CONTES DE PROVINCE | CHAPITRE 2 DES BLAGUES LAIDES |
Jordan Morris était allé avec ses camarades se baigner à la cascade, sous «The Wall», la haute falaise presque verticale, au nord de Benton, sur laquelle se trouvait le plateau avec les fermes des éleveurs de bétail. Ils avaient joué, effrénés, dans l'eau, nus comme maman les avait faits, comme toujours. Jordan était le plus timide et le plus réservé du groupe, en dépit de ses dix-huit ans. La raison principale était le fait que, depuis quelques années, il avait réalisé se sentir fortement attiré par les hommes et pas par les femmes. Pour Jordan ces sorties à la cascade étaient une croix et un délice, et il était toujours harcelé à l'idée d'être en mesure de tomber amoureux d'un mâle comme lui... Il lui plaisait de pouvoir regarder les corps nus de ses camarades, en particulier les plus grands, les mieux développés. Dans le groupe d'amis, tous des garçons entre quinze et vingt-cinq ans, c'étaient la plupart du temps ces derniers qui attiraient ses regards et éveillaient ses fantasmes. Ce jour-là il avait été profondément frappé par un nouveau garçon, le cousin de Daniel, presque aussi beau que la star d'une série télévisée ! Pour la première fois le cœur lui battait pour quelqu'un, il se sentait tout le corps en feu pour un autre garçon. Son nom était Frank, il avait vingt-trois ans... La respiration de Jordan devenait haletante, rien qu'à le regarder : il lui était presque difficile de faire sortir sa voix lorsque l'autre lui parlait, alors il tâcha de se tenir au large de lui, de peur de se trahir. Le fait était qu'il semblait que Frank soit vraiment hétéro de la tête aux pieds ; en fait Daniel avait dit à des amis que son cousin, à son pays, avait une belle fille à ne pas croire et blonde, et avec un corps fabuleux... Mais le sang de Jordan bouillait, il aurait voulu être tout à lui, à ce mâle si beau, il aurait fait tout pour pouvoir être à lui... pour lui donner sa virginité, qui maintenant lui pesait comme un manteau de plomb. Pendant que, étendus au soleil sur la pelouse, ils s'essuyaient, Jordan entendit Frank dire une blague lourde et mauvaise au sujet des homosexuels... et il lui sembla que le soleil avait soudainement disparu, tout était enveloppé dans un brouillard dense, et les bois autour de la clairière de la cascade lui semblèrent faits de branches de douleur... Lorsque, peu après, il rencontra les yeux verts de Frank, il se sentit l'âme déchirée... Il détourna les yeux, essayant de retrouver son propre calme, et surtout, de peur d'avoir une nouvelle érection, comme celle qu'il avait eu pendant pas mal de minutes quand il était dans l'étendue d'eau à côté de la cascade, et que seule l'eau moussante avait heureusement caché aux yeux des autres. Quelqu'un proposa de se rhabiller et d'aller tous au Mall, à la salle de jeux. Tous adhérèrent gaiement à la proposition. Le gang se rhabilla, vite... Mais Jordan ne trouvait plus ses propres habits. "Hé, les gars, où diable se trouvent mes affaires?" demanda-t-il à voix haute, en regardant autour. Quelqu'un répondit qu'il n'en savait rien, d'autres rigolèrent et Jordan réalisa qu'ils étaient en train de lui faire une blague, ce qui était loin d'être inhabituel et en effet, il était plus souvent que d'autres la cible des plaisanteries de ses compagnons, peut-être justement à cause de sa timidité. "Allez les gars, un beau jeu dure peu !" s'exclama-t-il, en regardant les camarades maintenant presque complètement rhabillés. "Où avez-vous caché mes affaires ?" demanda-t-il commençant à chercher. "Qu'en savons-nous ? Si tu ne peux pas te rappeler où tu les as mis..." dit l'un d'eux. "Oui que je m'en souviens, ils étaient là, tout près de vêtements de Frank !" il protesta. "Je ne les ai pas vus..." dit le jeune homme avec une expression sérieuse... trop sérieuse. "S'il vous plaît..." supplia Jordan continuant à chercher autour. Mais les autres, maintenant entièrement vêtus, prirent le chemin du retour à la ville. "Hé, attendez ! Vous ne pouvez pas me laisser ici comme ça, non ?" "Et pourquoi pas ?" dit Drew et se mit à rire, et le groupe des garçons disparut entre les arbres. Jordan, laissé seul, continua à chercher ses habits, en essayant d'imaginer où ils pourraient les avoir caché. Il ne pouvait pas rentrer en ville complètement nu ! Mais qu'est ce qu'il pouvait faire s'il ne pouvait pas les trouver ? Il devrait attendre que la nuit vienne et espérer pouvoir arriver à la maison sans être vu... Et puis... comment pourrait-il justifier d'être de retour si tard et, qui plus est, nu ? Son père au minimum l'aurait reçu à coup de ceinture... Il pouvait tenter de grimper jusqu'à la fenêtre de sa chambre et se mettre d'autres vêtements... Sa mère s'apercevrait de toute façon qu'ils manquaient. Jordan regardait dans les buissons, entre les rochers, sur les branches des arbres... Le soleil était en train de se coucher, la lumière diminuait, pas rapidement, mais visiblement. Il continua à chercher de plus en plus désespéré. Le temps passait mais il ne réussissait pas à les trouver. "Ils étaient tous d'accord !" s'exclama-t-il avec du désespoir mêlé à colère. "Sinon, peut-être que chacun me prêterait quelque chose pour rentrer en ville... Et puis, ils se sont tous rhabillés si vite ! Oui, ils étaient tous d'accord, ces salauds ! Quelle blague de merde !" Il avait envie de pleurer, plus par colère que pour autre chose. Il était assis sur une pierre, se demandant ce qu'il pouvait faire. Même s'il se couvrait de feuilles tant bien que mal, les gens en le voyant le prendraient pour un fou... il deviendrait la risée de toute la ville... et en tout cas, il n'y avait même pas de feuilles assez grandes pour se couvrir. Il entendit un bruit de branches cassées et se retourna pour regarder. Quelqu'un arrivait. Il se leva, couvrant ses génitaux avec les mains, se demandant qui cela pouvait être. Il reconnut Andrew Pierce, un membre du groupe, un garçon plus grand que lui de deux ans, dont la famille avait des champs au sud de Benton... "Drew ! Allez, où diable vous avez mis mes affaires ?!" lui demanda-t-il, se sentant un peu soulagé de le voir revenir. L'autre, arriva devant lui et le regarda avec un petit sourire ironique : " Tu n'as rien trouvé, hein ?" "Tu sais où ils sont ? Allez, s'il te plaît..." le pria Jordan. "Oui je le sais... J'ai aussi vu qui les cachait..." dit l'autre, toujours le regardant de la tête aux pieds d'un air moqueur. "Et qui était-ce ? Peut-être vraiment toi, Drew, non ? Où sont-ils, dis le moi, allez..." "Non, pas moi. Mais tu les as bien cherchés ?" "Merde, je n'ai fait rien d'autre ! Ce n'est pas un sou de vingt centimes, n'est-ce pas ? J'ai regardé partout... Allez, dis-moi où ils sont." Drew secoua la tête : "Eh bien, Jordan, tu sais... dans ce monde il ne se fait rien pour rien. Si je te dis où ils sont cachés... qu'est-ce que tu fais pour moi ?" "Faire pour toi ? Qu'est-ce que j'en sais... Je vais t'offrir quelques bières... ou quelque chose au MacDonald... ou... je trouverai le moyen de te repayer, de te remercier..." Drew secoua la tête : "Non, Jordan... Je, tu vois, je suis un gars généreux, après tout. Maintenant je t'offre à boire, et après, je te dis où sont tes vêtements...." "Une boisson ? Toi à moi ? Maintenant ?" Jordan demanda sans comprendre. Drew ouvrit la braguette de son pantalon, fouilla à l'intérieur et sortit son membre à demi dressé : "Si tu me le suces, tu me fais jouir et tu avales tout mon jus, après je te dis où sont tes vêtements..." expliqua-t-il avec un sourire amusé. Jordan écarquilla les yeux : "Es-tu fou ?" il demanda à voix basse, mais il ne pouvait pas détourner le regard du membre de son compagnon, qui était en train de se dresser rapidement. "Non... Je l'ai vu avant, tu sais, comment tu matais Frank... tu es un pédé, tu aimes les queues... Je le pensais déjà, mais maintenant j'en ai eu la preuve..." "Ne me donne pas cette merde !" Jordan protesta, rougissant. Drew ricana : "Et je vois la façon dont tu regardes maintenant ma bite... Elle te plaît, hein ? Allez, suce-la, fais-moi jouir, et je te dis où sont tes vêtements..." "Mais va te faire foutre !" Jordan protesta, détournant les yeux de ce membre maintenant complètement dur. Drew se plaça devant lui et lui posa les mains sur ses épaules, essayant de le pousser vers le bas. Jordan sauta en arrière, se libérant et, le visage rouge, se rebella : "Arrête ! Laisse-moi tranquille ! Dis-moi où sont mes vêtements." "Eh bien... si tu ne me le suces pas... tu vas rentrer à la maison nu, ma parole. Tant pis pour toi." "Mais je ne suis pas un pédé !" Jordan protesta, en espérant de donner un ton assez contrarié à sa voix pour être convaincante. Drew ricana de nouveau : "Alors, pourquoi il t'est venu dur juste à regarder ma bite?" "À toi aussi il t'es venu dur à me regarder. Tu es également un pédé ?" le provoqua-t-il sur un ton de défi. "Nooon ! A moi il est devenu dur à l'idée de me le faire sucer par toi. Allez, Jordan ! Personne ne te voit me faire une pompe, n'est-ce pas ? Et après je te dis où sont tes habits... Que te coûte-t-il ?" "Mais merde, je n'ai jamais fait quelque chose de si... si dégoûtant !" Jordan protesta encore. "Allez, dis-moi où t'as mis mes vêtements, Drew ! S'il te plaît !" "C'est pas moi qui les a caché... Mais je sais où ils sont. Mais Drew Pierce ne fait jamais rien pour rien. Ou tu me fais une pompe, ou je vais rentrer en ville et tu te démerdes tout seul. Et puis ce n'est pas du tout dégoûtant de faire une pompe, les filles et les pédés le font, non ?" "Mais merde, je ne suis ni une fille, ni un pédé !" répéta Jordan, au bord des larmes. "Que tu n'es pas une fille, avec cette bite dure, il n'y a pas de doute... Que tu n'es pas un pédé... après tout, je m'en fous complètement, il me suffit que tu me fasses une pompe !" "NON !" Drew hocha la tête, remit son membre dans son pantalon, le referma et dit : "Et bien, alors, démerde-toi." et il se dirigea vers la ville. Jordan se sentait désespéré. Il le rejoignit, lui prenant un bras, et le fit tourner : "Non, attends... allez, s'il te plaît, dis-moi où sont mes vêtements..." "Après que tu m'as fait jouir dans ta bouche." répéta encore une fois l'autre d'un ton plat, lui posa les mains sur les épaules, et le poussa vers le bas. Jordan se mit à genoux sur l'herbe, devant lui. "Ouvre-moi les pantalons, sors le moi et mets toi au travail !" lui ordonna Drew. Il obéit. Il lui tira le membre hors des pantalons, qui était en train de s'assouplir, mais qui ne tarda pas à se durcir dès que Jordan le prit entre ses mains. "Je ne l'ai jamais fait..." protesta encore Jordan. "Pense juste que c'est une sucette..." ricana l'autre. Jordan y approcha timidement ses lèvres, sortit sa langue et commença à lécher la hampe pour toute la longueur... la sensation lui plaisait. Le gland était lisse comme de la soie... après l'avoir léché tout autour et au-dessus, il le prit entre ses lèvres et le fit glisser dans sa bouche, en y remuant contre sa langue... il n'aurait jamais cru qu'avoir une queue dure dans la bouche pourrait être si agréable... Il s'y consacra avec de plus en plus de plaisir et il sentit que le sien était en train de devenir dur de nouveau... "Non, ne me faire pas sentir les dents, con !" lui ordonna Drew, qui cependant était en train de goûter ce qu'il l'avait obligé à faire. "Ça y est, bravo... suce... fais le entrer plus au fond... plus au fond, dans ta gorge..." dit-il en lui prenant la tête entre ses mains et commençant à bouger d'avant en arrière le bassin, avec goût croissant. À Jordan lui plaisait aussi la façon dont l'autre le baisait dans la bouche et il se demanda comment cela serait d'être baisé dans le cul... Même si d'une manière qu'il n'aimait pas, il pouvait enfin faire quelque chose avec un autre mâle. Il ferma les yeux et imagina qu'au lieu de Drew c'était Frank... Drew n'était pas mal, mais il n'y avait pas de comparaison avec Frank... Il le sentit frémir, tout d'abord légèrement, puis avec une plus grande intensité et il comprit qu'il était sur le point d'atteindre l'orgasme. Il se demanda quelle saveur pouvait avoir la semence : bientôt il le saurait... Il suça avec plus grande vigueur et instinctivement lui malaxa les testicules doucement et caressa son aine... "Oui... oui... ici... ici... avale tout... bois... bois..." rugit Drew, tenant fermement sa tête et en lui éclaboussant dans la bouche sa semence dans une série de forts jets. Jordan avala tout rapidement, et en sentit le goût : il était légèrement amer mais pas désagréable, chaud, crémeux... Il déglutit en faisant attention à ne pas laisser glisser hors même pas une goutte et il se sentit comme enivré. Oui, il aimait beaucoup ! Peu après, quand Drew avait versé aussi la dernière goutte de sa semence, il lui éloigna la tête en le lui ôtant de la bouche, et émit un soupir satisfait. "Cela t'a plu, hein ?" lui demanda-t-il avec un sourire ironique. "Non." Jordan mentit, en ouvrant les yeux. "Alors comment se fait que t'as ta bite dure comme du fer ? Et tu as avalé tout sans même avoir envie de vomir ? Hein ? Allez, dis-le que t'as aimé..." "Non, putain de merde ! Je l'ai fait juste pour récupérer mes vêtements..." dit-il, se levant debout, son visage rouge. "Je ne suis pas un pédé !" "Si tu n'étais pas un pédé, tu aurais eu envie de vomir." déclara l'autre, en se rangeant le membre dans son pantalon, avec une expression satisfaite. "Et je parie que ce n'est pas le premier que tu suces, le mien. N'est-ce pas ?" "Putain, non, je ne l'ai jamais sucé à personne ! Je ne suis pas pédé, pas moi !" Jordan insista. Il ne pouvait pas l'admettre, il savait qu'il n'était pas sage de l'admettre. "Allez, merde, j'ai fait ce que tu voulais, non ? Maintenant, dis-moi où sont mes vêtements !" Drew finalement l'amena à la cachette où étaient les vêtements de Jordan, qui rapidement se rhabilla, en poussant un soupir de soulagement. Durant un moment, il avait craint que l'autre ait profité de lui et puis ne lui fasse pas retrouver ses vêtements. Drew le regarda se rhabiller, avec son sourire narquois toujours sur ses lèvres. Ils reprirent ensemble la route de retour à la ville. "Tu ne vas le dire à personne, non ?" à un certain moment Jordan se préoccupa. "Non, bien sûr que non. Les vêtements, tu peux dire que tu les as trouvés tout seul. Après tout, t'aurais même pu le faire. Quoi qu'il en soit... t'es pédé, c'est inutile que tu continues à le nier. Ça te plaisait de me le sucer, pas vrai ?" "Mais arrête, merde ! Je ne l'ai jamais fait avec un mec." "Tu ne peux plus le dire, maintenant !" ricana Drew. Une fois en ville, juste devant l'église presbytérienne, ils se sont dit au revoir. Drew tira directement par la Broadway, et Jordan tourna à droite dans Desert Road et rentra à la maison. Oui, il avait beaucoup aimé sucer son premier membre viril... Il rentra chez lui à temps pour le dîner, donc sans aucun problème. Puis il alla s'enfermer dans la toilette et enfin il se masturba pour décharger l'excitation qu'il sentait encore en lui, les yeux fermés, en imaginant être avec le beau Frank... Quelques jours plus tard, Jordan était en train de flâner dans le Mall en regardant la marchandise exposée : il voulait acheter une paire de shorts qu'il avait vu quelques jours avant et qu'il aimait beaucoup. Il était sur le point d'entrer dans le magasin, quand il sentit un bras sur ses épaules. Il se tourna : Drew le regardait avec son sourire décontracté habituel. "Hey, Jordan ! Que fais-tu de beau ?" "Je voulais m'acheter quelque chose ici ..." répondit-il incertain, se demandant le pourquoi du petit sourire de l'autre, qui lui promettait bien peu de bon. "Tu viens avec moi, par contre." lui dit Drew, en le poussant au delà de la boutique. "Où ? Pourquoi ?" "J'ai envie que tu me le suces à nouveau !" il lui murmura à son oreille. "Allez, arrête, je n'aime pas ce genre de plaisanterie." "Non, je ne plaisante pas, je suis sérieux. Maintenant, tu viens avec moi et tu me fais une belle pompe... ou je vais dire à tout le monde que tu es un pédé." "Mais que veux-tu, putain ? Je ne suis pas un pédé, je te l'ai dit..." "Selon moi tu l'es. Et de toute façon, même si tu ne l'es pas, les autres vont me croire moi, pas toi. Tu ne le comprends pas ? Il ne te convient pas de me dire non..." lui dit-il d'un ton décidé. Jordan savait que c'était vrai... si Drew avait répandu le mot, il aurait pu nier jusqu'au jour du jugement, mais tout le monde aurait cru Drew et pas lui... Il se laissa pousser jusqu'après le Mall, au parking, à l'auto de Drew. "Saute dedans !" il lui ordonna. "Où tu m'emmènes ?" Jordan demanda, se sentant en partie abattu, mais en partie aussi excité. "Chez moi. Il n'y a personne à cette heure." il lui répondit, en mettant en marche. Il prit la Main Street, il sortit de la ville, il conduisit en silence presque jusqu'à la fabrique de céramique et tourna à gauche, puis il prit un chemin de terre sur la droite jusqu'à s'arrêter en face d'une ferme. Ils descendirent, Drew poussa Jordan dans la maison, sur un escalier, jusqu'à une chambre à coucher. "Nous y voilà." annonça Drew avec un sourire satisfait. "Mets-toi nu, allez !" il lui ordonna et commença à se déshabiller. "Pourquoi nu ?" Jordan demanda incertain. "Es-tu sûr qu'il n'y a personne à la maison ?" "Et arrête de faire toutes ces histoires. Bien sûr que je suis sûr. Ils sont tous dans les champs à cette heure. Enlève tout, même les chaussettes... Ainsi, bien... maintenant couche-toi sur mon lit." Drew alla sur lui, s'assit sur sa poitrine, de manière à présenter son membre, déjà dur, à ses lèvres. Jordan comprit et commença à le lécher. D'une part, il n'aimait pas être utilisé de cette façon, et pourtant il pouvait enfin donner corps à ses fantasmes secrets : enfin il était nu sur un lit avec un garçon nu... Drew s'appuya avec les deux mains sur la têtière du lit, en se penchant en avant, en soulevant un peu les fesses de la poitrine de Jordan, plongea le membre dur entre ses lèvres, et se mit à baiser sa bouche avec un goût évident. Jordan instinctivement leva ses mains pour lui caresser le corps. Drew eut un petit rire : "Il te plaît bien, hein, pédale ? Je sais que tu es en train d'en jouir même plus que moi. Allez... allez, suce... suce que bientôt je vais te donner toute ma bonne crème... Produit naturel, de campagne... " En fait, en bref Drew atteignit l'orgasme et déchargea avec un long gémissement de plaisir dans la bouche accueillante, et Jordan but tout, en pensant que cette fois le goût était encore mieux que la première fois là à la chute d'eau. Puis Drew se retira, satisfait, et se rhabilla. Presque avec un air gêné, il dit : "Que fais tu, encore là sur le lit ? Rhabille-toi, allez, que je vais te ramener en ville !" "Mais je ne suis pas encore venu..." Jordan protesta faiblement, se mettant assis. "Je m'en fous. Tes oignons. Rhabille-toi, vite !" Jordan était malheureux... il n'aimait ni être utilisé de cette manière ni être traité de cette façon. D'autre part, cependant, il pouvait finalement avoir des rapports de sexe avec un garçon... Il lui avait plu d'en caresser les nudités... Il était très partagé ; mais dans les jours suivants, chaque fois que Drew le ramenait à sa maison pour le baiser en bouche, il le suivait sans protester. C'était un après-midi, Drew était en train de le baiser comme d'habitude dans la bouche, nus dans sa chambre, quand tout à coup la porte s'ouvrit et Mark, le frère aîné de Drew, apparut à la porte. "Mais bravo mon petit frère qui se le fait sucer par la jeune pédale !" s'exclama-t-il avec un sourire amusé sur ses lèvres. Jordan senti un nœud à l'estomac et le froid l'envelopper, tandis que son visage devenait de braises. Drew rigola, glissa hors de sa bouche, et, à genoux sur le lit, le membre encore debout et brillant avec la salive, hocha la tête à son frère. "Viens toi aussi t'amuser, allez ! Il ne te tire pas ? Ce mec suce vraiment bien, tu vas voir qu'il te fera jouir. Il suce mieux qu'une femme, je te l'ai dit, non ? Déshabille-toi, allez !" "Non..." gémit Jordan essayant de sortir du lit, mais Drew le poussa en bas avec une certaine rudesse. Mark se rapprocha au lit et commença à se déshabiller : "Et pourquoi pas ? Nous les frères Pierce on partage toujours tout, depuis les vêtements à la nourriture et aux divertissements... de la moto et maintenant nous pouvons aussi partager ce pédé, pas vrai ? Il le prend aussi dans le cul, le pédé ?" demanda son frère, alors qu'il montait sur le lit aussi. "Non! " Jordan protesta. "Ça suffit, je veux rentrer en ville..." il dit, en essayant à nouveau de descendre du lit. Mais les deux frères le bloquèrent. "Ne sois pas si impoli avec mon frère Mark !" lui dit Drew avec le ton dont on parle à un enfant capricieux. Puis, se tournant vers son frère : "Putain ! Je ne le lui ai jamais mis, je ne me sens pas de me le souiller tout avec sa merde." "Oh idiot ! Tu n'as qu'à utiliser le condom, non ? N'en as tu pas ?" "Non... tu ne me l'avais pas dit que tu voulais le lui mettre dans le cul." "Mais bien sûr que nous le lui mettons aussi dans le cul, un le baise dans la bouche et l'autre dans le cul, à son tour, n'est-ce pas ? Je vais chercher des condoms dans ma chambre." Mark annonça. "Non, je ne le veux pas a dans le cul ! Je ne l'ai jamais pris dans le cul !" Jordan protesta. "Tout aussi bien, tu l'auras encore bien étroit, donc, et nous allons en jouir encore plus." Mark lui dit en riant amusé. "Non, je ne veux pas ! Putain, pas dans le cul, non !" "Et qui se soucie de ce que tu veux ou ne veux pas ? Tu n'as aucune chance de dire non à nous deux..." déclara Drew. "Je ne suis pas votre esclave, je ne veux pas !" Drew se mit à rire : "Mark, en plus des condoms, pourquoi tu ne prends pas ces belles photos que tu as prises et tu les montres à notre pédale ?" "Quelles photos ?" Jordan demanda, alarmé. "Tu verras... Mark a été vraiment super. On peut te voir très bien, nu, avec une bite dure dans ta bouche... Qu'en dirais-tu si on en envoyait des copies à ton père et ta mère... ou aux professeurs de ton université... Et peut-être même à tes amis ? Ou si nous les mettons sur le tableau d'affichage de ton église ?" "Vous ne pouvez pas le faire ; toi aussi, Drew, tu serais atteint en montrant autour ces photos... en ayant admis qu'il les ait prises. Et quand, alors, et d'où, si nous étions toujours seul ?" Jordan lui dit avec un air de défi. "L'idée a été de Mark... il a su organiser tout très bien... Sois tranquille, que toi on te voit bien, mais on ne peut pas me reconnaître, parce qu'il les a coupés de sorte qu'on peut voir juste un petit morceau de ma bite... C'est un vrai magicien avec les photos, sais-tu ? Et puis le pédé est celui qui suce, pas ceux qui se font sucer." Mark revint et jeta sur le lit une série de photos... Jordan les regarda et rougit jusqu'aux oreilles... Il se demanda comment il avait réussi à prendre ces photos... Des prises de vue il comprit qu'il devait s'être caché dans le placard... Ils l'avaient bien coincé ! Il savait qu'il était dans leurs mains... ou plutôt à la disposition de leurs bites... "Je ne l'ai jamais pris dans le cul, je..." il protesta, se sentant perdu. "Laissez-moi aller... Pourquoi vous voulez..." "Laisser t'en aller ? Bien sûr, mais seulement après que nous nous serons amusés." lui dit Drew. "Je ne l'ai jamais prise là... vous me ferez mal..." il protesta à nouveau, au bord des larmes. "Tu t'habitueras... Regarde, j'ai aussi le gel, pour te le faire glisser dedans sans trop de problème. En fait, commence à te l'étaler dans le trou du cul, que bientôt je vais te le défoncer..." dit Mark, en lui jetant sur le lit un flacon de gel lubrifiant. Jordan le ramassa... "Wet Original - Water based, moisturizing, lubricant gel - Net wt. 8 oz / 236.56 ml" il lut sur l'emballage. Il l'ouvrit et en sentit l'odeur... c'était léger, l'odeur lui faisait penser aux crèmes hydratantes que sa mère utilisait... "Allez, prépare toi, vite, ne perds pas de temps !" Drew lui dit, les yeux brillants de convoitise. Jordan se prépara, résigné, et se lubrifia abondamment le trou... il se mit à quatre pattes et, tandis que Drew lui présentait de nouveau le membre à ses lèvres, il sentit celui de Mark commencer à presser sur sa rosette de chair entre ses fesses, avec une pression croissante : avec un cri de douleur, accompagné par un cri de victoire de Mark, Jordan perdit sa virginité.
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