l'observais, et je me berçais dans ce qui, j'en étais sûr, n'étais qu'un désir destiné à rester tel. J'avais réalisé récemment qu'il me plairait de le faire avec un garçon, mais je n'en avais aucune expérience.
Le maître Fabris venait de Udine et avait loué un couple de petites pièces dans une maison dont les fenêtres donnaient, devant, dans la rue et derrière sur un verger. Les fenêtres des pièces du maître donnaient précisément sur le verger... Elles étaient au premier étage, ainsi, à la nuit tombée, je grimpais sur un arbre en face de ses fenêtres et, caché parmi ses branches et par l'obscurité, je guettais dans les pièces du maître.
Je le vis quelques fois alors qu'il se changeait, et même une fois complètement nu : Dieu, s'il était beau ! Je m'excitais et, en guettant le beau corps, je me branlais tranquillement, jusqu'à gicler tout mon jus dans l'air... C'était un plaisir et un supplice en même temps.
Puis, un samedi soir, vint lui rendre visite, d'Udine je crois, un ami d'environ son âge. Je les ai vus assis dans la petite cuisine, en conversation amicale, joyeuse. Depuis les fenêtres ouvertes parfois m'atteignaient leurs éclats de rire. Le maître prépara un café, et ils le sirotèrent continuant à bavarder.
Puis ils se levèrent, éteignirent la lumière dans la cuisine et en allumèrent une dans la chambre à coucher. Je les vis se déshabiller et je pensais qu'ils allaient dormir... j'étais un peu surpris quand je remarquais non seulement qu'ils avaient tout enlevé (habituellement le maître dormait dans ses sous-vêtements), mais encore plus quand j'ai vu qu'ils avaient tous deux une belle érection pointant vers le haut entre les jambes...
Ils ont grimpé sur le lit et se sont étreints, touchés... J'étais sans mots... Je commençai à me masturber, terriblement excité... et quand je vis son ami se mettre à quatre pattes sur le lit et le maître le lui enfiler tout dedans et le baiser avec goût, je vins en risquant de trahir ma présence à cause du gémissement qui s'était échappé de mes lèvres !
M'étant calmé un peu, je les regardais continuer à baiser... Puis le maître vint
en son ami, il se tira de lui, le fit tourner et s'asseoir sur le lit et le fit venir en le lui suçant et il avala tout ! Dans l'entre temps, je me masturbais à nouveau, et je suis venu pour la deuxième fois. Les deux avaient alors éteint la lumière, et avaient commencé à dormir.
Descendu de l'arbre, je me sentais la tête tourner et les jambes molles ! Je suis retourné à la chambre où je dormais, chez des parents éloignés, et il m'a fallu des heures pour arriver à m'endormir. Donc, mon jeune maître d'école, aimait faire ces choses ! J'avais alors un espoir de pouvoir faire quelque chose avec lui... J'étais déterminé à prendre la place de son ami et que le beau maître me la mette tout dedans et qu'il martèle en moi !
Mais, comme l'affirme un dicton italien, entre les paroles et les actes, il y a bien la moitié de la Méditerranée. Dans les jours suivants, j'ai essayé de lancer des signaux discrets à mon beau jeune maître, mais Silvio semblait ne pas les cueillir. Peut-être que mes signaux étaient trop discrets... Parfois, je pensais de lui parler à quatre yeux et lui dire : "Je vous ai vu alors que vous baisiez votre ami. Je veux que vous me baisiez moi aussi, de la même façon !" mais vraiment je ne pouvais pas trouver le courage de le faire.
La semaine passa et le samedi, cet ami revint chez lui... Je les guettai de nouveau et tout se répéta plus ou moins comme avant, sauf qu'ils commencèrent en se le suçant pendant un certain temps, les deux simultanément, puis le maître baisa son ami, et enfin il le fit venir en le lui suçant. Je m'étais caché sur l'arbre, et je me masturbai deux fois de nouveau...
Maintenant, pour moi, réussir à aller dans le lit de mon jeune maître était devenu une obsession. Bien que jusque-là je l'avais pris derrière une seule fois et contre ma volonté, et que je n'avais jamais fait quoi que ce soit avec un homme, maintenant, j'étais toujours en train de rêver de me le laisser mettre par le beau Silvio Fabris ! Je comprenais de plus en plus clairement que je n'étais pas du tout intéressé aux filles... La seule baise rude que j'avais subie seulement quelques mois avant, je l'avais trop aimée... et je sentais que si le maître me baisait, il me donnerait le paradis.
D'ailleurs, son ami du samedi, il était évident qu'il lui plaisait bien d'être baisé par le beau maître Fabris... Je l'enviais... Je devais réussir à prendre sa place, à tout prix. Mais comment ?
Je me souviens que c'était un mercredi, parce que c'était le jour du grand marché hebdomadaire. Dans l'après-midi, après avoir fini de faire le ménage dans les salles de classe de l'école, je l'avais fermée et j'allais perdre un peu de temps entre les étals du marché, à fureter, quand je vis le maître arriver, chargé de paquets. Je couru à sa rencontre.
"Vous voulez que je les apporte, maître ?" Je lui ai proposé avec un beau sourire.
"Ah, Alceo ! Merci... tu es gentil. Je dois faire encore un peu de shopping... En fait, veux-tu me faire une faveur ?"
"Bien sûr, maître, avec plaisir !"
"Pourrais-tu apporter ces paquets chez moi ?"
"Oui, bien sûr !"
"Tiens, prends la clé. Tu peux laisser tout sur la table de cuisine. Puis il suffit que tu fermes la porte et mettes la clé sous le vase qui est à droite de ma porte, sur le palier. Tu veux bien ?"
"Oui, oui, je le fais volontiers !"
Chargé de ses paquets, je montai au logement du maître, j'ouvris, je rangeai tout sur la table de la cuisine... puis, mon cœur battant fort, je suis entré dans sa chambre à coucher... Je caressais le lit, m'imaginant reposer dessus, tout nu, avec le maître... Puis j'écartais les couvertures et les draps et je flairais le centre, dans l'espoir de sentir l'odeur du corps de Silvio... il me sembla le sentir et je m'excitais...
Ma tête tournait, je sentais mes tempes en feu, je tremblais presque à cause de l'excitation... et il me vint une idée folle, que seule l'intensité de mon désir et mon inconscience d'adolescent me fit voir comme... la meilleure !
Je suis sorti, j'ai mit la clé sous le pot, je suis retourné dedans et j'ai fermé la porte, puis je suis rentré dans la chambre à coucher, je me suis totalement déshabillé et, ayant caché mes vêtements sous le lit, je me suis glissé sous les couvertures, ne laissant dehors que la tête et les bras, et j'ai attendu.
Je regardais par la fenêtre et voyais la couronne de l'arbre où je m'étais caché tant de fois pour guetter mon beau maître... J'étais incroyablement excité, et la couverture à la hauteur de mon oiseau, était soulevée... Le temps semblait ne jamais passer. Le soleil commençait à descendre. Mon érection ne descendait pas même un peu...
Enfin, j'entendis la clé dans la serrure, puis le maître entrer dans la cuisine. Je l'entendis bricoler un peu. Je me demandais si je devais l'appeler ou tout simplement attendre. Je me sentais complètement en flammes, je n'avais jamais été aussi excité.
Enfin, la porte de la chambre s'ouvrit, et il est apparu à la porte avec des vêtements à la main, qu'il devait avoir acheté au marché. Son regard se posa sur le lit et il s'arrêta avec une expression abasourdie.
"Alceo... que fais-tu là ?" demanda-t-il totalement étonné.
"Je vous attendais, monsieur le maître. Je veux que vous me baisiez dans le cul." J'ai dit presque la voix étranglée, et je me suis senti une montée de chaleur sur tout le corps, mais surtout sur le visage, qui devait avoir viré au rouge comme une tomate !
"Quoi ? Mais allons, Alceo, quelle blague stupide? Comment ces idées te viennent en tête ?" demanda-t-il, fronçant les sourcils. Il mit ses nouveaux vêtements sur une chaise et vint à côté du lit. "Où sont tes vêtements ? Rhabille-toi, allez ! Un beau jeu dure peu."
"Maître, le beau jeu n'a pas encore commencé... Je veux que vous me baisiez comme vous le faites chaque samedi soir avec votre ami qui vient chez vous !" J'ai dit, en commençant à retrouver une certaine maîtrise de moi.
Je l'ai vu blêmir. Puis, à voix basse, il demanda : "Qu'est-ce que tu dis, Alceo ? Qu'en sais-tu ?"
"Je vous ai vu de cet arbre là dehors. Je sais qu'un beau cul vous plaît et le mien n'est pas pire que celui de votre ami. Je veux que vous me baisiez, maître ! S'il vous plaît."
"Mais... mais tu es juste un gamin, toi. Qu'en sais-tu..."
"Je sais que ça me plaît. Je sais que je le veux. Je sais que ça vous plaît à vous aussi."
"Mais toi... l'as-tu déjà fait ?"
"Une seule fois, même si je ne voulais pas. Mais cette fois-ci moi je le veux."
"Et si moi, je ne veux pas ?" me demanda-t-il, en me regardant sérieusement dans les yeux.
"Mais pourquoi ? Je ne suis pas laid, non ? Et j'ai un beau cul... S'il vous plaît..."
"Non, tu n'es pas mal du tout. Mais tu es juste un gamin..."
"Pourquoi, quel âge devrait avoir un gars ? Je n'étais déjà plus un gamin quand ce type me l'a mise dans le cul. Et comme je ne voulais pas, il m'a immobilisé... Mais je le veux par vous, je suis là pour ça. S'il vous plaît..."
J'allongeai une main et je touchai le maître sur la braguette avant qu'il ne saute en arrière, j'ai eu le temps de se sentir qu'il l'avait dur.
"Vous aussi en avez envie, maître... Déshabillez-vous et venez sur le lit avec moi..." dis-je d'un ton de prière.
"Tu es juste un gamin..." répétait-il. "Moi, la première fois... J'avais dix-huit ans..."
"Avec votre ami qui vient ici le samedi ?"
"Non, avec un homme... il avait quarante ans..."
"Douze plus que vous... vous avez seulement sept ans de plus que moi..." je lui ai dit, et j'ai attrapé sa main le tirant vers moi. "S'il vous plaît..." je répétai encore, essayant de le faire venir sur le lit avec moi.
Il sembla se rendre compte seulement alors de mon érection qui soulevait de façon voyante la couverture... il y mit sur une main et le palpa doucement. Puis il me demanda : "Tu le veux vraiment, Alceo ?"
"Oui... peut-être que je ne serai pas aussi bon que votre ami, mais... peut-être que vous pouvez m'apprendre, non ? Vous êtes un maître..."
Pour la première fois, il sourit : "Pas pour enseigner ces choses, à vrai dire !" dit-il, et avec sa main libre, il quitta mon oiseau et me caressa les cheveux.
"Vous... vous embrassiez votre ami... voudriez vous m'embrasser, moi aussi ?" demandai-je.
Il hocha la tête, il se pencha sur moi, me prit les épaules entre ses bras, me tira vers lui et m'embrassa... Dieu, je pensais mourir d'émotion. Il se déshabilla presque en hâte et je vis qu'il l'avait bien dur. Il découvrit mon corps, il vint sur moi, me serra de nouveau me prenant entre ses bras et ses jambes et m'embrassa à nouveau.
Je sentais ma bite pressée contre la sienne, et il déplaçait le bassin pour les faire frotter. Ensuite, nous nous sommes tournés sur le côté. Je me glissai vers le bas et prit son oiseau entre mes mains, et l'embrassai, le léchai, et le prit dans ma bouche : c'était la première fois et ça me plut à en devenir fou. Il se retourna et prit le mien dans sa bouche et je frissonnai pour le plaisir et gémit fort...
Puis il se détacha de moi et se retourna. Il m'embrassa à nouveau.
"Es-tu vraiment sûr que tu veux le prendre dans ton joli petit cul, Alceo ?"
"Oui, maître... s'il vous plaît... mettez le dans mon cul ! Vous aussi vous avez envie de me baiser, non ?"
"Si tu l'as pris une seule fois... et il y a des mois... cela pourrait te faire mal, Alceo."
"Cette fois là... ça me faisait mal, et pourtant j'ai trop aimé. Cette fois ci, c'est moi qui le veux, et ça ne me fera pas trop mal, je le sais. S'il vous plaît..." J'insistai, toujours plus déterminé à obtenir ce dont j'avais rêvé trop longtemps.
"Si ça te faisait trop mal, cependant, tu me le dis et j'arrêterai."
"Oui, oui, d'accord... mais maintenant vous devez m'enculer !" je lui répondis avec urgence.
Alors, le maître me fit mettre à quatre pattes, se mit à genoux derrière moi, il m'écarta les fesses avec les deux mains, puis prit avec ses doigts un peu de salive et commença à préparer mon petit trou qui palpitait déjà. Il le travailla pendant une longue période, en l'essayant avec un doigt, puis en ajoutant de la salive et essayant avec deux doigts, puis avec trois... En attendant je marmonnai à basse voix, en anticipant l'arrivée de son bel oiseau fort et dur.
Je ne sais pas si c'était parce qu'il savait y faire, ou si c'était l'impatience de l'avoir en moi, mais j'ai senti un plaisir incroyable, fort, j'ai senti une chaleur intense sur moi, je tremblais.
"Oui, maître, dieu oui... c'est bon... oh... oh que c'est bon..." je gémissais en délire.
Silvio travaillait mon petit trou avec les doigts, en me les enfilant dedans, en les faisant tourner un peu, en les déplaçant d'avant en arrière, ouvrant ainsi la voie à son bel oiseau. Je sentais le sang battre dans mes tempes, et une telle chaleur pour tout le corps que je commençai à transpirer, bien qu'il ne faisait pas chaud. Je m'agitais sentant un plaisir intense et de plus en plus fort.
"Oh, oui... oui... ainsi... c'est bon..." je murmurais sous l'effet de trop belles sensations, incroyablement intenses.
Je sentais que mon petit trou était en train de s'ouvrir, de se détendre peu à peu, et j'essayais de faciliter ses manœuvres en lui faisant sentir combien le désir brûlait en moi. Quand finalement le maître jugea que mon petit trou était assez détendu et glissant pour la salive abondante qu'il y avait mise, palpitant et prêt à accueillir sa bite dure, il vint sur moi, écartant mes fesses avec ses mains et pointa son gland sur ma rosette de chair.
"Maintenant, je vais te le mettre, Alceo..."
"Oui, s'il vous plaît... tout..."
"Si je te fais mal, cependant, tu me le dis. Tu promets ?"
"Mais oui, oui. Encule-moi !" J'ai dit de toute urgence, inconsciemment passant à le tutoyer.
Puis, alors que j'essayais de me détendre autant que possible, il commença à pousser et je sentais sa bite dure comme le granit se préparer à ouvrir son chemin en moi, se plongeant dans mon trou que ses manœuvres avaient fait éclore, commencer à me pénétrer.
Le maître poussait avec vigueur croissante, et je sentais le bout de son bel oiseau gagner la dernière résistance et se nicher en moi. Je sentais comme un court élancement, que cependant cessa bientôt. Puis, presque tout à coup, je l'ai senti glisser tout à l'intérieur, lentement, dans une descente qui semblait sans fin, et me remplir, me dilater, me conquérir. Puis il se figea.
"Tout va bien, Alceo ?" demanda-t-il presque à voix basse, et je sentais qu'il était très excité.
Essayant de répondre d'une voix normale, j'ai dit, "N'arrête pas... s'il te plaît... baise-moi..."
"Tu dois t'habituer à m'avoir en toi, si tu veux en jouir. Sinon ça te ferait mal ou ça te dérangerait. Laisse-moi faire, d'accord ?"
"Ouais, d'accord..." je lui dis, puis j'ajoutai, pour le rassurer : "Jusqu'ici, ça me plaît... ça me plaît bien..."
Le maître me caressa le dos, il me taquina les mamelons, puis il descendit avec sa main jusqu'à mon oiseau, et alors je me suis aperçu qu'il était redevenu mou, et je craignis qu'il en soit déçu. Mais dès que sa main le saisit, je l'ai senti durcir à nouveau, lentement, et j'ai souri, satisfait.
"Baise-moi, allez..." je l'invoquai et je poussai mon cul contre son membre pour souligner mon désir.
"Oui, bientôt. Je te suis déjà tout dedans. Tu as juste à t'habituer, à te détendre un peu, et alors..."
Ce «et alors» sonnait bien à mes oreilles. Je voyais la scène quand il baisait son ami et me suis dit que bientôt j'aurai aussi joui comme celui-là... Je me suis dit que peut-être, maintenant qu'il pouvait le faire avec moi chaque fois qu'il voulait, il n'aurait plus eu besoin de son ami, peut-être...
"Allez, allez, bouge, maintenant... Baise-moi, s'il te plaît. Je l'aime, il ne fait pas mal... allez..." je l'invoquai, impatient.
Alors Silvio commença lentement à se désenfiler puis, quand il était presque tout dehors, il se plongea en moi à nouveau.
"Oui... allez..." je gémis, et je sentais que je commençais à sentir un plaisir même physique.
Dedans et dehors, dedans et dehors, sans hâte, mais avec calme suprême, en limant mon canal étroit et chaud, et je sentais un plaisir de plus en plus fort, et je me suis senti possédé, rempli, conquis, dominé... mais je sentais qu'il était aussi mien, conquis par moi, par mon cul accueillant. Mon oiseau dans sa main, n'avait jamais été aussi dur !
"Oui... oui, allez... ainsi, oui... baise-moi... fais le moi sentir tout... oh que c'est bon... allez... allez... bats moi..." je l'invoquais dans les affres d'une frénésie de plus en plus forte comme il me baisait avec une vigueur croissante.
"Tout va bien, Alceo ?" demanda-t-il, la voix brisée par le plaisir, continuant à me battre dans.
"Dieu, s'il me plaît ! Allez... allez... C'est trop bon !"
Le malaise initial semblait maintenant disparu, je sentais un plaisir intense, un plaisir pur, agréable, bien mieux que ce que j'avais vécu des mois avant, la première fois qu'un homme m'avait baisé.
Silvio sembla peu à peu perdre le contrôle de soi et ses coups graduellement s'accélérèrent, devenant plus forts et courts, et je me suis aperçu qu'il allait atteindre le plaisir suprême dans moi, qu'il m'aurait versé dedans son salaire pour m'être donné à lui. Le frottement de son poteau de dure chair dans un certain point de mon canal me fit atteindre rapidement l'orgasme, avant lui, et gémissant comme un chien qui glapit heureux, je me vidai dans sa main chaude.
Les contractions instinctives de mon trou autour de son pal fort, soudainement portèrent mon maître d'école à l'orgasme, donc Silvio vigoureusement poussa en moi et je l'ai senti palpiter fortement et me remplir avec jet sur jet avec sa semence. Maintenant, il haletait avec force. Il posa sa poitrine sur mon dos et resta ainsi pendant un certain temps. Je pouvais sentir son souffle chaud sur mon cou. Puis il se détendit tout à coup, le corps mort sur le mien. Mes jambes se dérobèrent et nous écroulâmes sur le lit.
Peu après il se détacha de moi, me fit tourner sous lui, m'enlaça et m'embrassa profondément en bouche.
"Cela t'a plu, Alceo ?"
"À en mourir... et à vous, maître ?"
Il rigola : "Il y a peu tu me tutoyais... Oui, tu m'as plu."
"Vous le ferez encore avec moi ?"
"Avec un vrai plaisir..."
"Je ne suis plus trop petit pour vous ?" demandai-je avec un sourire malicieux.
"Apparemment pas. Mais ne me vouvoie pas, au moins quand les autres ne nous entendent pas..."
"Maintenant... tu n'as plus besoin de ton ami, le samedi, non ?" demandai-je.
"Qu'est-ce que c'est, ne serais tu pas jaloux de lui, si ?"
"Un peu... quel besoin aurais tu de lui, si tu m'as ?" j'ai insisté.
"Lui, il a besoin de moi, car il n'a aucun d'autre avec qui il peut le faire."
"Alors... on va faire ainsi : tous les jours avec moi et seulement le samedi avec lui..."
"Tous les jours ? Ce ne sera pas étrange si tu viens ici tous les jours ? Tu sais, les gens..."
"Il suffit que je vienne faire le ménage aussi chez toi... et quand nous sommes enfermés ici dans... Mais, il vaut mieux mettre un rideau à la fenêtre, je ne voudrais pas que quelqu'un d'autre puisse monter sur cet arbre comme je l'ai fait, pour te guetter..." dis-je.
Il rit et hocha la tête.
Donc, jusqu'à ce que la guerre éclate et que je doive partir soldat, mon jeune maître me baisait chaque après-midi, sauf le samedi quand arrivait son ami." finit de raconter Alceo à son jeune «muchacho».
"Mais c'était toujours lui à t'enculer ?" lui demanda Paquito.
"Oui. La première fois que moi, j'ai baisé un autre, c'était juste quand j'étais en guerre... dans les tranchées, avec un compagnon d'armes..."
"Tu me la racontes ?"
"Peut-être une autre fois. Mais je ne sais pas... c'est une histoire triste..."
"Et tu aimes mieux baiser ou être baisé ?" Paquito lui demanda.
"Les deux."
"Et... alors... tu me laisserais essayer, juste une seule fois ?"
"Tu ne l'as jamais fait avec les autres muchachos ?"
"Non, ils disent qu'ils aiment seulement les femmes... Comme je dis bien moi aussi, pour ne pas être moqué, pour ne faire pas comprendre aux gens que je suis un maricon... Mais je voudrais essayer. Tu me feras essayer, au moins une fois ?" insista le garçon.
"Nous allons voir... si tu le mérites... Je pense que oui, en tout cas..." répondit Alceo joyeusement. Il aimait ce garçon.
"Merci. Tu es vraiment un ami."
Les troupeaux commencèrent à partir. Pepe rassembla ses hommes, les trois muchachos avec le chariot pour les fournitures, il donna les ordres de marche et, avec le troupeau confié à leurs soins, ils partirent.
Les animaux, le long des pistes de terre battue de la pampa, soulevaient un épais nuage de poussière, de sorte que les hommes devaient attacher les foulards devant leurs visages pour se protéger nez et bouche. Le troupeau se déplaçait lentement, mais les hommes devaient monter en permanence autour pour le garder groupé.
Le beuglement des animaux, les appels et les sifflements des hommes, le piétinement de centaines de sabots emplissaient l'air autant que la poussière, qui se collait sur eux avec la sueur.
Alors que Alceo dépassait le chariot de provisions, Paquito, qui était assis sur la caisse et le guidait, lui fit un geste léger de salut. Le Gran Chaco était traversé par des rivières et parsemé de marécages, ce qui garantit l'eau pour les animaux et pour les hommes, et à chaque arrêt, ils pouvaient s'enlever du dos, et des habits, la couche de poussière et de sueur.
Alcéo aimait ces moments où non seulement il pouvait se laver, ainsi que la saleté, la fatigue, mais il pouvait aussi profiter de la vue de ses camarades complètement nus dans l'eau, comme une bande de gamins sauvages.
Dans la soirée, après avoir mangé autour du feu, on chantait, on plaisantait et on jouait. Alceo bavardait pour étudier ses collègues. C'étaient des hommes rudes, mais il y avait une certaine solidarité et une attention mutuelle : il était évident que c'était un groupe bien soudé. Ceci, il le réalisa bientôt, était principalement du à leur chef dont l'autorité incontestée décidait de l'atmosphère. Il remarqua en effet que Pepe ne cessait jamais d'avoir un œil sur ses hommes, sur ce qu'ils faisaient, comment ils se comportaient.
Paquito passa près de lui pour distribuer le vin. Alors qu'il lui en versait un peu, il murmura : "Cette nuit, on m'a déjà réservé, malheureusement."
"Qui ?" demanda Alceo.
"Bautista."
"Il te plaît ?" demanda Alceo, pensant que l'homme, d'âge mûr et velu, ne lui aurait pas plu.
Paquito haussa les épaules : "Un comme un autre."
"Comme moi ?" lui demanda Alceo en souriant.
"Tu sais que ce n'est pas ça." dit le garçon et il alla verser du vin à d'autres.
Plus tard Alceo remarqua Bautista se lever et se déplacer loin. Alors il chercha avec les yeux Paquito. Après peu, il le vit quitter son poste et aller dans la direction où l'homme avait disparu dans la nuit. Les deux autres muchachos avaient déjà disparu quelque part.
Il se leva, salua les camarades qui restaient encore près du feu, s'en alla ; il prit sa couverture, et se coucha à côté de son cheval pour dormir : ce soir-là, il n'était pas en tour de garde.