CONTES DE PROVINCE | CHAPITRE 3 COMING OUT |
"Quooooi ? T'as dit que t'es un pédé, un pervers, une tapette ?" cria la femme avec les yeux écarquillés. "Non, maman, j'ai dit que je suis gay..." dit Daniel. "Ne fais pas le malin avec moi, tu sais ! Être gay ou comment diable tu veux le dire, le fait demeure que tu es un dépravé ! Comment peux-tu me faire une telle chose, si terrible?" dit la femme d'une voix aiguë, au bord d'une crise hystérique. "Je ne te fais vraiment rien, maman. Je suis fait ainsi... Ce n'est vraiment pas ma faute..." "Ah, ce n'est pas ta faute. C'est donc ma faute, alors ? Tu veux dire que je n'ai pas su t'élever ? Oh, oui, ce n'est jamais votre faute, ils le disent aussi à la télévision, c'est toujours la faute des parents, non ?" dit-elle sur un ton de défi. "Mais non, maman. Ce n'est ni ta faute ni ma faute. C'est juste... c'est juste la façon dont je suis." "Bon, d'accord. Tu es fait ainsi, mais tu dois te comporter comme Dieu commande, tu dois arrêter, c'est clair." "Arrêter ? Quoi ?" "Mais d'être un pédé, non ? Avant qu'il ne soit trop tard." "Arrêter... d'être gay ? Maman ! Je ne peux pas arrêter, pas plus que cesser d'être un mâle ou d'être ton fils. S'il te plaît, maman..." "Mais les garçons doivent courir après les chattes et pas après les bites !" hurla la femme en devenant rouge comme une tomate. Daniel pensa qu'elle devait être vraiment hors de ses gonds pour utiliser ces mots. Il essaya de se rappeler le raisonnement qu'il avait préparé avant d'aborder ce sujet avec elle, mais dans sa tête il y avait juste une grande confusion. La mère le fixait avec des yeux furieux. Puis elle continua, en essayant de retrouver un peu de calme : "Mais comment peux-tu me dire une telle chose, si horrible, comme si elle était la chose la plus naturelle du monde ?" "Tu m'a toujours dit que je pouvais te dire quoi que ce soit qui me préoccupe, sans aucun problème..." "Oui, mais pas une telle chose !" dit-elle, de nouveau en colère. "Ben... mais je sentais que je ne voulais plus continuer à te cacher, vraiment à toi, une chose si importante... te cacher comme je suis, ce que je suis... Pas à toi..." "Et pourquoi ? Pourquoi pas à moi ? Hein ?" "Mais... parce que tu es ma mère..." dit Daniel d'un ton suppliant. "D'accord, je suis ta mère. Et ta mère te dit que tu dois changer. Daniel, tu as seulement dix-sept ans, tu peux changer quand même, non ? Arrête avec ces choses, s'il te plaît, fais-le pour ta maman..." "Mais je ne peux pas ! Est-il possible que tu ne réussisses pas à comprendre que ce n'est pas quelque chose que j'ai décidé d'être, ce n'est pas quelque chose que j'ai choisi ? Je suis fait ainsi, maman, c'est ma nature... Je ne peux pas cesser d'être ce que je suis." "Oh non ! Non, non, non. Notre pasteur dit que c'est un terrible péché, un homme qui fait ces choses avec un autre homme, tu ne l'as jamais entendu ? Parce que tu as fait du sexe avec un autre homme, je parie. Donc, tu dois cesser de faire ces péchés, ces saletés. Et puis, t'as déjà oublié ce qu'il a dit il y a moins d'un an, le pasteur ? À propos de cette ville... quel était son nom... Sonora, peut-être au Mexique, je ne me rappelle plus... elle était pleine de pédés et alors Dieu a ordonné de mettre à feu la ville avec tous ses habitants dedans... Dieu hait les pédés, tu ne sais pas ?" "Maman ! D'abord, elle s'appelait Sodome et n'était pas au Mexique, mais en Israël..." "Oh, eh bien, de toute façon... Les Mexicains sont tout simplement des pervers, eux aussi, tout le monde le sait. Ils y essaient toujours avec nos filles..." "Et puis, Sodome n'a pas été détruite pour punir les gays, maman. Selon les dernières études, Dieu l'a punie parce qu'ils ne respectaient pas l'obligation de l'hospitalité aux étrangers..." "Oh, oh, oh ! Maintenant, monsieur le professeur Daniel prétend en savoir plus que notre pasteur ! Tu voudrais en savoir plus que celui qui a étudié pendant des années ces choses ? Et s'il dit qu'être un pédé c'est un péché horrible, il est et il reste un péché horrible... et dégoûtant. Mais un pécheur peut se repentir et cesser de faire des péchés, non ? Donc, tu dois arrêter." "Mais maman! Être gay n'est pas un péché, n'est pas une maladie, ce n'est pas une perversion, ce n'est pas un choix, ce n'est pas quelque chose qu'on peut choisir d'être ou ne pas être comme l'on veut. C'est un état naturel, bien que seulement d'une minorité..." "Naturel ? Ne me fais pas rire ! S'il était naturel, tout le monde serait ainsi, non ? Et puis, explique-moi, pédant, comme on ferait alors à faire naître des enfants ?" "Naturel ne veut pas dire que tout le monde doit être de cette façon... tu es naturellement gauchère, même si les gauchers sont juste une minorité..." "Qu'est-ce que ça a à faire que je suis gauchère avec le fait que tu vas autour baiser avec d'autres hommes, hein ? Oh mon dieu ! Tu n'as pas fait cette merde avec les enfants de notre quartier, non ? Oh mon dieu, j'espère vraiment que non..." dit la femme en regardant son fils avec de grands yeux, comme horrifiée par le doute qu'elle venait d'avoir. "Maman, je ne débauche pas les enfants ! Je préfère ceux de mon âge ou plus vieux que moi..." "Tu n'auras pas essayé avec tes frères, hein ?" "Mais s'il te plaît, maman ! Ce n'est pas parce que j'aime les hommes que je dois essayer avec n'importe quel homme, non ? À papa plaisent les femmes, mais ce n'est pas pour ça qu'il y a essayé avec ma sœur, non ? Alors pourquoi moi ?" "Bon Dieu, non! Certainement que non, parce que papa n'est pas un dépravé comme tu es tu, par contre." "Maman, s'il te plaît... Arrête de dire que je suis un dépravé, arrête même juste de le penser. Je ne suis pas un pervers !" cria presque Daniel. "Oui, oui, je peux même arrêter. Mais tu restes un dépravé tout de même." la femme dit froidement. "Oh, maman... j'espérais que tu pouvais comprendre... J'espérais que tu m'aimais assez pour..." "Oui, Daniel, je t'aimais. J'ai donné mon âme pour tous mes bons enfants, tu ne peux pas le nier, tu ne peux pas en douter..." "Tu as dit que... que tu m'aimais ? Tu ne m'aimes plus, alors ?" Daniel demanda sur un ton triste. "Je vais t'aimer de nouveau, Daniel, je vais t'aimer de nouveau quand tu arrêteras avec cette histoire absurde..." "Maman, s'il te plaît ! Tu n'as pas entendu un seul mot de ce que je t'ai dit sur le fait de pouvoir arrêter ?" "Bien sûr que j'entendu, je ne suis pas sourde. Mais c'est comme pour ceux qui se droguent. Ils disent toujours qu'ils ne peuvent pas arrêter. Mais en réalité, ils ne doivent qu'être pris en charge, aidés à surmonter leurs problèmes, réhabilités... Ouais, c'est ça. Je dois parler avec notre pasteur, peut-être qu'il connaît un centre de réhabilitation pour les pédés..." Daniel leva les yeux au ciel et pensa qu'il était inutile de poursuivre une telle conversation sans signification, sans communication. "Bon, maman... Je dois aller faire mes devoirs maintenant, on m'en a donné beaucoup. Je monte dans ma chambre..." dit-il, se leva et quitta la pièce. Il s'assit à son bureau et pris des livres, des cahiers, mais n'était pas capable de s'appliquer réellement à ses études. Il se souvint de sa conversation avec Joël, son camarade de classe et son petit ami. Joël avait insisté sur le fait qu'il devait penser très bien avant de d'en parler avec les parents, mais aucune des objections ne l'avait convaincu, malheureusement. Et maintenant, c'était fait !
Joël ! Ils étaient amis et camarades de classe depuis l'âge de douze ans, et ils étaient devenus amants depuis huit mois. Tout avait commencé juste avant le début de cette année scolaire. Ils étaient ensemble aux cascades dans les bois près de la falaise de "The Wall", qui cherchaient un peu de fraicheur pour se soulager de la chaleur du jour de la mi-Août. Comme les autres fois, ils s'étaient déshabillés en gardant seulement les slips, et ils étaient allés se mettre sous la cascade. L'eau était froide et le jet violent massait agréablement et avec vigueur leurs corps chauds. Ils avaient l'air heureux, se regardèrent en riant, et chacun commença à se frotter le corps avec énergie, pour s'ôter la sueur et atténuer le froid du jet d'eau. Tout à coup, peut-être parce que la bande de caoutchouc était un peu lâche, le jet d'eau violent fit descendre le slip de Joël jusqu'aux chevilles. Les deux garçons éclatèrent de rire à nouveau et quand Daniel vit que Joël ne faisait rien pour se le remonter, il fit également descendre le sien jusqu'aux chevilles, le tira et se pencha pour le prendre dans l'eau, le fit tourbillonner dans l'air et il le lança sur les rochers où ils avaient quitté leurs vêtements. Joël l'imita immédiatement. À ce point, les deux regardèrent l'un vers le pubis de l'autre, les génitaux nus, vérifiant combien l'autre avait grandi dans cette partie du corps... Ils n'étaient pas très différents, ils avaient tous deux un buisson de poils en couronne du membre souple, qui était plus ou moins de la même taille. Dernièrement Daniel se l'était mesuré à plusieurs reprises: il était de 12,5 cm au repos et un peu moins de dix-huit quand il était dur. Mais le membre et les testicules de Joël avaient une couleur un peu plus sombre que les siens et aussi ses mamelons étaient de couleur café au lait clair plutôt que rose comme les siens. "Tu es beau !" lui cria Joël essayant de surmonter avec la voix le grondement de la cascade. "Tu n'as rien à m'envier, toi !" lui cria Daniel. Ils retournèrent jusqu'aux rochers et se couchèrent sur le dos sur une pierre à la surface plate et large, sous les rayons brûlants du soleil ; leurs corps parallèles s'effleuraient juste. "N'est-ce pas fort ?" Joël lui demanda à un certain moment. "Quoi ?" "Être ici, nus, au soleil, près de son meilleur ami." "Oh, oui ! Tu as grandi depuis la dernière fois qu'on s'est vu nus..." "Toi aussi. Tu te branles ?" "Bien sûr." "Souvent ?" "Eh bien... ça dépend... un couple de fois par jour, plus ou moins. Et toi ?" "Plus ou moins pareil. Mais aujourd'hui je ne me suis pas encore branlé... et je me sens excité... regarde comment il est devenu dur !" Daniel se redressa et regarda : vraiment maintenant, du pubis de son ami, se levait une belle colonne, lisse, droite. Cette vision eut le pouvoir de lui causer une soudaine érection palpitante. Daniel avait déjà compris depuis un peu n'être attiré que par les mâles, seulement, même s'il n'avait encore eu ni le courage ni la possibilité de réaliser ses fantasmes. "Il te plaît ?" Joël lui demanda d'une voix douce. "Oui, il me plaît..." "T'as envie de... me le toucher ?" alors lui demanda Joël. Daniel ne répondit pas. Simplement, il déplaça sa main et caressa délicatement le membre de l'ami. La sensation était très agréable. La hampe était dure mais pourtant moelleuse, fraîche et aussi chaude d'une manière agréable. Alors il l'entoura de ses doigts et commença à masturber avec délicatesse son ami, qui se tenait immobile. "Ça te plaît ?" demanda-t-il après un certain temps, presque dans un murmure. "Mh mh !" Il répondit en hochant la tête et en lui adressant un sourire. Puis, hésitant, il demanda à Daniel : "Puis-je... puis-je te demander... de faire quelque chose pour moi ?" "Bien sûr, ne sommes-nous pas amis ?" "Tu me promets de pas te mettre en colère ?" "Allez, le gars ! Que crains-tu ?" "Je voudrais... eh bien, seulement si t'en as envie, bien sûr... Mais il me plairait..." Daniel était étonné de la timidité soudaine de son ami. Habituellement, Joël était très explicite, direct... Il pensait peut-être qu'il voulait lui demander s'il pouvait le masturber à son tour et en fut amusé : où était le problème ? Il était en train de le masturber, non ? Alors il dit, avec un sourire : "Allez, Joël ! Fais-le, sans toutes ces histoires." "Vraiment ? Tu ne vas pas penser que... que je suis un peu étrange, si je le fais ?" "Étrange ? Autant que moi, non ? Allez !" Joël se mit assis, lui prit entre ses mains les génitaux, en les pétrissant délicatement et les palpant. Daniel pensa que c'était vraiment agréable d'être touché de cette façon, en ce lieu, par un autre. Puis Joël se baissa avec sa tête sur son giron et commença à lécher et laper sa hampe. "Putain... Oh, Joël !" Daniel s'exclama, sa voix étranglée. "Tu veux que j'arrête ?" "Non, oh non... c'est juste bizarre, mais... j'aime ça. Oui, j'aime, mais... il ne te rend pas... ne te dégoûte pas ? C'est à dire, je veux dire... la bite... dans la bouche... De là sort la pisse..." "Non, Danny, je l'aime. J'adore tailler des pipes..." "Oh, c'est super... allez, continue..." haleta Daniel. Mais Joël arrêta de le lécher et prit toute la tige dure entre ses lèvres et la fit glisser profondément dans sa bouche, puis il souleva la tête très lentement, serrant les lèvres autour du membre dur, en y déplaçant autour la langue, en serrant les lèvres plus, en suçant de toute sa force. "Oh... oh... c'est incroyable, Joël... Où t'as appris à faire ça ? Oh... ça me plaît..." il haletait, sentant des vagues incroyables de plaisir lui secouer tout le corps. Joël ne répondit pas, il était trop occupé à lui tailler une pipe experte ; pendant ce temps, ses mains lui caressaient le corps nu et excité. Daniel était si excité que bientôt il sentit qu'il était sur le point d'atteindre l'orgasme. Quand il réalisa qu'il n'était plus en mesure de se retenir, il avertit de toute urgence : "Enlève-toi ! Je suis... Je suis... oh, Joël... Je suis..." il haleta. Mais Joël semblait ne pas l'entendre, ou qu'il ne l'écoutait pas, parce que au contraire il fit glisser le membre de l'ami plus profondément dans sa bouche, dans sa gorge, et quand Daniel, complètement incapable de se contrôler, commença à gicler sa crème chaude, il suça simplement avec plus d'énergie et commença à avaler les jets avec vraie gourmandise... Lorsque les éclaboussures cessèrent, Daniel le regarda inquiet : "Je suis désolé... J'ai essayé de te le dire... Je ne pouvais plus m'arrêter..." dit-il en hésitant, en en ayant honte à mort. "T'es désolé ? Et pourquoi ? À moi il m'a plus beaucoup de boire tout." "Il t'a plu ? Mais il ne te fait pas... il ne te vient pas à vomir ?" Daniel lui demanda, étonné. "Pas du tout. Il est savoureux, tu sais ?" "Savoureux ? Et quel goût a-t-il ?" "Tu ne l'as jamais goûté, le tien ? Non ? Moi oui... Eh bien, il change, il dépend de la personne, et aussi de ce que l'on mange ou on boit ou depuis combien de temps on ne gicle..." "Mais quel goût a-t-il ?" "Comment l'expliquer à quelqu'un qui n'a jamais essayé..." "Mais toi, comment fais-tu pour le savoir ? Qui t'a appris à... faire des pipes ?" "Me l'a expliqué mon oncle, et il m'a tout enseigné tout." "Ton oncle ? Bert ?" "Non, oncle Jeff." "Jeff ? Mais... il est marié." "Alors quoi ? Il aime beaucoup sucer et baiser les garçons. Il est gay, mon oncle Jeff." "Et... il t'a aussi... baisé ? Dans le cul, je veux dire..." "Bien sûr. Mais maintenant, il a arrêté. Maintenant, il a un amant." "Un amant ? Tu veux dire un mâle ?" "Bien sûr." "Qui est-il ? Je le connais aussi ?" "Bien sûr, que tu le connais. C'est Ray, le nouveau garde de sécurité à la banque Wells & Fargo." "Ray? Mais ce n'est plus un garçon, il doit avoir environ vingt-deux ans." "Ouais, exact. Et ils sont amoureux." "Amoureux ? Juste... un amour vrai ?" Demanda Daniel un peu surpris. "Oui. Mais... tu ne m'as pas encore dit si t'as aimé ma pipe." "Eh bien... c'était une chose sale... étrange... incroyable... belle ! Putain, je n'ai jamais autant joui avant. C'est beaucoup mieux que d'avoir à se branler tout seul." "Alors... pouvons-nous faire ça encore ?" lui demanda Joël avec un sourire timide. "Bien sûr ! Et... tu m'apprends aussi à le faire ?" "Pour tailler des pipes ?" "Oui, et... tout le reste aussi." dit Daniel, et il rougit. "Tu veux dire, se faire foutre dans le cul ? Au début cela peut être gênant... ça peut aussi faire mal." "Au début, tu dis, mais après ?" "J'aime maintenant, les deux, soit me le faire mettre soit le mettre dans le cul." "Tu as envie... tu voudrais... le mettre dans mon cul, maintenant ?" demanda Daniel, en hésitant. "Non, mon ami, nous en avons le temps. Mon oncle m'a préparé presque pendant un mois avant de me dépuceler." "Ben... de toute façon... tu pourrais commencer à me préparer, non ?" demanda Daniel et il rougit de nouveau. "J'aimerais le faire, mais... tu es gay, Daniel ?" "Je ne suis pas sûr, mais je pense vraiment que oui. Il ne m'est jamais venu dur pour une fille. Et je me sens toujours attiré par les garçons... les beaux, au moins. Même si, toutefois, jusqu'à présent, je n'ai jamais eu l'occasion d'essayer. Tu es le premier avec qui... " "Si seulement j'avais su ! Cela fait des semaines que j'ai une envie folle d'essayer avec toi. Mais je n'en avais pas le courage. Mais tu me plais beaucoup, Daniel. Je serais ravi si tu voulais être... mon garçon." "Mais tu devras m'enseigner tout, mon ami." "Avec un vrai plaisir, Danny." dit Joël avec un large sourire. "Mais tu veux être mon boyfriend ?" "Oui, mon ami... Oui, mon petit ami !" Donc, ils devinrent amants. Joël «prépara» Daniel et, juste quelques semaines plus tard, une fois qu'ils étaient seuls dans sa maison, il décida qu'il était temps de prendre le cul vierge de son meilleur ami. "Es-tu vraiment prêt à le faire, Danny ?" "Oui, bien sûr. Cela me plaît quand tu m'enfiles les doigts là-bas..." "Bien, mais ma bite est plus grosse que les doigts..." "Au début même un doigt me dérangeait, mais après j'ai aimé. Ensuite, tu en as utilisé deux et ça m'ennuyait encore, et donc j'ai aimé encore... Alors maintenant, je suis prêt à faire les choses au sérieux, Joël. Et puis... j'ai vu comment tu aimes quand je te le mets dans le cul... et donc je veux essayer, moi aussi." Joël sourit, le fit mettre à quatre pattes, et se mit à lécher et à mouiller avec la salive son rose anus vierge. Quand il sentit qu'il était assez détendu, il le prit par la taille et plaça le bout de son membre dur sur la rosette de chair et commença à pousser, et augmenta progressivement la pression. Daniel émit un gémissement. "Je te fais mal ?" Joël lui demanda. "Non, ça me plaît. C'est bien mieux qu'un doigt. Il est gros, mais lisse, dur mais doux dans un certain sens... et chaud... Allez, continue." Joël appliqua plus de salive sur son membre couvert par le préservatif et recommença à pousser. Daniel senti son sphincter s'épanouir peu à peu sous la force de la pression du membre, puis il sentit le gland se nicher en lui, lentement mais résolument. Son trou se dilatait de plus en plus. Il commença à ressentir des sensations contradictoires, la gêne et l'excitation en même temps. "Tu m'es dedans ?" lui demanda-t-il dans un souffle, frémissant. "Non, pas encore. Plus ou moins un pouce, pour l'instant. Est-ce que ça te fait mal ?" "Non. Pousse davantage..." Daniel l'encouragea, en essayant de se détendre comme l'ami lui avait dit qu'il fallait faire. Puis, tout à coup, le sphincter se rendit et le gland de Joël passa l'entrée étroite d'un seul coup. "Oh !" Daniel murmura, contractant instinctivement tous ses muscles. "Tout va bien ?" demanda Joël inquiet, en s'immobilisant encore. "Oui... mais ne bouge pas... laisse-moi m'y habituer..." il le pria, essayant de se détendre à nouveau. Joël lui caressa tout le corps, jusqu'à ce qu'il sente qu'il était en train de revenir lentement à se détendre. "Allez, Joël, mais... vas-y doucement, s'il te plaît." "Bien sûr." Il répondit, en recommençant à pousser. Daniel sentit la tige chaude glisser dans l'étroit canal arrière. C'était une sensation étrange, forte, belle ! Il avait l'impression que le membre de l'ami avait doublé de taille, il semblait plus grand, plus long. Mais il était en train d'entrer en lui ! Il le remplissait, en lui dilatant le canal, en l'envahissant, s'emparant de lui... et il n'était même pas complètement à l'intérieur. Il estima que la colonne de chair, qui semblait d'acier incandescent, le conquérait sans relâche, peu à peu... et pensa qu'il semblait au moins un demi-mètre long ! "Tu me l'as mis tout dedans, Joël ?" il demanda à voix basse, lorsque l'ami arrêta pour un peu de pousser. "Non, pas encore... mais un peu plus de la moitié..." "Oh, mon Dieu! Seulement la moitié ?" Daniel grogna. "Tu veux que je m'enlève ? Ça te donne trop de peine ?" "Non !" il cria presque. "Je le veux tout dedans ! Pousse plus fort, tu ne me fais pas mal. Allez !" Enfin, Joël réussit à se plonger complètement dedans, jusqu'à la racine du membre. Il s'arrêta un instant, en respirant profondément pour se détendre : tout au long de la pénétration il avait été incroyablement tendu pour pouvoir se contrôler, de peur de lui faire mal. Puis, ayant retrouvé ses énergies, il commença à le baiser vraiment avec des mouvements lents, mais profonds. Quand il eut la sensation que Daniel commençait à vraiment jouir de sa première monte, Joël commença à bouger en lui avec des coups plus rapides et vigoureux, qu'il augmenta quand il le sentit gémir de plaisir. Maintenant, tout le lit grinçait et se balançait dans l'énergie de la chevauchée passionnée. Les deux jeunes corps mâles étaient couverts par une couche légère de gouttelettes de sueur et avec chaque poussée les cuisses de Joël, en battant sur les petites fesses de Daniel, émettaient un léger tchic-tchak qui, avec leurs respirations de plus en plus fortes et le grincement du lit formait une sorte de symphonie qui les rendait encore plus excités. Et enfin, avec un long, modulé gémissement étouffé qui sortait de leurs bouches entrouvertes, ils vinrent tous les deux, se poussant l'un contre l'autre et tremblant fortement par l'intensité de leur jouissance. Ils s'écroulèrent sur le lit, encore étroitement unis et enlacés, haletant lourdement comme s'ils venaient d'achever de courir le marathon. "Wow ! Putain s'il a été fort ! Quelle balade !" dit Daniel. "Donc ça t'a plu ?" "Non..." "Non ?" demanda un peu alarmé Joël. "Non, ça ne m'a pas plu, j'ai adoréééé !" Daniel dit, tournant sa tête en arrière, et ils s'embrassèrent profondément, se sentant à la fois dans un océan de bonheur...
En rappelant la fois où il avait donné sa virginité à son ami, Daniel eut une forte érection... Joël, son fort, passionné amant ! Un vrai étalon en chaleur, quand il le prenait, et un amour de chiot câlin quand il se faisait prendre... Et que dire de ses baisers merveilleux, et de ses caresses pleines de désir et d'amour ? Le son des voix le rappela sur la terre. Son père était rentré... Il essaya d'écouter, peut-être que la mère lui disait ce que Daniel avait avoué... Silencieusement, pieds nus, il quitta la chambre et s'accroupit à côté de l'escalier, à l'écoute... Oui, ils étaient en train de parler... "... juste comme ça, tu comprends ?" sa mère disait. "Ah, et ainsi ton fils serait un pédé !" fut la dure réponse du père. "Ne dis pas ton fils, il est aussi ton fils, je ne t'ai jamais mis une corne, jamais ! Notre fils est un dépravé, oui. Que pouvons nous faire, Matthew ?" "Que pouvons nous faire, que pouvons nous faire ! Et qu'est-ce que j'en sais ? Peut-être que je vais commencer par lui donner une bonne repassée avec ma ceinture..." "Oui, mais ça ne résout pas le problème..." "Daniel est un pédé ! Je dois le redresser, le remettre sur la ligne droite et... je pourrais le faire enrôler dans les marines, qu'ils le rendent un vrai homme..." "Mais tu le sais bien qu'ils ne prennent pas les pédés, non ?" "Il suffit de ne pas le leur dire..." "Non, je pense que nous devrions plutôt aller demander conseil à notre pasteur. Il saura ce qu'on doit faire." "Qui, le docteur Harnell ? Mah... oui... peut être qu'il sait comment faire pour redresser notre fils... Il suffit qu'il n'aille pas le dire autour... Ce serait une honte pour toute la famille."
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