Cette nuit-là, dans l'obscurité, Andrea et Jacopo dormirent sur une planche d'un côté de la cellule, embrassés. Durante et Masino partagèrent l'autre planche du côté opposé. Lorsque Masino comprit du souffle que les deux autres étaient endormis, il appela doucement Durante.
"Qu'est ce qu'il y a ? Tu ne peux pas dormir ?"
"Non, c'est que... je pensais... T'as vu Jacopo, ce qu'il a fait ?"
"Quoi ?"
"Avant de se faire baiser... qu'il a pris dans sa bouche la venaison d'Andrea... C'est dégoûtant !"
"Pour moi, il ne me semblait pas que Jacopo avait une expression dégoûtée, au contraire... Et puis, ne sais tu pas que certaines putains le font aux hommes ?"
"Non, je ne savais pas... Alors... tu penses qu'il peut être agréable de le faire ?"
"Je ne peux pas dire. Pour Andrea c'était bon, bien sûr : il suffisait de voir quelle expression réjouie il avait... Mais Jacopo aussi semblait bien apprécier... et beaucoup..."
"Et puis, as tu vu comment Andrea l'a mis sous lui ? Il ne le prenait pas par derrière comme le faisait Piero..."
"Même messire Valiani me prenait ainsi... c'est bien agréable de cette façon, ça je le sais très bien."
"Aimais-tu être baisé par messire Valiani ?"
"Oui, beaucoup plus que par Piero. Et toi... ce n'était que Piero qui te baisait ?"
"Oui... Au début, je n'aimais pas beaucoup... mais à la fin j'aimais et je ne le faisais pas juste pour les baïoques... J'aurais aimé avoir pu essayer de me faire baiser comme Andrea a fait avec Jacopo, si j'avais su avant qu'on peut le faire dans cette position..."
"Tu peux demander à Andrea s'il veut te baiser de cette façon, non?" répondit Durante.
Masino avait espéré que son compagnon d'infortune lui offre de le faire, mais Durante, habitué à avoir le rôle passif dans ses uniques expériences de sexe, et étant encore très jeune, n'y avait pas pensé du tout, et il pensait normal que se soit Andrea, maintenant un homme dans le plein de sa vigueur, qui le fasse.
"Eh... peut-être demain, je vais lui demander..." dit Masino un peu déçu.
Le lendemain, alors que Jacopo était dans un coin de la cellule pour se vider dans le seau, Masino alla s'asseoir à côté d'Andrea.
"J'aimerai beaucoup... si tu voulais me baiser de l'avant comme hier tu faisais avec Jacopo... Je n'ai jamais essayé de cette façon..."
Andrea rigola et lui donna une petite tape : "Ah, coquin ! Non, je ne peux pas, in primis parce que Jacopo et moi sommes un couple amoureux et fidèle, et in secundis parce que Jacopo me crèverait les yeux si seulement j'essayais avec d'autres."
"Amoureux ?" demanda le garçon, les yeux écarquillés. "Comme un mâle et une femelle ?"
"Non, comme un homme en amour avec son petit ami, comme deux hommes entre eux, évidemment."
"Mais... mais comment une telle chose est-elle possible?" demanda Masino confus.
"Pourquoi, qu'est-ce qu'il y a de si étrange ? Un homme ne tombe pas amoureux d'un cul ou d'un con, il tombe en amour avec les sentiments de l'autre personne, pour celui ou celle qui trouve grâce à ses yeux. Le mettre dans une gibecière ou une chatte, c'est juste une chose matérielle, qui n'a pas grand-chose à voir avec l'amour : on peut faire du sexe seulement pour s'amuser, ou on peut le faire par amour."
"Et vous deux le faites par amour ? Ne m'as pas tu dit que quand tu l'as trouvé il était à la recherche de nouveaux clients ? Qu'il avait des relations sexuelles pour de l'argent ?"
"Il l'était et il en avait, justement. Nous avons commencé juste pour le sexe, et on a fini par tomber amoureux. Il a découvert en lui-même, grâce à moi, des sentiments qu'il ne savait pas qu'il avait, comme j'ai trouvé en moi, grâce à lui, les mêmes sentiments."
Masino se gratta la tête : "Je pensais que on baise seulement pour le plaisir ou pour le gain... Je ne pensais vraiment pas qu'on peut le faire pour l'amour."
"Même entre mari et femme, parfois, on le fait pour le plaisir ou pour le profit, bien que leur mariage ait été béni à l'église. Le mariage, le sexe et l'amour sont trois choses différentes: très souvent, il n'y a qu'une seule des trois, parfois deux, rarement trois."
"Mais comment on fait pour tomber amoureux ?"
Andrea sourit : "Ce n'est pas que l'on doit ou qu'on peut faire quelque chose à ce sujet. À un moment donné on se rend compte qu'une certaine personne est devenue indispensable pour que ta vie te semble belle et bonne à vivre."
Jacopo retourna à son homme et s'assit sur ses genoux, dans une attitude entre le tendre et le possessif : "Hé, toi, Masino, peut-être n'es tu pas en train d'essayer de me prendre mon amant, par hasard ?" demanda-t-il avec un sourire malicieux.
"Non... non, non... Je ne savais pas que vous deux..." dit le garçon rapidement, rougissant.
"Bon pour toi. Mais maintenant que tu sais, reste loin de lui."
"Eh allez, Jacopo, nous venons seulement de parler..." intervint Andrea. "Qu'est ce que c'est, alors, il ne m'est même pas permis de parler, maintenant ?"
"Parler, oui. Mais juste parler, d'accord ?"
"Et que veux tu que je fasse, ici, que même si je voulais, je ne pourrais pas me soustraire à ton attention ? Et la nuit, tu me tiens si serré à toi, que tu ne me laisses même pas respirer ?" demanda le jeune homme en riant.
"Et quoi, tu te plains, maintenant ?" demanda Jacopo lui glissant une main sous les vêtements et le caressant.
"Je ne me plains pas, pas du tout, mon bien-aimé." dit Andrea, et tirant à lui le visage du garçon, il l'embrassa passionnément.
Masino se leva et alla s'asseoir à côté de Durante : "À voir ces deux là... ils m'ont fait monter le désir..." murmura-t-il avec un petit sourire alléchant.
"Oui, je comprends... pour moi aussi..." murmura Durante se caressant la braguette.
"Pourquoi tu ne m'embrasses pas alors, comme Jacopo le fait avec Andrea ?" proposa alors le gars se poussant tout contre l'autre.
Durante le regarda un peu surpris, puis il sourit, prit le visage de Masino entre ses mains et l'embrassa. Celui-ci fit descendre une main sur la braguette de l'autre et palpa, en jouissant l'érection qui s'y était réveillée.
En entendant un soupir et un gémissement, ils se tournèrent vers les deux autres : Andrea avait la braguette ouverte et Jacopo, accroupi à ses côtés, s'était plié sur ses genoux et il léchait, embrassait, suçait le membre en érection.
Masino alors défit avec des mains fébriles la braguette de Durante.
"Hé, que fais tu !" demanda celui ci, rougissant, mais sans rien faire pour l'arrêter.
"Je veux essayer !"
"Mais... ici en face d'eux..."
"Et ils ne le font pas en face de nous ?" répondit le garçon et lui faisant sortir le membre déjà bien dur, murmura : "Quelle belle venaison ! Bien plus belle que celle de Piero !" et se penchant sur les genoux de son compagnon et, tenant le membre bien debout avec sa main, il se mit à l'embrasser et le lécher.
"Oh..." murmura Durante tremblant et lui caressant la tête. "Oh, que j'aime..."
"Moi aussi... Tu me laisses goûter de ce gâteau... et puis tu peux me baiser à ton loisir..."
"Tu veux te faire baiser par moi ?" demanda étonné Durante.
"Et par qui d'autre, étant donné qu'Andrea ne peut pas le faire... c'est vrai que tu vas le faire ? Et que tu me baiseras de l'avant comme ils le font ?"
Durante pensait qu'il aurait aimé essayer de le faire : "Pour de vrai que tu le veux ?" il demanda, excité à la pensée de le faire et oubliant les deux autres.
"Bien sûr que je le veux !" dit le garçon, et il plongea à nouveau pour le sucer à un bon rythme.
Durante glissa la main sous sa culotte, caressa son petit cul, puis avec un doigt il testa le petit trou. Masino gémissait heureux, faisant palpiter légèrement et secouant ses fesses. Durante se sentait noyer dans des vagues de chaleur, il ferma les yeux et appuya son dos contre le mur, profitant de ce que le jeune copain lui faisait essayer.
Après un certain temps, il entendit des gémissements : il ouvrit les yeux et vit, sur l'autre planche, Jacopo qui était couché sur le dos, la culotte baissée sur les cuisses, les jambes contre sa poitrine et Andrea, penché sur ses fesses, le léchait vigoureusement entre les fesses.
Alors il fit détacher de lui Masino, lui abaissa les culottes et le mit dans la même position de Jacopo. Il s'accroupit devant le beau petit cul, admira la petite fleur rose entre les fesses écartées et descendit à la lécher... Le garçon gémit un long "oui..." plein de plaisir et s'agita dessous de lui.
Il entendit un nouveau gémissement long et excité, et regarda les deux autres : Andrea était maintenant sur Jacopo, se soutenant sur ses bras tendus, et pompait dans son garçon avec une vigueur insouciante. Tous deux avaient une expression excitée sur leurs visages, en jouissant de toute évidence du viril accouplement.
Alors il se mit lui aussi dans cette position. Masino comprit que Durante était prêt et lui dirigea le membre de sa main. Lorsque le compagnon commença à pousser et sentit se rengainer par la chaleur du rectum du garçon, il laissa échapper un long gémissement comme il lui coulait à l'intérieur. Masino lui fit écho avec des gémissements excités.
Et enfin Durante, avec la même passion d'Andrea sur l'autre planche, il se mit à battre, excité et heureux, dans son premier cul. Les gémissements dans la cellule résonnaient...
Une voix se leva brusquement de l'extérieur : "Si vous aimez vous baiser les uns les autres, faites comme il vous plaît, mais en silence, car ici il semble être plus dans un bordel que dans une prison !" cria le geôlier.
Durante se figea, rougit et regarda vers la porte, mais à travers le judas on ne pouvait voir personne. Puis il a regarda vers Andrea et Jacopo et vit que les deux continuaient à baiser comme si de rien n'était, leurs expressions heureuses, sauf que maintenant ils le faisaient en silence. Alors il se remit à battre dans Masino.
Le garçon avait tourné la tête vers les deux autres, pour profiter de la scène. Jacopo aussi avait tourné la tête vers lui et lui fit un clin d'œil. Masino remarqua qu'il avait glissé ses mains sous les vêtements d'Andrea et lui caressait la poitrine et le ventre, alors il le fit avec Durante, qui laissa échapper un léger gémissement de plaisir et accéléra ses coups.
"Sssst !" lui dit Masino, qui souriait heureux et qui, dans un murmure lui demanda : "Aimes-tu me baiser ?"
"Oui, beaucoup... et toi ?"
"Cette position est encore mieux... Allez... allez, Durante... Oh, comme c'est agréable..."
Durante lui prit le membre en érection dans sa main et commença à le masturber tout en continuant à lui marteler l'intérieur. Un peu il regardait le visage bienheureux de Masino, un peu les deux autres qui étaient joyeusement occupés dans leur duel d'amour.
Durante, soudain, atteignit l'orgasme et se mit à décharger dans Masino avec un long gémissement. Celui-ci lui encercla le cou et un peu en le tirant vers le bas, vers lui-même, et un peu se soulevant, l'embrassa fermement pour étouffer les gémissements, et il jouit lui aussi, trempant leurs vêtements, et tremblant pour l'intensité du plaisir.
Pendant qu'ils se détendaient, satisfaits et haletants, ils percevaient les petits gémissements de l'orgasme des deux autres. Ils se tournèrent vers eux, puis se regardèrent avec un large sourire.
"J'ai beaucoup aimé..." soupira Masino.
"Moi aussi... tu es le premier que je peux baiser..."
"Nous allons le faire à nouveau, n'est-ce pas "
"Si tu le veux, avec grand plaisir."
"Bien sûr que je le veux. Avec toi, et ainsi, c'était beaucoup plus beau que quand je me le laissais faire par Piero."
Ils se séparèrent et ils arrangèrent leurs vêtements, tandis que les deux autres continuaient à se caresser et à s'embrasser.
"J'ai mouillé tous nos vêtements..." remarqua Masino avec un sourire narquois, mi amusé, mi honteux.
"Et quelle importance !" dit Durante, s'asseyant sur leur planche à côté de Masino. "Nous n'avons pas à nous promener en ville, non ?"
Après un certain temps les deux autres aussi s'arrangèrent et s'assirent sur leur planche. Les deux couples se regardèrent avec un sourire entendu.
"Alors, Masino, t'as aimé être pris par devant ?" demanda Andrea.
"Oui, j'ai beaucoup aimé."
"Et avez-vous déjà essayé d'éteindre la bougie ?" lui demanda Jacopo.
"Comment ça ?" Masino demanda, curieux.
"Tu n'as jamais vu le sacristain quand il éteint les bougies sur le grand autel avec le cône de l'éteignoir? La bougie est la venaison de ton homme, et le cône est ta gibecière. Et tu vas monter et descendre sur la venaison de ton homme, niché sur tes genoux, alors qu'il est étendu sur le dos, avec sa bougie bien debout, prêt à être éteinte. " expliqua Jacopo.
"Oh, mais tu connais combien de façons de baiser, Jacopo ?" lui demanda Durante amusé.
"Assis sur la selle, ou assis sur le trône, ou à beignet, ou à saute-mouton, ou à la levrette, ou sur le côté, ou à équerre, ou de mille autres façons !" dit gaiement le garçon.
"Et ta première fois, qui t'a séduit ?" lui demanda Masino.
"Je me souviens plus ! Certains garçonnets de mon village m'avaient dit qu'on pouvait gagner quelques baïoques en se laissant mettre dans sa gibecière par un homme, donc je l'ai essayé. Ma première fois... Ah, oui! C'était... un marin de Pise, je me souviens... Sans même me connaître, il m'a approché et m'a invité à dîner et puis à dormir avec lui dans l'auberge où il était descendu, me proposant un baïoque. Et ainsi, on a grimpé sur son lit et il m'embrassait et me tenait assez près de lui, et m'a dit de lui sortir la venaison des vêtements, il l'appelait son poisson... et de baisser mes culottes... et je l'ai fait, et alors il m'a baisé en levrette."
"Est-ce que ça t'a fait mal ?" lui demanda Masino.
"Non, elle n'était trop grande, heureusement pour moi. Mais je ne jure pas qu'il ait été mon premier, tant que j'en ai eu. Comme nous les garçons on se disait les meilleurs endroits où attendre et nous offrir et avec qui aller ou qui éviter, de même les hommes s'informaient mutuellement, où trouver un petit oiseau comme il faut, prêt à les laisser s'amuser. La nuit, nous les garçonnets on allait se mettre dans les coins des ruelles sombres, certains comme moi avec une petite lumière dans sa main, d'autres avec une clochette qu'ils secouaient de temps en temps, pour indiquer où on se tenait en attente... Certains hommes nous baisaient là dans la ruelle ou dans un porche, debout et rapidement, d'autres, nous emmenaient à une auberge, ou même dans leur maison pour faire les choses plus calmement soit sur une paillasse soit sur un lit."
"Et en dehors de ton Andrea, il n'y a aucun dont tu te souviennes avec un plaisir particulier ?" lui demanda Durante.
"Oui, un. C'était un jeune soldat stationné à la porte de San Niccolò. Il descendait en ville chaque samedi soir avec ses compagnons et se rendait à boire avec eux à la taverne, puis il venait tout seul chercher une compagnie et avant tout il venait là où habituellement j'attendais. Il savait me baiser presque aussi bien que mon Andrea, longuement, me donnant à moi aussi un grand plaisir."
"Vous le faisiez là dans la ruelle ?" lui demanda Masino.
"Non, il m'emmenait à la maison d'un frère qui était marié et qui vivait derrière San Marco. Le frère et sa femme savaient que Biondello, mon joli soldat, était sodomite et ce ne leur posait pas de problème. En effet, ils le laissaient amener le garçon qu'il trouvait sur un matelas de paille qu'il avait mis en place dans une petite chambre. Et là, on faisait tout à l'aise, jusqu'à ce qu'on soit tous les deux satisfaits."
Ainsi, bavardant et ayant souvent des rapports sexuels, que ce soit le jour ou la nuit, chaque couple sur sa planche, ils passaient leur temps en bonne compagnie, en dépit du fait que la vie de prisonnier n'était ni facile ni agréable.
Un jour Jacopo proposa un jeu : il défia Masino pour voir lequel d'entre eux pourrait amener le plus rapidement son homme à jouir. Durante et Andrea s'assirent chacun sur leur planche, les deux garçons s'agenouillèrent entre leurs jambes, sortirent le membre, chacun à son propre compagnon, et à l'un, deux, trois de Andrea, ils plongèrent à sucer et taquiner, caresser et émoustiller l'autre, en essayant de lui donner le plus de plaisir.
Jacopo remporta la victoire, même si seulement d'un peu. Alors il se leva heureux et joyeux, s'essuyant les lèvres avec le dos de sa main.
"Tu dois me donner une revanche..." dit Masino, quand à son tour il se leva tandis que leurs compagnons remettaient en place leurs braguettes. "Une seule fois ne compte pas."
"Pour moi, nous pouvons le refaire autant de fois que tu veux : je suis plus expérimenté que toi, alors je suis sûr que je vais toujours gagner." répondit Jacopo avec un sourire malicieux.
"Tout simplement parce que tu as plus d'expérience que moi." rétorqua Masino.
"Tu peux bien le dire ! Et je sais comment et ce qui est plus agréable pour mon Andrea et comment le faire jouir rapidement ou lentement comme je veux. Mais t'en fais pas, Masino. Ceci n'est qu'un jeu, juste pour passer notre temps."
"Que diriez-vous, cependant, si chacun de nous, à son tour, invente une histoire sur la façon dont deux ont réussi à baiser nonobstant toute difficulté ou problème ?" proposa alors Durante. "Messire Valiani m'a lu parfois les histoires de messire Boccace qui étaient appelés le Decaméron..."
"Les histoires de clameront ? Jamais entendu... mais ce pourrait être une bonne idée." dit Andrea. "Qui commence ?"
"Durante qui a eu l'idée, et il a déjà entendu ces histoires." dit Masino, amusé.
"Oui, et ensuite, Jacopo qui a beaucoup d'expérience, alors je sais que je ne peux pas me plaindre et finalement toi, Masino, de sorte que tu aies le temps de préparer ton histoire tout en écoutant les nôtres."
Ainsi, pour passer le temps, ils commencèrent à inventer et raconter des histoires, devenant, de jour en jour, plus expérimentés, parce que l'imagination de l'un déclenchait celle d'un des trois autres.