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histore originale par Andrej Koymasky


LES ÉMIGRANTS CHAPITRE 10
LE DERNIER OBSTACLE

Les affaires dans leur café allaient bien, et ils étaient en train de penser déjà se mettre à chercher un bel appartement, libérant ainsi l'arrière-salle pour élargir le local, puisque la clientèle était de plus en plus nombreuse. Ils pensaient même chercher un garçon pour les aider.

Leur ami Cornelio leur faisait propagande dans le milieu secret des homosexuels de Montevideo, qui, avec grande discrétion, sans faire scandale, firent de leur café un lieu de rencontre.

Ce fut ainsi qu'un jour un de leurs clients réguliers arriva dans le café avec un jeune homme : C'était Manolo ! Arturo le reconnut tout de suite et aussi celui-ci reconnut Arturo.

Le garçon alla immédiatement avertir Alceo. Celui-ci dit à son garçon de ne pas se préoccuper, qu'il allait s'occuper de Manolo. Il alla à la table et dit à son client, en parlant de Manolo sans le nommer directement : "Vous, señor Villarrubia vous êtes toujours le bienvenu dans mon café, mais votre invité ne l'est pas, je regrette. Donc, soit le jeune homme sort immédiatement, soit je suis contraint de vous demander à vous aussi de sortir."

"Mais... je ne comprends pas comment il ose..." dit Manolo, se mettant debout et en l'affrontant d'un ton offensé.

"Vous croyez que je ne sais pas qui a envoyé la lettre anonyme, à cause de laquelle nous avons tout perdu et sauvé notre vie d'un cheveu ?" lui demanda Alceo d'un ton tranchant, en se disant que de la réaction du jeune homme il comprendrait s'il avait vraiment été la cause de tout ou non.

Manolo tomba dans le piège : "Vous n'avez aucune preuve que je l'ai envoyé au curé !" s'exclama-t-il sur un ton ironique.

"Je n'ai pas besoin de preuves pour vous répéter que vous n'êtes pas le bienvenu dans ce café."

"Ne craignez-vous pas que je pourrais trouver un moyen pour vous faire payer à nouveau ? Une fois ne vous a pas suffi ?" demanda le jeune homme sur un ton de défi.

"Ne craignez vous pas, vous, que ce soit moi, après tout, de vous faire payer pour votre arrogance, et une fois pour toutes ? Sortez d'ici !" lui dit Alceo.

La scène n'était pas passé inaperçue des autres clients du café, car aucun d'entre eux parlait à voix basse. Villarrubia s'était levé et maintenant tirait Manolo par une manche, essayant de lui faire quitter la salle, apparemment gêné par cette dure confrontation verbale dont il ne connaissait pas, ni ne comprenait, la raison.

Enfin, les deux sortirent, juste après que Manolo eut lancé une dernière menace à Alceo. Arturo alors approcha Alceo et lui demanda à voix basse, "Qu'est ce qu'il voudra nous faire, maintenant ? Est-il possible que nous ne puissions pas vivre en paix ?"

Alceo, sur un ton tranquille et d'une voix normale répondit : "Tu verras qu'il ne nous fera jamais plus de mal. Peut-être qu'il ne sait pas encore qu'il ne pourra jamais plus nous nuire. Ne t'inquiètes pas, Arturo..." dit-il, en pensant que maintenant qu'ils étaient officiellement père et fils ils avaient moins à craindre.

Deux jours seulement étaient passés depuis cet affrontement verbal, quand le «député» de police se présenta dans le café des deux amants pour arrêter Alceo... avec l'accusation d'avoir tué Manolo Gómez Riva !

Inutilement Alceo protesta son extranéité du crime qu'il ne savait même pas qu'il était arrivé. Le jeune homme fut emmené, menottes aux poignets. Arturo alors ferma le café et se précipita chez Cornelio, pour lui demander de l'aide, en lui disant tout ce qu'il savait à propos de Manolo.

"Oui, je l'ai lu, maintenant que tu me le dis, le fait qu'un jeune argentin a été retrouvé mort dans un coin du port... la gorge coupée."

"Mais ça n'a pas été Alceo, j'en suis plus que sûr ! Il n'aurait jamais fait rien du genre, il n'en est pas... Et puis, nous avons toujours été ensemble, lui et moi ! Que puis-je faire maintenant ?"

"La première chose est d'aller chercher un bon avocat... Viens avec moi, il y a un bon ami à moi, un des nôtres, à qui tu peux tout dire sans crainte, et qui fera ce qu'il faut. La chose importante est que ne sorte pas l'histoire qu'il y avait eu entre toi et Manolo, et je pense que même l'histoire de la lettre anonyme et le feu... Sinon, il pourrait résulter que Alceo et toi n'êtes pas vraiment père et fils, mais amoureux, et si pas pour autre chose, vous finiriez en prison pour ça !"

L'avocat accepta immédiatement de s'occuper du cas. Mais, malheureusement, il résulta que la police avait déjà acquis plusieurs dépositions sur la «confrontation» verbale entre la victime et l'accusé et les menaces mutuelles, et l'avocat lui dit aussi que l'alibi fourni par lui, étant le «fils» de l'accusé, selon la loi uruguayenne n'était pas acceptable.

Arturo était profondément troublé. Il tâchait d'aller de l'avant avec le café, qui était leur seule source de revenus, et surtout maintenant, devant payer l'avocat, il était important de continuer à gagner.

Un jour, un policier arriva dans le café et demanda qui était Arturo Nogarol. Le garçon se présenta et le policier lui dit de le suivre. Ayant confié le café aux serveurs, Arturo suivit le gendarme.

"De quoi s'agit-il ?" lui demanda-t-il, dans la rue.

"Je ne sais pas, je dois vous amener au colonel Alvarez. Il vous dira."

"Cela concerne mon père ?"

"Je ne sais pas. Le colonel Alvarez vous le dira."

"Qui est le colonel Alvarez ?" Arturo demanda alors.

"Le colonel Stefán Rubirio Alvarez Kruger est le chef de la police criminelle de Montevideo."

Arrivés à la centrale de police, le garçon dut attendre longtemps et il était de plus en plus nerveux. Il se demandait ce qu'il y avait eu de nouveau, et il espérait que ce ne soient pas de mauvaises nouvelles. Il fut finalement introduit dans le bureau du colonel. Celui-ci ordonna au policier qui était assis dans un petit bureau de côté de sortir puis fit signe à Arturo de s'asseoir. Il ouvrit un dossier et feuilleta quelques papiers.

Le colonel était un homme sur les quarante cinq ans, haut, maigre, cheveux noirs coupés courts, avec une paire de moustache bien soignée et de longs favoris, yeux sombres pénétrants, avec une expression de pouvoir, de commandement, des lèvres droites mais douces, la mâchoire carrée.

"Tu n'es pas le fils d'Alceo Nogarol. Tu es son amant." Commença l'homme.

"Oui, je suis son fils. Je..."

"J'ai ici les résultats de l'enquête que j'ai ordonné de faire. Tu sais que la loi punit sévèrement deux hommes qui ont des rapports sexuels entre eux ?"

"Mais non, je..." dit Arturo en se sentant saisir par le panique, mais en essayant, avec difficulté, de se montrer calme.

"J'ai d'autres papiers aussi, ici. Je sais qui a tué Manolo Gómez Riva..."

"Ça n'a pas été mon père ! Je suis sûr !"

"Cela n'a pas été Alceo Nogarol, d'accord..."

"Donc, vous le relâchez !" dit Arturo commençant à se sentir soulagé.

"Cela dépend exclusivement de toi."

"De moi ?" demanda le garçon, étonné.

"Oui, de toi. Si tu te laisses enculer par moi, je fais disculper ton homme et je ne vous dénonce pas pour votre relation." dit l'homme tranquille, en regardant droit dans les yeux du garçon. "Si tu refuses, la confession du vrai meurtrier ne sortira jamais et ton homme aura comme minimum la prison à vie."

"Je... vous..." Arturo bégaya.

"Tu es le type de gars qui me plaît. Et puisque tu te fais enculer par celui qui passe pour ton père... je ne vois pas pourquoi tu ne devrais pas te laisser enculer par moi. Tant que tu viendras chez moi, dans mon lit, les papiers contre vous que j'ai ne sortiront pas de mon coffre-fort et la confession du vrai meurtrier arrivera sur le bureau de monsieur le juge. Et tu pourras continuer à te laisser encore baiser par ton homme... Je suis généreux !" dit l'homme avec un petit rire sinistre.

"Mon cul en échange de la liberté de mon père ?" dit Arturo troublé.

"Il est inutile que tu continues à dire que c'est ton père, avec moi. Oui, c'est ma proposition. Ou... non seulement je ne disculperai pas le Nogarol, mais j'ajouterai l'accusation d'homosexualité contre toi et lui, et alors tu iras aussi en prison... mais dans une différente de celle du Nogarol, bien sûr. Et sais-tu ce qu'ils font aux beaux garçons comme toi, les autres prisonniers en prison, surtout quand il devient connu qu'ils sont dedans parce qu'homosexuels ?"

"Si... si j'accepte... qui me garantis que mon père sera acquitté ?"

"Si tu acceptes, le vrai coupable du meurtre de Manolo Gómez Riva sera arrêté et Nogarol libéré dans la semaine."

"Qui l'a tué ?"

"Un garçon qui se prostitue et que le mort ne voulait pas payer... Eh bien ?"

"J'accepte !" dit enfin Arturo. Pour sauver son Alceo, il était prêt à faire quoi que ce soit, et il savait que cet homme avait le pouvoir de laisser pourrir en prison son homme et même de le faire arrêter lui.

"Excellent. Ceci est l'adresse où tu dois aller cet après-midi à trois heures et demie." dit-il en lui tendant un bout de papier.

"Votre maison ?"

L'homme se mit à rire : "Mais non, c'est l'endroit où je fais aller les garçons que j'ai envie d'enculer. Inutile de te dire que si tu essaies de faire le malin... je vous le ferai regretter à tous les deux. À trois heures et demie, ne manque pas, ça n'ira pas pour toi. Tu peux aller, maintenant."

Arturo sortit du bureau en tremblant. Il était vraiment prêt à faire quoi que ce soit. Mais en même temps, il commença à réfléchir comment faire, une fois Alceo libéré, pour se «débarrasser», du colonel aussi. Il se dit que, dès qu'Alceo serait libre, il en parlerait avec lui. Il se demandait s'il devait aller en parler à Cornelio Delgado Rodríguez pour lui demander conseil, son aide, mais il décida que d'abord il devait parler avec Alceo : ils décideraient ensemble ce qui était approprié de faire.

L'après-midi il se présenta au rendez-vous avec le colonel. Il vit à sa grande surprise que c'était des bains publics. Incertain, il entra et alla vers l'homme assis derrière le comptoir se demandant quoi dire, quoi faire.

"Baignoire ou douche ?" demanda l'homme d'un ton ennuyé.

Arturo était perplexe. "Je... vraiment... à trois heures et demi, j'ai un rendez-vous ici... l'adresse est celui-ci, au moins..." il dit, hésitant.

"Es-tu l'italien ? Arturo... quelque chose ?"

"Oui, mon nom est Arturo Nogarol..."

"Attends une minute, alors. Ramon va t'emmener où on t'attend..." dit l'homme et, se tournant vers la porte derrière le comptoir cria : "Ramon ! Ramon, viens ici !"

Un jeunot apparut sur la porte : "Il est arrivé ?"

"Oui, c'est lui."

Le garçon tourna le comptoir en dévisageant de la tête aux pieds Arturo, et dit seulement : "Viens."

Arturo le suivit. Sur la rue, il lui demanda : "Est-ce loin ?"

"Non, ici derrière, à deux pas. T'es le nouveau cul pour le chef ?" demanda-t-il avec un sourire amusé.

Arturo ne répondit pas.

"Oui, les types comme toi lui plaisent. Mais tu l'as déjà pris dans le cul avant ?"

Le garçon ne dit encore rien.

"J'espère que oui, pour toi, parce que Stefán n'y va pas si doucement. Je l'ai goûté aussi moi-même, quand j'étais plus jeune, et il m'avait fait mal, mais je me suis habitué. Ce n'est pas qu'il l'a trop grand, mais il te la fourre dedans sans cérémonie et il te la bat dedans pendant un bon temps, avant de venir. Ah, si tu veux mon avis, ne te plains pas quand il te monte, que ça le fait s'exciter encore plus, et plus tu te plains, plus il te bats dedans dans avec rage... sauf si tu aimes le sexe violent... "

"Mais si... s'il le fait avec toi aussi, quel besoin il a de..."

"De toi ? Stefán ne se contente pas d'un seul. Avec toi, je pense que nous sommes à présent environ huit garçons qu'il baise. Nous sommes son écurie, comme il le dit. Si tu lui plais, peut-être parfois il t'emmène dans son ranch et alors tu peux rencontrer les autres gars... Il a deux écuries, l'une pour les chevaux et une pour nous, les gars," il dit en ricanant. "Nous avons un box chacun et nous devons y rester tout nus, prêt à être monté... tout comme les chevaux, mais au moins nous avons un lit... Parfois, le colonel dans son ranch invite également quelques amis comme lui et tout le monde choisit l'un d'entre nous à monter..."

"Tu m'emmènes chez lui, maintenant ?"

"Non, aucun d'entre nous n'a jamais été dans sa maison. Je vais t'emmener dans son foutoir de ville. Il n'y a que Néné, qui le maintient en ordre et que va te faire prendre un bain avant l'arrivé de _tefan... Ah, ne te fais jamais entendre à l'appeler par son nom, il faut toujours l'appeler colonel, je te recommande."

"Qui est ce Néné, un autre des gars du colonel "

"Oui, bien sûr. Il est un garçon noir de dix-sept ans. Le plus jeune de nous tous. Quel âge as-tu ?"

"Vingt-deux."

"Alors nous avons le même âge. Je te donnai un peu moins."

Ils arrivèrent devant une grande maison populaire, ils entrèrent dans la cour, grimpèrent un escalier et Ramon sonna à une porte anonyme, tournant la poignée de la cloche dans une séquence particulière. Après peu, un beau petit garçon noir, avec de grands yeux vifs, ouvrit. Ramon poussa Arturo à l'intérieur.

"Prépare-le." dit-il simplement et s'en alla.

Ils étaient dans une pièce misérable sans fenêtres, éclairée par une ampoule nue suspendue au plafond, pleine de cartons et sur laquelle s'ouvraient quatre portes.

"Tu es l'italien, pas vrai ?" Néné lui demanda.

"Oui..."

"Enlève toi tous tes vêtements et viens là, que je te lave."

"Je sais me laver tout seul..." répondit le garçon un peu choqué.

L'autre se mit à rire : "Je te crois, mais les ordres on ne les discute pas. Fais vite, nous avons moins d'une heure."

Le garçon noir se déshabilla lui aussi, puis il le porta dans une salle de bain, sous une grande douche, il ajusta l'eau, il l'y poussa dessous et commença à le laver soigneusement. Quand il lui enfila un doigt savonneux dans l'anus, Arturo sursauta.

"Surtout ici, tu dois être bien propre..." Néné expliqua avec un petit rire. "Tu es bien fait. Mais le colonel ne choisit que le mieux..."

"De combien tu es à son service ?"

"Six mois. Il m'a fait sortir de prison. Je vais bien maintenant. Là, j'étais devenu la pute de tous les prisonniers. Ici au moins il me baise lui seul, et parfois un de ses amis, mais rarement. Il est un bon patron, tu verras... si tu es obéissant. Toi aussi t'étais en prison ? Qu'as-tu fait ? T'avais volé..."

"Non, je n'étais pas en prison."

"Baisses toi, que je dois te nettoyer plus à fond... Cependant, as-tu pris des bites dans ton beau cul, hein ? Tu faisais le trottoir ?"

"Non, je ne faisais pas le trottoir."

"Je le ferais volontiers avec toi mais nous ne pouvons pas, pas maintenant, au moins. Tu as une belle bite aussi... tu me plais. Ça te plaît mieux enculer ou être enculé ? À moi ça me plaît plus être enculé."

Arturo ne répondit pas. Il se sentait dépassé par les événements.

"Parfois, nous pouvons le faire entre nous garçons, surtout quand nous sommes dans la fazenda. On est très bien avec le colonel, il suffit d'obéir. Puis, quand nous devenons trop grand, il nous libère, il nous trouve un travail..."

"Trop grands... c'est à dire ?"

"Entre les vingt-cinq et les vingt-neuf ans, selon l'apparence que nous avons et combien nous lui allons au «génie»... À lui, à peu près, lui plaisent les garçons âgés entre dix-huit et vingt-huit ans. Parfois, au ranch, il nous fait coupler deux par deux, et il nous regarde et s'excite et alors il nous la met dans le cul un peu chacun... mais pas souvent. Voilà c'est fait, ton trou est bien propre. Maintenant, brosse tes dents et rase bien ton visage. Il nous veut toujours parfaitement rasés."

Ils s'essuyèrent. Arturo, alors qu'il se rasait se regardant dans le miroir au-dessus de l'évier, remarqua que le garçon noir avait une érection voyante.

Quand il eut fini, Néné le ramena dans la pièce d'entrée, où ils se rhabillèrent. Puis il ouvrit la porte dans le fond et ils se trouvèrent dans un élégant hall sur lequel s'ouvraient deux portes. Néné en ouvrit une et y poussa dedans Arturo. C'était une grande chambre meublée uniquement avec un grand lit carré, deux tables de chevet, deux chaises, et des peintures de nus masculins sur les murs. La chambre avait deux portes, une par laquelle ils étaient entrés, et une autre, et deux grandes fenêtres avec des rideaux de dentelle.

"Il vient de là. Il vient d'une autre entrée qui donne sur la rue parallèle, dans un magasin de quincaillerie géré par un de ses anciens gars... Assied-toi là."

"Je dois me déshabiller ?"

"Non, ça lui plaît de le faire lui."

"Et je dois le déshabiller ? Que dois-je faire ?"

"Non, tu ne dois rien faire, simplement obéir à ses ordres. Quand il a fini, et qu'il te dit que tu peux t'habiller, reviens là où je suis, pour que je te fasse sortir." dit le garçon et il le laissa seul.

Arturo s'assit, en attente. Après quelques minutes, l'autre porte s'ouvrit et le colonel entra, qu'il voyait en civil pour la première fois, avec des vêtements très élégants. Sans rien dire il s'approcha de lui et le fit lever, et commença immédiatement à le déshabiller en jetant les vêtements en vrac sur une chaise.

Quand le garçon fut nu, il lui dit : "Couche-toi sur le lit, sur le dos, les jambes bien écartées !"

Arturo obéit. L'homme se déshabilla mettant ses vêtements sur l'autre chaise. Pendant qu'il se dénudait, il regardait avec un plaisir évident le corps nu d'Arturo. Il monta sur le lit, se mit à genoux entre les jambes écartées du garçon, il les fit appuyer sur ses épaules, le saisit pas ses hanches et descendit sur lui, poussant son membre dur sur le trou et il fonça avec énergie. Alors que l'homme le pénétrait, ses yeux brillaient de convoitise et un léger sourire émergea sur son visage.

Quand il lui fut complètement dedans, il commença tout de suite à lui battre contre avec vigueur. Le visage de l'homme rougit légèrement, trahissant sa jouissance croissante. Après un peu, il s'arrêta, bien scellé en lui, pour faire diminuer son excitation, et titilla pour un peu le corps du garçon afin d'en réveiller et d'en maintenir l'excitation, puis il se remit à lui battre dedans, le regard fixé dans les yeux du garçon, comme pour le dominer...

Arturo subissait, il n'était pas du tout heureux d'être là, sous cet homme qui profitait de lui, pourtant son corps était en train de réagir et de commencer à sentir un certain plaisir. Son membre, qui jusque-là était resté mou, commença à se durcir et les mouvements du ventre de l'homme, penché sur lui, le frottait en rythme avec la monte vigoureuse.

L'homme réalisa cela, et son sourire devint plus ample : "Cela te plaît, hein ? Il t'est venu bien dur !" dit-il d'une voix basse et sur un ton satisfait. "Et tu verras, je te ferai venir ainsi, juste en baisant ton beau petit cul !"

Arturo n'aurait pas voulu, mais il savait que cela arriverait tout comme l'homme disait : le plaisir physique était en train d'augmenter en lui. Cela dérangeait psychologiquement le garçon. Il n'aurait pas voulu jouir, mais son corps était en train de le trahir. Ce membre dur qui frottait sur sa prostate était à l'origine d'un plaisir physique croissant qu'il ne voulait pas, mais auquel il ne pouvait pas résister. Il ferma les yeux pour chasser la vision du visage de l'homme. Mais il trouva que c'était pire.

De plus, l'homme lui ordonna : "Ouvre tes yeux !"

Il les rouvrit et le sourire de triomphe de l'homme le dérangea intérieurement, mais son corps continuait à réagir avec un croissant plaisir à la monte virile du colonel. Le garçon se demandait quand il mettrait fin à cette torture... Mais l'homme continuait à alterner ses poussées vigoureuses à d'autres moments où il s'arrêtait et attendait que son excitation se calme suffisamment pour ne pas venir encore.

Enfin, après un temps qui semblait sans fin, l'excitation dans Arturo atteint le point de non-retour, et il déchargea avec une série de forts spasmes entre son ventre et celui de l'homme. Ses contractions finalement déchaînèrent l'orgasme de l'homme qui, avec un long gémissement de victoire, déchargea à l'intérieur du garçon avec une série de coups vigoureux.

Le colonel se figea en se laissant aller sur le corps du garçon.

"Ah ! J'aime bien ton beau cul doux, garçon ! T'es une baise excellente, toi !" dit l'homme, avec une voix enrouée.

Arturo attendit en silence que le colonel se tirât de sur lui, et qu'il lui dise qu'il pouvait se rhabiller, mais celui-ci ne se tirait pas, et son membre encore profondément ancré en lui, ne donnait aucun signe de s'assouplir.

Finalement, l'homme se désenfila lentement de lui et lui permit d'étirer ses jambes. Il tendit la main et tira une corde qui pendait sur le côté de la têtière du lit. Peu après entra dans la chambre Néné avec un bassin et des serviettes. Arturo rougit et resta immobile.

Le garçon avant tout nettoya soigneusement le corps de l'homme, qui était sorti du lit et qui s'habillait, puis il nettoya aussi le corps d'Arturo. L'homme, rhabillé, quand il fut sur la porte, dit : "Tu peux te rhabiller et aller. J'enverrai te chercher quand je te voudrai à nouveau." et il sortit.

Arturo sortit du lit et commença à se rhabiller.

Néné lui dit : "Tu n'as pas envie de m'enculer ? Ou te la faire sucer un peu ?"

"Non..." dit Arturo d'une voix étrange, "J'en ai eu assez."


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