C'est seulement la troisième nuit qu'Alceo réussit à «réserver» Paquito qui s'écarta avec lui, et après s'être amusés un peu, en se caressant, s'embrassant et se le suçant l'un l'autre, Alceo, sans rien dire se mit à quatre pattes et il s'offrit au garçon.
"Vraiment ?" demanda le garçon, presque dans un murmure, caressant le derrière offert du beau ranchero italien.
"Allez..." lui dit Alceo.
Le garçon le prépara, puis se pencha contre lui et il poussa, le pénétrant et coulant en lui. Mais, à peine arrivé au fond, il se tendit tout et vint avec une série de jets puissants, gémissant dans une longue plainte étouffée, avant même de commencer à lui bouger dedans.
"Merde, t'es déjà venu ?" lui demanda Alceo, étonné et un peu déçu.
Le garçon haletait avec force. Avec une voix étranglée, il dit : "Oui... Je suis désolé..." et il se désenfila, en tombant s'asseoir à terre.
Alceo se retourna et le regarda avec un sourire amusé.
"Je suis désolé..." le garçon répéta, honteux. "J'étais trop excité..."
"La prochaine fois tu va durer plus longtemps." lui dit le jeune homme, en lui ébouriffant les cheveux dans un geste de tendresse instinctive.
Paquito le regarda un peu surpris et un peu honteux : "Tu me laisseras essayer de nouveau ?" demanda-t-il.
"Oui, bien sûr. Si je me fais baiser, je veux en jouir moi aussi."
"N'es-tu pas furax contre moi ?"
"Non... pour cette fois non. Mais vraiment tu étais tellement excité ?"
"Je ne pensais pas que c'était si bon... Je n'avais jamais joui tellement... si fort. Vraiment tu me fais essayer à nouveau ?"
"Mais oui, mais oui ! Mais maintenant, mets-toi en position, c'est à moi de jouir... et sois tranquille que je ne viendrai pas très tôt..." dit-il en souriant.
"Je le sais... Tu n'es pas un de ceux qui semblent pressés de terminer. Tu le fais à ton aise..."
"Et tu te plains ?"
"Non, au contraire, ça me plaît. Tu es l'un des meilleurs à foutre."
"Peut-être parce que je suis un maricon comme toi... Mais l'un des meilleurs, tu dis ? J'espérais être le meilleur..." plaisanta Alceo comme ils prenaient position pour la pénétration. "Qui est le meilleur pour baiser, parmi nous rancheros ?"
"Pour moi... celui qui sait baiser le mieux est José Vallego... même s'il est laid. Mais pendant qu'il me baise, je ne le vois pas." répondit le garçon en riant. "Mais tu sais baiser bien, presque comme lui et en plus tu es beau. Et puis tu es un maricon comme moi, donc tu me plais plus que tous."
Alceo le saisit par la taille et se mit à battre en lui avec plaisir, oubliant entièrement le fait d'être ou non le meilleur parmi les hommes qui jouissaient des grâces du beau Paquito. Il est vrai cependant que Paquito était le meilleur des trois muchachos, parce qu'évidemment il aimait le «travail» pour lequel il avait été engagé.
Quand ils furent tous deux satisfaits, Alceo enlaça le garçon et l'embrassa sur la bouche.
"Alors, Paquito, je dois encore m'améliorer beaucoup pour devenir le meilleur ?" demanda le jeune homme en riant.
"Non... pour moi tu es très bien ainsi, parce que tu ne penses pas qu'à t'amuser, mais tu me fais jouir, moi aussi. Et puis, de toute façon, tu sais baiser, oui."
"Mais dis-moi, vous les muchachos, comment vous embauchent-ils ? Je veux dire, en vous proposant de faire ce travail, ou vous le cherchez et ils vous demandent si vous êtes prêt à vous laisser baiser par nous rancheros ?"
"Habituellement, nous sommes des garçons échappés de la maison, ou des orphelins, ou avec des familles qui ne se soucient pas de nous... Et entre nous garçons on sait ce que cela signifie d'être un muchacho pour un groupe de rancheros. Il est difficile de bien vivre sans famille derrière, et dans l'ensemble, nous savons que personne n'est jamais mort à cause d'une bonne baise. Très souvent, nous demandons s'ils nous prennent comme muchahos, et nous savons ce que cela signifie... de plus, il est rare que nous ne l'ayons pas déjà pris dans le cul avant, pour gagner un peu d'argent..."
"Mais tu me disais que, par exemple, les deux autres muchachos de notre groupe ne sont pas des maricon comme nous..."
"Eux, ils disent ainsi... mais qui sait ? Je veux dire, celui qui se le fait mettre dans le cul et dans la bouche... qu'est-ce qu'il est ? Et même entre les hommes, celui qui ne se contente pas de la mettre pour se défouler, mais il aime aussi toucher notre pinga, te la faire venir dure... on ne peut pas dire que seulement les filles lui plaisent, hein ? À mon avis, ce n'est pas comme mettre une série de pieux entre deux terres pour marquer la frontière entre elles... Maricon et macho, la frontière n'existe pas, ou du moins on ne peut pas la voir si facilement, où elle est, et s'il y en a une..."
"Mais pour moi, par exemple, les femmes ne me le font pas venir dur..." dit Alceo, "Mais un beau gars ou un bel homme me le fait immédiatement mettre sur le garde-à-vous ! La frontière existe, pour moi, et elle est claire."
"Ben, oui, d'accord. Et à un vrai macho, un garçon ou un homme ne la lui fait pas venir dure. Mais tous les autres ? Et puis, un vrai macho ne doit pas toujours le répéter, et souvent, et à tous : il l'est et ça suffit. Mais ceux qui tiennent beaucoup à le dire, à le faire savoir, cela signifie qu'ils n'en sont pas tellement sûrs... ils doivent se convaincre tout seuls, avant de convaincre aussi les autres."
"Et alors, ceux qui ne sont ni macho ni maricon, que sont-ils ?" lui demanda Alceo.
"Hombres ! Des hommes. Comme Pepe, qui n'a pas de problème ayant des rapports sexuels avec nous muchachos ou de féconder sa femme selon le cas, mais je ne l'ai jamais entendu déclarer qu'il est macho, qu'il n'est pas maricon... Pepe est un vrai homme."
"Il sait se faire respecter par tous..."
"Oui, sans jamais avoir besoin d'élever la voix ou de menacer. C'est un vrai homme. Et puis, vois-tu, les vrais hommes savent généralement aussi bien baiser. Pepe sait bien baiser. Le macho souvent est violent ou rude, et cependant, ils le font en hâte, sans se réjouir de la baise, parce qu'ils ont peur d'être pris pour un maricon... Et par conséquent, ils ne savent pas bien baiser."
Quand ils revinrent à l'hacienda, après avoir pris du repos, s'être nettoyés, avoir réparé et rangé leurs affaires, et retiré la paie, les hommes descendirent en ville pour s'amuser. Alceo se rendit d'abord à la banque pour déposer sur le compte qu'il y avait ouvert une grande partie de son salaire. Puis, avec quelques camarades, il entra dans une maison close.
Selon le conseil de Paquito, il demanda Violeta. C'était une femme dans la trentaine, grande, mince mais au sein prospère et un sourire de fillette. La femme l'amena dans une des chambres à l'étage supérieur.
"Alors, mon beau caballero, comme veux-tu t'amuser ?" demanda-t-elle quand ils furent fermés dans la chambre.
"Écoute, Violeta, ça ne me va pas de faire quoi que ce soit, mais je ne veux pas que mes camarades le sachent. Restons ici tranquillement pour une heure, puis nous descendrons." Dit Alceo.
La femme le regarda avec un sourire en coin, mais haussa les épaules. "Tant pis, tu es mieux que la plupart, au moins de corps et de figure. Avec toi, je l'aurai fait même volontiers. Mais dis-moi, c'est juste qu'aujourd'hui tu n'es pas dans l'humeur ou tu... tu es ainsi ? "
"Ainsi ? Comment ?"
"Mais oui, allez... À toi les filles ne plaisent pas ? Il y en a qui sont comme ça, tu ne serais pas le premier à payer pour rester avec moi et me demander de ne rien faire... À mon avis il n'y a rien de mal, chacun est fait à sa manière..."
"Je suis un maricon, oui." Admit Alceo. "Mais tu sais que si on le savait, ma vie deviendrait un enfer, non ?"
"Je sais, oui... Tu peux te sentir à l'aise avec moi, en effet, je vais dire que tu étais un taurillon ! Je sais, oui, même mon frère Pablo est comme toi. Et comme lui aussi ne peut pas le laisser comprendre, il vient ici, demande après mon amie Maria Dolores et fait comme toi. Pauvre Pablo... C'est un bon garçon, je pense qu'il a deux ou trois ans de moins que toi. Il travaille comme cuisinier à l'hôtel De Los Moriscos."
"Et comment fait-il, pour se trouver un garçon ? Nous rancheros au moins nous avons les muchachos..."
"Il se débrouille... il le fait avec un de vos muchachos qui sont comme lui et comme toi. Je les mets en contact, quand il arrive. À toi ça ne te plairait pas de le connaître ? Peut-être que vous vous plairiez, qui sait ? Il est beau, mon Pablito, tu sais ?"
"Bah ... qui sait ? Tu dis qu'il est cuisinier au Los Moriscos ?"
"Oui, le sous-chef, en fait... Si tu vas à son hôtel et que tu demandes Pablo García Serrano, tu lui dis que je t'envoie... Peut-être que vous ne vous plairiez pas, mais on ne sait jamais. Intéressé ?"
"Et si nous aimons l'un l'autre, où pouvons nous rencontrer sans... problèmes ? Sans que personne ne suspecte ?"
"Oh, il saura bien comment faire, si jamais. Mais dis-moi, tu as un accent... Es-tu italien par hasard?"
"Oui, pourquoi ? Y a-t-il un problème ?"
"Non, non. Il y a de plus en plus d'italiens, ici en Argentine. Et puis vous les italiens vous êtes drôles, vous ressemblez assez à nous, de sang espagnol. Ils me plaisent bien plus que les allemands, les français et les gringos..."
"Il y a du bon et du mauvais partout." dit Alceo.
"Je ne veux pas dire bon ou mauvais, c'est comme tu le dis. Je parle de tout de suite se comprendre, de se sentir semblables. Je serais heureuse si toi et mon Pablito vous entendiez..."
"Tu en parles plus comme d'un fils que d'un frère..." dit Alceo qui avait remarqué la douceur dans la voix de la femme à chaque fois qu'elle nommait son frère.
"Je lui ai servi un peu de maman. J'ai neuf ans de plus que lui... Il était âgé de huit ans et moi de dix-sept ans quand nous sommes restés seuls, et j'ai commencé à travailler ici pour nous maintenir..."
"Neuf ans de différence ? Pourquoi ?"
"Les cinq autres entre lui et moi sont morts avec nos parents... Un naufrage... C'est seulement moi et Pablito qui ont été sauvés."
"Et comment est-ce que tu as découvert que ton frère était un maricon ? C'est lui qui te l'a dit ?"
"Oui... il avait quinze ans... il avait déjà essayé avec les garçons et les filles, et il a réalisé qu'il aimait les hommes, puis il m'a demandé pourquoi il était différent des autres garçons..."
"Ouais, je me le suis demandé aussi, tant de fois. Mais j'ai arrêté de me le demander. Je suis ainsi, et c'est tout. La vie n'est pas facile lorsqu'on est comme ça, mais patience."
"La vie n'est jamais facile... Pour les pauvres parce qu'ils veulent plus d'argent et ce n'est pas facile, et pour les riches parce qu'ils ne veulent pas perdre ce qu'ils ont, et ce n'est pas facile. Les pauvres ont seulement peur de la mort, les riches ont peur de la mort et des voleurs..."
"Il est donc préférable d'être pauvre ?" demanda Alceo, et il sourit amusé par cette philosophie bon marché.
"Qui sait ? Il est préférable d'être l'herbe de la pampa ou un arbre centenaire ? Il vaut mieux être une sardine ou une baleine ?" demanda la femme. Puis elle sourit : "Avec toi le temps passe agréablement... J'espère vraiment que tu rencontreras mon Pablito et que vous vous plairez..."
"Je te promets que je vais le chercher... et nous verrons si... si quelque chose arrive. Salut, Violeta... Je crois que nous allons nous revoir encore, quelque fois."
"Oui, d'accord. Je t'aime bien, ranchero. Et sois tranquille, je ferai de manière qu'on dise que tu sais baiser comme un dieu..." dit la femme avec un sourire amical.
La fois suivante où allèrent en ville, Alceo décida d'aller manger à Los Moriscos. Entré dans l'hôtel, le propriétaire lui demanda s'il voulait une chambre.
"Je veux juste avoir le déjeuner ici. On ne peut pas ?" demanda Alceo.
"Oui qu'on peut, étranger. Nous avons la meilleure nourriture et le meilleur vin de la ville, et à un prix honnête..."
Pendant qu'il mangeait, Alceo demanda à la jeune fille qui le servait à table : "Il travaille ici Pablo García Serrano ?"
"Oui, bien sûr, dans la cuisine. Vous le connaissez ?"
"Je voudrais lui parler un instant. Est-ce possible ?
"S'il n'a pas trop à faire... Je vais voir."
Après peu arriva un garçon grand, mince, avec des cheveux noirs lisses, visage rond et des yeux étrangement clairs. Sur les vêtements il portait un grand tablier gras et taché, qu'un temps devait avoir été blanc.
"C'est vous qui me cherchez, señor?" lui demanda-t-il en l'étudiant.
"Tu es Pablo García Serrano, donc ?"
"Oui, señor... mais je ne vous connais pas..."
"Ta sœur Violeta m'a dit de te chercher... Elle pense que nous deux devrions nous connaître... Tu comprends ?"
Les yeux du garçon eurent un bref éclair et un léger sourire passa sur ses lèvres : "Violeta ? Elle vous envoie ? Êtes-vous son client ?"
"On peut ainsi dire. Quand je viens en ville je passe toujours une petite heure dans sa chambre... à bavarder avec elle..." dit Alceo en le regardant dans les yeux : ce grand jeune homme lui plaisait, du moins comme apparence.
"Ah, je vois... Maintenant, je dois retourner dans la cuisine... Vous pouvez revenir plus tard ?"
Ils s'entendirent. Alceo paya le déjeuner et sortit pour tourner un peu dans la ville et passer le temps jusqu'à l'heure du rendez-vous. Pablo était un garçon vraiment beau, il s'en sentait physiquement attiré, son léger sourire lui plaisait. Il avait un air de «famille» avec Violeta...
Quand ils se rencontrèrent enfin de nouveau, Pablo le salua avec gaieté, d'une manière moins formelle que quand il l'avait rencontré à l'hôtel.
"Hola, Alceo ! Nous pouvons nous tutoyer, pas vrai ?" dit-il avec un ample sourire.
"Bien sûr, après tout, nous sommes presque du même âge."
"Quel âge as-tu, toi ?"
"Presque vingt-sept. Et toi ?"
"Trois de moins que toi. Veux-tu venir avec moi ?"
"Où, chez toi ?"
"Non, je dors avec trois autres gars, je ne peux pas t'y amener. Mais j'ai un endroit où on peut rester tranquilles. Ce n'est pas loin d'ici..."
Pablo l'emmena au bord de la rivière, descendit sur le rivage et ils le remontèrent jusqu'à être sous une des arcades du pont en pierre. Chaque arc était joint à l'autre par une galerie transversale étroite, suffisamment grande pour permettre le passage d'une personne. Pablo entra et fit signe à Alceo de le suivre. En arrivant au milieu de la galerie, le garçon poussa une pierre et un morceau du mur se déplaça, en révélant une étroite échelle de pierre.
Ils entrèrent et Pablo fit fermer le passage. Ils montèrent et se retrouvèrent dans une pièce avec une voûte en berceau avec deux fenêtres rondes qui correspondaient aux trous qui étaient sous la chaussée, entre un arc et un autre. La pièce, à droite et à gauche, avait deux grandes niches rectangulaires un peu hautes sur le sol, même celles-ci avec une voûte en berceau. Une des deux niches avait le sol recouvert de paille et d'une bâche.
"Comment t'as déniché cet endroit ?" demanda Alceo étonné.
"Quand j'avais dix-huit ans je baisais avec un passeur. Cette pièce était sa tanière secrète. Je ne sais pas comment il l'avait découverte. Ici, il gardait sa marchandise et parfois il se cachait quand il était en danger et, ici, il m'emmenait pour baiser. Puis, ils l'ont pris et dans un échange à feu avec la Garde Nationale il est mort... Ainsi maintenant je suis le seul à connaître ce lieu..."
Ils montèrent dans la niche avec la paille et la toile, en s'enlevant les chaussures. Alceo, au dos de Pablo, le prit entre ses bras et se pencha contre lui en lui faisant sentir son érection contre ses fesses. Pablo rigola.
"Déjà excité ?" lui demanda-t-il en se poussant contre lui.
"Tu me plais..." lui dit Alceo et il commença à lui déboutonner sa chemise, puis il la lui enleva.
Il lui mit les mains sur la poitrine, en le caressant. Pablo mit ses mains sur celles du compagnon, en les appuyant plus fort contre sa poitrine et le ventre et pencha sa tête en arrière, sur l'épaule de Alceo. Les mains de celui-ci descendirent sur les pantalons du joli jeune homme et lentement les déboutonna. Puis il lui alla devant, s'accroupit et il les lui fit descendre. Pablo souleva une jambe puis l'autre permettant ainsi à Alceo de les lui défiler, en le faisant rester avec seulement la culotte de toile bleue.
Alceo se leva et regarda : le corps légèrement poilu était très agréable à voir, et bien proportionné. Les mamelons plats et rose vif, le nombril creux, les touffes sombres de poils qui émergeaient de sous les aisselles et par dessus la ceinture de ses culottes, étaient une vision bien érotique. Il lui prit le visage entre ses mains et lentement approcha ses lèvres de celles du camarade. Pablo sourit et entrouvrit la bouche, en prenant l'autre par la taille et l'attirant à soi. Leurs bouches s'unirent et ils échangèrent un long baiser.
Puis Pablo s'accroupit devant Alceo, ouvrit son pantalon et l'attira à lui, à son tour, avec un sourire libidineux, en révélant ses culottes de toile grise. Il se leva, se serra contre lui en poussant son érection, à travers le tissu de leurs culottes, contre celle de Alceo, et l'embrassa à nouveau. Puis il lui enleva sa chemise et le maillot, et se pencha pour sucer ses mamelons. Alceo frissonna. Il aimait les préliminaires calmes auxquelles l'autre s'était dédié.
Pablo se baissa, en embrassant et léchant la poitrine glabre de Alcée, s'attarda sur son nombril, puis il lui baissa un peu la culotte révélant la moitié du membre turgescent de son compagnon, toujours emprisonné dans la toile, et il y brossa légèrement les lèvres. Alceo soupira doucement. Pablo ensuite lui retira aussi ses culottes. Alceo était maintenant entièrement nu.
Pablo le tira en bas pour l'asseoir sur la toile et le poussa vers l'arrière, en le faisant tenir sur ses bras. Il se mit à genoux entre ses jambes et se pencha pour caresser sa poitrine, son ventre et, avec légèreté, le membre turgescent.
"Tu es très beau..." dit-il. Puis il se leva : "Enlève moi les culottes, allez..."
Alceo les lui défila et fit un mouvement pour aller avec ses lèvres sur le membre fièrement en érection du compagnon, mais Pablo avec un petit rire lui échappa, et s'assit entre les jambes de Alceo. "Non, pas encore. D'abord, nous devons nous habituer à la nudité de l'autre, non ? Quelle hâte as-tu ? Le sexe il faut le goûter à petites gorgées, comme la tequila."
Alceo sourit et hocha la tête. Assis en face de l'autre, leurs jambes croisées, ils se regardaient, se sourirent, et s'embrassèrent à nouveau. Puis ils se séparèrent et leurs mains descendirent pour manipuler les parties génitales de l'autre, mais sans se masturber. Pablo serra légèrement dans la main le membre d'Alceo et le secoua comme pour une poignée de main.
"Heureux de faire ta connaissance !" dit-il en regardant gaiement le membre du compagnon. "Je pense que toi et moi on va être amis ... Tu sais que tu me plais ?"
Alceo regarda le triangle touffu de poils noirs qui ornait l'aine de l'autre, et le beau membre chaud et dur : "Toi aussi tu me plais..." puis regarda Pablo dans les yeux, "et aussi tout le reste me plaît. Je suis heureux d'avoir fait ta connaissance... d'être ici avec toi..."
Pablo s'étendit en arrière et Alceo alla sur lui à quatre pattes. Il commença à l'embrasser et lécher son cou, descendit sur sa poitrine, il lui chatouilla un peu les tétons, puis fit une courte pause sur le nombril et finalement arriva à nouveau et passa ses lèvres et sa langue sur le beau membre dressé de l'autre. Pablo tendit la main et lui caressa les cheveux.
Pablo croisa les bras sous sa tête et le regarda, les yeux mi-clos, un sourire béat sur le beau visage. Alceo saisit son membre et il en fit descendre la peau du prépuce, puis commença à lécher le gland rose. Ensuite, il se le fit glisser lentement entre ses lèvres serrées et le pris tout dans sa bouche jusqu'à ce que son nez fut pressée entre les poils pubiens de son compagnon, dont il respira l'arôme.
Quand il sentit Pablo frémir, Alceo se détacha, se mit à califourchon sur le bassin du camarade, en genoux, en gardant le poteau de chair de l'autre bien droit, il s'abaissa lentement, le faisant viser entre ses fesses et, le regardant dans les yeux, avec un sourire, lentement, il s'empala. Pablo lui pétrit les génitaux tandis que Alceo commençait à bouger lentement de haut en bas.
"Ça te plaît, comme ça ?" demanda doucement Alceo, en jouissant de la chevauchée calme mais forte.
"Oui, j'aime bien... mais je veux aussi ceci à l'intérieur de moi. Tu ne dois pas encore venir... Cela ne me plaît pas de faire le sexe en hâte... surtout avec un mec aussi beau que toi." dit le compagnon avec un large sourire.
Après un peu Pablo fit enlever Alceo, se tourna sur le ventre et écarta ses fesses avec les mains. En regardant en arrière, il dit simplement : "Viens !"
Alceo descendit sur lui et l'enfila, en lui coulant dedans lisse, lisse. Puis, en faisant force sur ses bras et ses genoux, il commença à pomper en lui avec plaisir. Pablo tourna la tête vers l'arrière : "Embrasse-moi !" dit-il. Alceo lui adhéra avec la poitrine sur son dos, l'embrassa profondément et comme leurs langues jouaient passionnées, il commença à le prendre déplaçant seulement son bassin de haut en bas et en oscillant légèrement.
"Tu me plais, Pablo... tu me plais beaucoup..." murmura Alceo accélérant ses poussées et en le prenant avec une vigueur croissante.
"Toi aussi tu me plais, Alceo. On sent que tu aimes baiser... et que tu sais y faire..."
Mais quand Pablo sentit que le camarade avait atteint un haut degré d'excitation, il le fit arrêter. Ils se rassirent de nouveau face à face, les jambes croisées. Ils se regardèrent. Alors Pablo prit deux poignées de paille et les lança à l'autre.
"Pourquoi ?" lui demanda Alceo en riant et se les brossant de dos.
"Parce que tu avais un visage trop sérieux ! Je parie que tu n'avais pas envie d'arrêter..."
"Ce n'est pas vrai ! Ça me plaît ainsi, sans hâte !" dit Alceo et à son tour lui tira des poignées de paille.
Ils ont continué pour un peu, en riant comme deux gamins. Puis Pablo prit Alceo par les bras pour l'empêcher de prendre d'autre paille, le tira à lui et l'embrassa. Ils ont recommencé à manipuler les génitaux de l'autre, doucement.
"Lève-toi... je veux te sucer..." dit Pablo.
"Mais... je te l'ai mis derrière..." objecta Alceo.
"Il est propre. Allez ! Je veux te sucer."
Alceo se le regarda : il lui semblait vraiment propre. Il se leva.
"Il me plaît... il est incurvée vers le haut comme la corne d'un rhinocéros..." dit en rigolant Pablo et le prit en main. Il l'embrassa, puis en lécha le bout : "Il ne sait de rien, il est propre..." dit-il avec un sourire rassurant, et le prit tout dans sa bouche, déplaçant un peu la tête en arrière.
Puis, avec les mains, il appliqua un mouvement en avant et en arrière au bassin du camarade. Alceo lui prit la tête entre ses mains et il se déplaça à petits coups rapides dans la bouche. Pablo gémissait heureux, et caressait les fesses nerveuses de l'autre. Alceo regardait son pal apparaitre et disparaitre entre les lèvres serrées du camarade, qui bougeait autour la langue. Il ferma les yeux pour profiter des sensations agréables de cette bouche experte.
Pablo ensuite le fit coucher et s'assis sur le bassin, en s'empalant sur le membre dur et brillant de sa salive. Comme il le faisait glisser tout à l'intérieur, il laissa échapper un long gémissement de plaisir et regarda le compagnon avec un ample sourire joyeux.
"Oui... j'aime baiser avec toi, Alceo ! Je dois remercier ma sœur qui t'a dit de venir me connaître..."
Cette fois Pablo ne s'arrêta pas avant d'avoir fait atteindre l'orgasme à Alceo, qui déchargea en lui en poussant avec vigueur vers le haut son bassin et en poussant un long gémissement. Alors Pablo se désenfila, il fit mettre Alceo à quatre pattes, se mit à genoux derrière lui et le prit avec vigueur, bougeant en lui avec des poussées rapides, serrant sa taille. Et enfin aussi Pablo déchargea à l'intérieur de lui.
Ils s'assirent à nouveau face à face, les jambes croisées, finalement satisfaits. Ils s'effleurèrent la poitrine, ils s'embrassèrent.
"Toi et moi ... Nous devons nous mettre ensemble !" dit Pablo, en le regardant avec des yeux brillants.
"Oui, ça me plairait... mais je dois parfois rester loin pendant des mois, quand je vais dans les pâturages avec les troupeaux..."
"Eh bien... dans ces mois tu te débonderas avec les muchachos et moi avec quelques clients de l'hôtel ou autre. Mais quand tu reviens, juste toi et moi. C'est d'accord ?"
"Nous pouvons essayer..."