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histore originale par Andrej Koymasky


SODOMITES FLORENTINS CHAPITRE 6 - La révolte des Compagnacci

Les quatre étaient ensemble dans cette cellule depuis environ un an. Ils étaient devenus amis, étaient bien ensemble, et entre leurs histoires courtes, les jeux et faire l'amour, ils réussissaient à passer le temps, résignés à leur sort.

Mais dans la ville, même si les quatre n'en avaient la moindre idée, et même si l'écho n'en arrivait pas dans la prison, quelque chose bougeait. Ils étaient encore actifs en Florence les soi-disant Compagnacci, (les «mauvais copains») un groupe de garçons et de jeunes hommes appartenant aux familles les plus riches et dont avait été le premier «seigneur» Doffo Spini, qui souvent se retrouvaient pour des joyeux dîners. Depuis 1497, ils se réunissaient en ville, tantôt dans la maison de l'un d'eux tantôt d'un autre, pour trouver le moyen le plus efficace pour lutter contre les adeptes du dominicain Girolamo Savonarole et contre ses appels féroces pour l'adoption de lois plus sévères contre les sodomites.

Ainsi, le 31 Août, 1512, un groupe de 30 jeunes aristocrates, tous appartenant au groupe des Compagnacci, décida de faire une insurrection et donc, bien armés, ils ont pris d'assaut le bâtiment du gouvernement, forçant la démission d'un haut fonctionnaire qui était connu pour persécuter les sodomites, et même exigeant que le Grand Conseil abroge toutes les condamnations de ces sodomites qui avaient été contraints à l'exil, ou étaient en prison, et qui avaient perdu leur emploi en raison de leur homosexualité.

Le Porte-Étendard Majeur et le grand conseil tergiversaient, essayant de calmer les esprits et en espérant, avec des concessions mineures faire renoncer les Compagnacci à leurs intentions. Mais, deux semaines plus tard, les Espagnols entrèrent en armes à Florence et imposèrent à Piero Soderini, qui, dix ans plus tôt avait été élu par le Grand Conseil Porte-Étendard Majeur à vie, qui est la plus haute fonction de l'État, de se retirer du pouvoir et de s'échapper de la ville.

De cette façon, la république voulue par Savonarole prit fin, ce qui permit le retour des Médicis qui, parmi les premières décisions qu'ils prirent, acceptèrent toutes les demandes des rebelles. Ainsi, les portes des Stinche furent ouvertes et Durante et Masino après un an, avec Andrea et Jacopo après deux, avec tous les autres sodomites, furent finalement libérés.

Les quatre amis se sont retrouvés dans la rue, regardant autour toujours étonnés par leur libération inattendue.

"Et maintenant, qu'est qu'on fait ?" demanda Durante.

"Je souhaite qu'on me redonne mon travail comme tisserand..." dit Andrea. "Et qu'ils me le redonnent ou pas, je vais prendre à nouveau possession de ma chambre, pour moi et mon Jacopo."

"Je ne peux me présenter ni au palais Rucellai ni chez Messire Valiani..." dit Durante.

"Ni moi, car mon père ne me voulait plus chez lui..." commenta Masino.

"On ne pourrait pas trouver du travail comme serviteurs dans la maison de l'un des Compagnacci, qui nous ont fait libérer ?" suggéra Jacopo.

"Oui, peut-être qu'on pourrait... mais où allons-nous, jusqu'à ce que nous trouvions ?" demanda Durante.

"Venez avec nous jusqu'à ce que vous vous installiez, vous pouvez vous reposer dans notre chambre." suggéra Andrea.

Ils sont donc allés à Oltrarno, à la chambre d'Andrea. Mais là, ils ont constaté qu'elle était occupée par une famille composée d'un tanneur, sa femme et sa petite fille.

"Cette chambre est à moi, qui vous a donné la permission de venir y vivre ?" demanda Andrea avec une expression très ennuyée.

"On ne pouvait pas trouver un logement et on nous avait dit que vous ne reviendriez pas ici pendant des années parce que vous étiez en prison. Alors nous sommes entrés ici..." se justifia la femme du tanneur, embarrassée. "Ne nous envoyez dans la rue, pour l'amour du ciel..."

"Mais nous quatre nous avons besoin de cette pièce, qui est encore la mienne et ne vous appartient pas et vous n'aviez pas le droit d'y entrer." répondit Andrea.

"Attendez au moins que mon mari revienne de la tannerie, je vous en prie..."

"N'avez vous pas de la famille dans la ville qui puisse vous loger ?" demanda Andrea.

"Il y aurait la sœur de mon mari, mais il vivent dans un très petit appartement, et ils ont trois enfants..."

"Mieux que rien, nous quatre, nous n'avons personne et aucun autre endroit pour demander un hébergement. Vous êtes entrés en forçant la porte, vous avez aussi été ici sans même me payer un seul baïoque de loyer, et vous savez que je pourrais prétendre que vous les payiez... Sortez avant ce soir, et je vais laisser tomber la question du loyer... Sinon j'aurais à vous dénoncer et alors viendront les gardes pour vous faire sortir et en plus je vous demanderai de payer tous les arriérés."

"Vous ne pouvez pas attendre que mon mari revienne ? S'il vous plaît..." insista-t-elle, se tordant les mains.

"Il va rentrer tard ?"

"Non, au crépuscule il sera là... il sera là avant le dîner."

"Eh bien, je vais revenir au crépuscule. Je vous recommande que, dans l'entretemps, vous alliez voir la sœur de votre mari, pour préparer les choses et quitter la chambre avant la nuit."

Les quatre amis sont retournés sur la rue.

"Et on fait quoi, maintenant ?" demanda Jacopo.

"On attend. Que pouvons-nous faire ?" répondit Andrea. "Je suis désolé que nous devons nous faire la guerre entre pauvres, mais ils ont au moins de la famille dans la ville, nous plus rien."

"Je... je pourrais essayer d'aller parler à ma mère qui fait la blanchisseuse. Elle vit dans une petite pièce, cependant, elle pourrait probablement nous héberger pendant quelque temps chez elle..." dit Durante. "Et de toute façon, il y a déjà longtemps que je ne l'ai pas vue et j'aimerait la revoir. Vous venez avec moi ?"

Ils sont allés tous ensemble à Bourg San Jacopo. Avant ils sont passés au bord du fleuve Arno pour voir si elle était là pour laver les vêtements, et ne l'ayant pas trouvée, Durante les conduisit jusqu'à son logement. Comme ils approchaient, une voisine vit et reconnut Durante.

Alors elle se tourna vers la maison, et appela à haute voix : "Ohi Salva ! Regardez qui vient, votre fils le sodomite !"

La mère de Durante fut bientôt hors de la maison. Elle vit son fils, et alla à sa rencontre en courant, le prit dans ses bras et l'embrassa : "Comment vas-tu, mon fils ?" lui demanda-t-elle, puis, avant que Durante lui réponde, elle se tourna vers celle qui l'avait appelée et les autres commères qui les regardaient, et cria : "Allez la prendre dans le cul vous toutes ! Mon Durante pourrait bien être un sodomite comme on le dit, mais c'est mon fils, et c'est un très bon garçon ! Mieux que les quelques putes qui sont là parmi vous et qui sont très heureuses de mettre une corne à leur mari !"

"Si tu es contente, Salva..." cria l'une des femmes avec un haussement d'épaules.

"Contente, oui, lui au moins ne trahit pas la foi d'un pauvre homme honnête qui travaille dur toute la journée pour vous, mais certaines d'entre vous batifolent et font les pouffiasses. Ma grande gueule, tais-toi, ou ici, ce soir, il y aura pas mal de familles où le charivari va éclater !"

Plusieurs des femmes se retirèrent rapidement, sachant que Salva avait raison et avait touché une corde sensible.

"Maman, je suis désolé pour ma faute..." commença à dire Durante.

"Chut, chut, mon fils. Je suis seulement intéressée que tu sois en vie et que tu sois bien et que tu sois libre à nouveau. J'étais venue aux Stinche pour te voir, pour t'apporter une pomme ou un morceau de gâteau, mais on m'a dit que je ne pouvais pas. Si tu savais combien je suis restée en peine... Mais qui sont ces gars ? Tes amis ?"

"Oui, maman, tous les trois étaient dans la cellule avec moi... Andrea, qui est lui... était allé à sa maison, mais une famille lui a pris sa chambre, et nous ne savons pas s'ils vont la laisser libre avant ce soir... "

"Je comprends. T'as donc décidé de rester avec eux, il en est ainsi, non ?"

"Oui, maman, et j'espère que ça ne vous déplait pas."

"Non ... non, ça va. Et si la chambre de cet Andrea n'est pas libre, pendant un certain temps vous pouvez dormir chez moi... même s'il n'y a que ton matelas pour quatre vous serez très serrés."

"Vous êtes très courtoise, Monna Salva..." dit Andrea. "Mais je pense que mon problème sera résolu ce soir."

"Mais venez dans la maison, maintenant. Il doit y avoir encore un peu de bon vin léger dans la cruche, et un peu de salami au fenouil. Dieu, que je suis heureuse, mon Durante, tu ne sais pas combien je t'ai pleuré tous les soirs de te savoir en prison."

"Je suis désolé, maman."

" Messire Valiani t'a séduit, n'est-ce pas ? Avant il t'a forcé de faire ces choses, puis par sa faute, tu as fini en prison, mais il s'est enfui. On dit qu'il est allé à Rome..." dit sa mère, pendant qu'ils entraient dans la modeste chambre.

"Non, maman. Celui qui m'a séduit était le chef des serviteurs du Palais Rucellai et personne ne m'a jamais forcé à... de le faire. Et je..."

"Des choses du passé. Tu trouvera une bonne fille et..."

"Non, maman. Je n'ai pas l'intention de me marier, je suis désolé..."

"Tu veux dire... que tu... que tu aimes le faire avec..."

"Oui, maman, je suis désolé."

La femme hocha la tête, resta pensive un instant, puis demanda : "Es-tu certain, mon fils ?"

"Oui, maman, je suis comme ça. Je suis désolé."

"Je ne veux plus jamais t'entendre dire que tu es désolé, Durante. Si tu es fait, comme tu le dis... tu es comme tu es et c'est tout. On doit se sentir désolé de blesser les autres, jamais pour ce qu'on est. Avons nous choisi de venir à ce monde ? Avons nous choisi de naitre riches ou pauvres ? De naitre à Florence ou dans un autre pays ?"

"Mais chaque prêtre dit que ce que je fais est un sale péché."

"Ah, les prêtres! Ce prêtre aurait même pas du me faire te mettre au monde juste pour s'amuser avec la petite fille naïve qui j'étais..."

"Je suis le fils d'un prêtre ?" Durante demanda étonné.

"Oui, mon fils... C'était un homme très beau, jeune... il sut me conquérir, il me séduisit... Je ne regrette pas, cependant, ce que j'ai fait avec lui, en voyant que tu en es le fruit..."

"Et où est-il, maintenant, mon père ?" demanda Durante ému.

"Peu importe, mon fils. Il n'a pas eu le courage d'assumer les conséquences de ce qu'il avait fait avec moi. Il était aussi beau, qu'il était lâche. Il n'aurait pas été un bon père pour toi. Dès que je me suis sue enceinte de toi, il a couru loin de Florence, il avait lui-même demandé d'être transféré ailleurs. Je ne sais même plus où il vit maintenant, et je m'en fiche pas mal... "

Ils restèrent un peu bavarder avec la femme, puis ils retournèrent à la maison d'Andrea, après que Salva s'était fait promettre, s'ils ne disposaient pas d'un endroit pour dormir, de revenir chez elle.

Dans la rue, Andrea dit : "Tu as de la chance, Durante, ta maman t'a accepté comme tu es..."

"Tu peux bien le dire à haute voix. Je craignais qu'elle soit en colère contre moi... Peut-être... peut-être que ce qu'elle a vécu à cause de mon père, la rend si compréhensive envers moi... Fils d'un prêtre ! Ça semble presque une injure..." dit Durante avec un léger sourire.

Quand ils furent devant la maison d'Andrea, ils virent que la femme avec sa fille et un homme, chargeaient leurs quelques biens sur une charrette.

"C'est lui, le propriétaire..." dit-elle donnant du coude à l'homme, quand il les vit, et pointant vers Andrea.

"Vous êtes le propriétaire de la chambre ?" demanda l'homme en s'approchant.

"Oui. C'est moi."

"Voilà, nous partons. Ne nous dénoncez pas, s'il vous plaît. On ne voulait nuire à personne, mais nous avions besoin d'un endroit..."

"Non, je ne vous dénonce pas, comme je l'ai promis à votre femme, puisque que vous partez. Ni je vais vous demander de me payer le loyer, bien que j'en aurai le droit. Vous allez chez votre sœur ?"

"Non... le patron nous a accordé une petite pièce en bas de la tannerie, pendant un certain temps. Si vous voulez... ma femme viendra demain nettoyer à fond votre chambre, que nous avons laissée un peu en désordre. E... vous pouvez contrôler, nous on ne prend rien de tout ce qui était dans votre maison... Et ici ce sont les deux clés de la porte, car on les a changées quand nous sommes entrés dans votre maison."

"Il n'y a rien à vérifier, je vous fais confiance. Il n'est pas nécessaire d'envoyer votre femme pour nettoyer, on le fera nous. Je regrette de vous avoir jeté dehors, comme ça, mais vous comprenez..."

"Oui, bien sûr. Vous êtes un homme bien, un homme bon, même si vous êtes..." dit-il, mais s'arrêta détournant son regard embarrassé.

"... Un sodomite ?" demanda Andrea en riant. "Eh bien oui, que voulez-vous, parmi les sodomites, comme chez d'autres personnes, il y a de tout : du bon au con, du méchant à l'espiègle. Vous aimez la chatte et moi le cul, c'est la seule différence entre vous et moi. Mais sinon..."

"Je ne voulais pas vous offenser..."

"Il n'y a pas d'offense." dit Andrea.

Ainsi, les locataires abusifs partis, les quatre amis sont entrés dans la chambre. Elle était un peu en désordre mais à première vue il ne manquait rien de tout ce que Andrea avait laissé deux ans auparavant. La chambre avait deux paillasses de crin végétal, donc ils en mirent une sur le plancher pour Durante et Masino.

"Entre nous quatre, nous ne disposons pas d'un seul baïoque, n'est pas ?" dit Andrea.

Les autres acquiescèrent.

"Demain je retourne pour voir s'ils me redonnent mon travail. Mais si ils me prennent à nouveau, jusqu'à ce qu'ils me payent la première semaine, que pouvons nous faire ?"

"On peut aller manger chez ma mère..." suggéra Durante.

"Pauvre femme, je ne pense pas qu'elle avait grand chose, nous ne pouvons pas lui imposer nous quatre, Durante. Tu peux le faire, mais nous..." opposa Andrea.

"Demain, je peux essayer d'aller voir quelques-uns des Compagnacci pour demander s'ils me prennent à leur service..." dit Durante.

"Et nous deux on peut aller demander l'aumône, qu'en dis-tu Masino ?" proposa Jacopo.

"J'ai un peu honte, mais... les protestations de mon estomac, me feront oublier la honte..." dit Masino avec un sourire incertain.

"Hé, Jacopo, malheur à toi si pour avoir quelques baïoque..." commença à dire Andrea.

"Ne t'inquiète pas, je ne laisserai personne sauf toi d'utiliser mes trous... Je t'ai promis, non ? Tu ne me trahis pas et je ne te trahis non plus."

Ils se sont couchés pour dormir : ils n'avaient même pas une lampe ou une bougie. Mais après un certain temps, à la fois du lit que du matelas sur le sol on entendait des soupirs : les deux couples étaient occupés à se donner du plaisir, tant que d'un côté, puis de l'autre on n'entendait que des halètements et des gémissements plus forts dans l'explosion de l'orgasme des quatre amis. Seulement après cela, dans la chambre il y eut le silence...

Durante alla, tôt le matin, frapper à la porte de quelques Compagnacci connus. Il visita plusieurs résidences, mais il n'obtint rien nulle part, avec les excuses les plus variées.

Jusqu'à peu avant midi, quand l'un d'eux lui dit : "Tu es un beau gars et encore très jeune. Quel âge as-tu ?"

"Vingt ans, messire."

"Je pensais un peu moins... Eh bien, si tu me laisses te baiser, je te donne des baïoques et tu peux également aller à la cuisine pour te faire donner un peu de nourriture. Mais je n'ai pas besoin de serviteurs."

"Très bien, messire, faisons comme vous dites."

Le jeune homme le prit dans sa chambre, le fit déshabiller et se déshabilla, le fit mettre à quatre pattes sur le lit, se mit à genoux derrière lui et le prit avec un fort plaisir. Quand, après une longue chevauchée il lui déchargea dedans, il le fit se rhabiller, et le paya.

"Monsieur, puis-je espérer que vous me voudrez encore, si je ne trouve pas d'emploi ?"

"Soit I Ou moi ou l'un de mes amis... pourquoi pas ? Quand tu auras besoin on pourra le faire. Maintenant, va-t-en."

"Puis-je aller à la cuisine comme vous me disiez ?"

"Oui, bien sûr, tu dois juste dire que je t'ai envoyé."

Durante sortit, demanda à l'un des serviteurs où étaient les cuisines et il y alla.

"Le fils du propriétaire m'a dit que je pouvais demander de la nourriture..."

"Assied là maintenant, je te donne à manger." dit la cuisinière.

"Je, vraiment... Je préférerais que vous me donniez un peu de nourriture, de sorte que je puisse en apporter à mes petits frères..." dit Durante pensant qu'il pouvait apitoyer la femme.

"Combien en as-tu ?"

"Trois..."

"Tous plus petits que toi ?"

"Oui, et ils ne m'ont que moi."

"Pauvre garçon... avoir à être baisé par le fils du maître pour aider tes petits frères..." dit la femme, en secouant la tête.

Elle prit un panier demi brisé, y mit dedans un morceau de pain, des fruits, un morceau de fromage et un salami, quatre harengs salés et un morceau de lard et donna tout à Durante. Celui ci la remercia et alla cette fois amener tout à la maison. Puis il sortit encore pour aller chercher du travail.

Dans l'après-midi, il réussit à ramasser quelques autres baïoques et encore un peu de nourriture. Le soir, il rentra chez Andrea. Les trois autres étaient déjà rentrés. Andrea avait repris son travail, parce qu'il était un très bon tisserand et le maître se moquait complètement qu'il soit un sodomite. Jacopo et Masino avaient amassé quelques pièces de monnaie, et Jacopo était également entré dans plusieurs églises tandis que Masino, le cœur battant, faisait le guet dehors, et avait volé des bouts de bougies.

"Hey, nous sommes riches: nous avons la lumière et de la nourriture et aussi un peu d'argent et dans une semaine j'aurai mon premier salaire !" dit gaiement Andrea.

Ils ont allumé un des bouts de bougie dans le centre de la table et ils ont partagé une partie de la nourriture, mangeant dans la joie, alors qu'ils racontaient ce qui était arrivé dans la journée à chacun d'eux. Plus tard, la bougie éteinte, ils se couchèrent.

"Mais tu as eu à te faire baiser deux fois, pour obtenir de la nourriture et un peu d'argent..." murmura Masino.

"Je crois que ce sera le seul travail que je peux faire..." répondit Durante.

"Et maintenant... tu es fatigué... et tu auras envie de te reposer."

Durante rit et caressa son petit cul : "Non, je ne suis pas fatigué : ils ont tout fait eux, je devais juste rester là et les laisser faire..."

"Alors... tu as envie de me baiser ? Aimes-tu mon petit cul ?"

"Oui, j'en ai envie, et oui, j'aime ça. Et toi ?"

"Tu sais que j'aime me laisser mettre par toi." dit Masino, en enlevant vite ses culottes et en s'occupant à défaire et baisser aussi les culottes à son copain. "Laisse-moi très bien te préparer..." murmura-t-il et il descendit le sucer pendant un certain temps, avec la gourmandise habituelle.

Alors, il se présenta, le guida, heureux d'être pris de nouveau par le beau Durante.


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© Matt & Andrej Koymasky, 2017