LE GARÇON VÉNITIEN CHAPITRE 1
Zulian, Toni et la découverte

À Venise la lumière, l'air, les pierres et l'eau se combinent pour créer un monde magique. Il est probable qu'il n'y ait un tel bijou dans le monde. À Venise, toutes les limites semblent disparaître : entre rêve et réalité, passé et présent ; l'irréalité fascinante de cette ville ne peut que frapper le voyageur, l'étranger qui la visite. À chaque instant, vous passez sous les ponts, les extrémités desquels correspondent à une coupure lumineuse dans la masse sombre des maisons anciennes.

C'est dans cette ville particulière que, il y a environ un siècle, commence notre histoire dont le protagoniste, Zulian Boscolo, est un beau garçon de Venise, un "toso venexian", comme on dit dans la langue de Venise, pauvre et d'humble origine, mais beau et gentil comme le fils d'un aristocrate.

L'histoire commence le jour où, en quittant le cimetière de San Michele après avoir enterré Polo, les frères et sœurs Boscolo avec leurs familles s'arrêtèrent en formant un grand groupe. Piero, le frère aîné et aussi, leur père étant mort, le «patriarche» des Boscolo, sanctionna la division des enfants de Polo entre eux. Il était triste de séparer les enfants de Polo, mais aucun d'eux ne pouvait en ramener plus d'un à la maison, car ils avaient tous beaucoup trop de enfants et une bouche en plus était déjà un sacrifice.

Ainsi Toni Boscolo, un garçon de quatorze ans, devint officiellement membre de la famille de Piero. Descendus du vaporetto et après s'être salués, alors que chaque famille rentrait à sa maison, Zulian approcha Toni.

"Tu viens dormir avec moi, a décidé mon père." lui dit-il en l'étudiant.

Bien sûr, il connaissait son cousin, mais comme jusque-là ils avaient vécu assez loin les uns des autres, entre eux il n'y avait pas une grande intimité, alors Zulian se demandait comment ce serait de vivre si étroitement avec lui.

"Ça te dérange ?" lui demanda son cousin.

"Ben... non. Et, maintenant qu'il fait froid, on sera bien mieux à deux que d'être seul dans le lit, non ? Tu pètes pas, la nuit ?"

Toni sourit : "Pas même pendant la journée. Et toi ?"

"Non. Tu regrettes que maintenant on te sépare de tes frères et sœurs ?"

"Je ne sais pas. Peut-être. Un peu oui et un peu non... Avec moi... maintenant, nous sommes douze chez toi."

"Chez nous, Toni. Maintenant, c'est aussi ta maison."

"Mon père était grincheux... mon oncle aussi est grincheux ?"

"Tu le connais, non ? Mais oui, mon père est un peu grognon mais pas trop. Il suffit de ne pas faire de conneries et il nous laissera en paix."

"Qui dort avec nous ?"

"Avant, avec moi il y avait mon frère Zanotto, le plus vieux. Mais maintenant que tu viens, Zanotto a déjà presque fini de s'installer une petite pièce pour lui sur le toit, parce que à trois, on serait mal à l'aise dans ma chambre qui est juste un endroit pour dormir et où il n'y a pas de place pour deux lits, ils n'y entrent pas."

"Et Ferrucccio, Zildo et Anzoletto ?"

"Les trois dans la chambre voisine de la nôtre, qui est dans les combles. En bas grand-mère toute seule, mon père et ma mère, et dans l'autre chambre Serena, Maddalena et Marieta."

"Nous on couchait tous ensemble... Seul un rideau et l'armoire nous séparaient, les garçons des filles. Vous avez un lit ou tout simplement une paillasse ?"

"Ni l'un ni l'autre : nous avons un matelas de paille sur un sommier..."

"Un de ces modernes avec des ressorts de fer ?" demanda Toni, les yeux écarquillés.

"Ben, ils sont vieux... mais oui. Seule grand-mère, et maman et papa ont un vrai lit."

"Nous avions seulement une paillasse sur le sol... Même notre père. Tu sais, je n'ai jamais dormi sur un lit et même pas sur un sommier..."

Passant par des ruelles tordues, des petits ponts et des grands ponts, ils arrivèrent à la maison et Zulian conduisit immédiatement son cousin voir la petite chambre du grenier qu'ils partageraient. Ensuite, ils sont descendus au quatrième étage, dans la salle à manger où la mère avait déjà commencé à cuisiner.

Serena et Maddalena, qui travaillaient à la maison comme "impiraresse", avaient mis sur la table les boîtes avec les perles de verre colorées et les faisceaux de fin fils métalliques : Maddalena adroitement enfilait les perles et Serena pliait et fixait les fils par torsion en formant des fleurs, des feuilles et des ornements.

Les "conterie", c'est à dire les usines de Murano qui produisaient les perles de verre, leur en donnaient à enfiler à domicile. Ce travail nécessitait beaucoup de patience et de dextérité : faire les "impiraresse", à savoir les enfileuses de perles, était un travail qui occupait la majorité de la population féminine de Venise. Elles étaient payées à la pièce, et si elles étaient habiles, précises et se donnaient à fond, elles pouvaient ramener à la maison jusqu'à deux lires par jour.

"Dégagez et préparez la table, c'est prêt !" dit la mère aux deux filles.

Celles-ci mirent le tout dans un vieux tiroir large et bas utilisé comme un plateau et le posèrent au sol, le couvrant avec un chiffon, puis mirent sur la table assiettes, verres et couverts.

Ils dînèrent. Seuls le père et Zanotto accompagnaient le repas avec un peu de vin. La mère faisait les portions de nourriture, vidant les gamelles puis les nettoyant soigneusement avec un morceau de pain.

"Ton père t'en donnait, du vin ?" demanda doucement Zulian à son cousin.

"Tu blagues ? Il en buvait seulement le dimanche, tu peux imaginer donc s'il m'en donnait."

"Mon père dit que quand j'aurai seize ans, je pourrai commencer à en boire moi aussi..."

"J'en ai déjà bu une fois... juste une gorgée... en cachette de mon père." chuchota Toni. "C'était bon !"

"Je sais..." répondit Zulian le regardant avec des yeux astucieux.

Toni sourit, puis dit : "La tante cuisine bien. Nous on se débrouillait. Ma sœur n'était pas si bonne..."

"Avant de se marier, ma mère était la fille du cuisinier du comte Loredan et donc elle aidait dans la cuisine." expliqua Zulian avec une certaine fierté.

"Je ne me souviens même pas comment était ma mère. J'avais six ans quand une mauvaise maladie nous l'a enlevée."

"Qu'est-ce que vous avez à bavarder si bas, comme deux espions, vous deux?" demanda la mère.

"Toni m'a dit que tu cuisines très bien..." répondit Zulian.

"Quand on a faim, tout semble bon, même un chausson frit." dit la mère, mais elle était visiblement satisfaite par le compliment.

"Non, non, ma tante, vous cuisinez vraiment bien." dit Toni.

"Hey, nous ne sommes pas dans la maison d'un grand seigneur, nous nous tutoyons tous, Toni." dit son oncle.

Après le dîner, Zanotto allait quitter la maison.

"Où vas-tu, hein ?" lui demanda le père.

"Faire un tour avec des amis."

"Nous sommes en deuil pour mon frère, ton oncle, et tu vas faire des débauches ? Tu ne peux pas rester à la maison, au moins ce soir ?"

"Mais quelles débauches, avec si peu d'argent dans ma poche ! On va juste bavarder un peu en bas de la Riva degli Schiavoni..." répondit le jeune homme et il sortit.

"Il n'y a plus de respect..." grommela la grand-mère. "Tu fais le bourru, Piero, mais tu le laisses faire ce qu'il veut."

"Et que veux-tu, maman... ce n'est plus un enfant, il a vingt ans maintenant." répondit l'homme.

"Et alors laisse-le aller sans lui faire des histoire !" dit la grand-mère en ronchonnant.

Les trois petits allèrent dans leur chambre pour dormir.

"Allons à notre chambre, viens." proposa alors Zulian à Toni.

Quand ils furent là-haut, la lampe allumée et assis sur le lit, Toni lui demanda : "Toi, il ne te laisse pas sortir, ton père, après le dîner ?"

"Si, il suffit que je ne rentre pas trop tard. Mais ce soir, je n'ai pas envie. Et puis nous sommes en deuil, non ?"

"Et que fais tu, quand tu sors ?"

"Je reste un peu avec les autres gars en bas au campiello [=la petite place]..."

"Nous on entrait et on sortait quand on voulait... mon père s'en fichait."

"Même tes sœurs ?"

"Oui, bien sûr. Ma sœur Martina s'était fait un petit ami... Mais maintenant, qu'elle doit vivre chez la tante Maria qui est à Chioggia, elle pleure encore plus que pour la mort de notre père, car maintenant il lui devient presque impossible de se voir avec son petit ami."

"Et toi... as-tu une petite amie ?"

"Pas du tout. Pour moi, les filles... je sais pas, mais je n'ai pas vraiment la patience d'essayer de les comprendre. Aujourd'hui, elles te font des simagrées et le lendemain elles ne semblent pas te connaître. Et elles sont pétulantes et changent si facilement d'humeur et d'opinion et de façon de faire... Zanotto... il a une petite amie ?"

"Si tu me promets que tu ne diras rien à personne..."

"Oh, oui, je le promets."

"Il n'a pas de petite amie, mais... il va voir une grande pute... ce soir aussi, je pense..." dit-il avec un petit rire.

"C'est un beau gars, quel besoin a-t-il de payer une pute ? Qui sait combien de filles se feraient baiser par Zanotto à l'œil !"

"C'est que Zanotto dit que les filles se donnent peut-être facilement, mais ensuite elles vous mettent des chaînes et vous y tiennent jusqu'à ce qu'on les marie. Avec une pute, il n'y a pas un tel risque, non ?"

"Pour moi ça me semblerait moche, aller avec une pute que tout le monde y trempe son biscuit !"

"Mah... si ça semblait moche à tous, est-ce qu'il y en aurait autant ? T'as un travail, toi ?"

"Pas vraiment. Je vais au quai et s'il manque un gondolier qui peut-être est tombé malade ou quelque chose comme ça... je m'en tire assez bien, alors ils me prennent et je gagne quelque sous à apporter à mon père. Et toi ?"

"La même chose que toi, Zulian. J'aimerais devenir un gondolier régulier pour un gentilhomme ou même pour un commerçant... ou même pour des messieurs étrangers qui viennent à Venise... T'aimerais pas, toi ?"

"Bien sûr que oui. Peut-être que quand je serai plus âgé, ils me prendront fixe, qui sait. Bien sûr, je ne voudrais pas faire le porteur comme mon père ou Zanotto."

Ils ont continué à parler, à s'explorer l'un l'autre pour apprendre à mieux se connaître, car à partir de ce jour, ils devaient partager tout comme des frères. Même avant, s'il n'arrivait pas souvent qu'ils se rencontrent, ils avaient ressenti une certaine sympathie mutuelle. Zulian était heureux d'avoir à partager une chambre et le lit avec son cousin à la place de son frère aîné, parce qu'il sentait Toni plus proche de lui pour le fait qu'ils avaient un peu moins d'un an de différence d'âge.

Après un certain temps à bavarder, Zulian proposa d'éteindre la lumière et de se coucher.

"Oui, ça va. Mais tu veux déjà dormir, aussi ?" demanda Toni à son cousin.

"Non, nous pouvons encore parler un peu si tu veux."

"De quel côté dois-je me mettre ?"

"Je suis habitué à rester vers le mur..."

"C'est bien, pour moi."

Ils se couchèrent sur le côté, l'un face à l'autre : cela aussi plut à Zulian, parce que quand Zanotto allait au lit, il lui tournait toujours le dos et alors il se tournait vers le mur... Leurs corps ne touchaient pas, seulement les genoux légèrement pliés se touchaient juste un peu.

"Je suis heureux que l'oncle m'a emmené à la maison..."

"Bon."

"... et que je suis avec toi."

"Moi aussi, je suis heureux. Au moins, je peux parler avec toi. Zanotto me traitait toujours de... de gamin et il ne parlait presque jamais avec moi, quand il venait se coucher. Juste parce qu'il est de sept ans de plus âgé que moi."

Ils parlèrent un peu plus longtemps, jusqu'à ce que leurs voix soient devenues épaisses et, l'un après l'autre, ils se sont endormis. En pleine nuit Zulian se réveilla : sans s'en apercevoir, ils étaient maintenant appuyés l'un contre l'autre, leurs jambes étaient enlacés et leurs bras se touchaient. Zulian pensa que c'était agréable, et au lieu de se déplacer en arrière et d'arrêter ce contact, il se poussa un peu plus contre son cousin et se rendormit avec un vague sentiment de plaisir.

Le lendemain matin, Toni se réveilla le premier et sentit le corps chaud de son cousin contre lui. Même leurs bras étaient maintenant étroitement entrelacés parce que le lit, étant étroit, les obligeait à une proximité de sorte que leurs membres formaient un seul enchevêtrement. Il sentait qu'il avait l'érection habituelle du matin, mais leurs bassins ne se touchaient pas, car ils étaient sur le côté dans une position presque fœtale.

Mais Toni se demandait si Zulian avait comme lui l'érection du matin, alors démêlant lentement un bras de ceux de son cousin et en hésitant il alla entre les jambes de Zulian : avec un sourire, il découvrit qu'il était dans le même état que lui. Il éloigna sa main et la souleva de nouveau, se demandant s'il devait attendre que l'autre de se réveille ou s'il devait le réveiller.

Après un peu de temps Zulian ouvrit ses yeux et vit que son cousin le regardait.

"Ciao..." lui dit, la voix ensommeillée. "Il y a longtemps que tu t'es réveillé ?"

"Ciao. Non, juste à l'instant."

Zulian remarqua comment leurs membres étaient entrelacés, mais ne bougea pas : "As-tu bien dormi ?"

"Très bien."

"Même si... même si nous avons fini comme ça ?" Il demanda continuant à le regarder droit dans les yeux.

"Oui, même. En fait... j'aime. Pas toi ? Ça te dérange ?"

"Pas du tout. Le lit est étroit... nous sommes donc mieux ainsi. Et puis, il ne fait plus très chaud... c'est bien, ainsi, non ?" dit-il en lui souriant.

Toni sourit et hocha la tête. Ils restèrent immobiles pendant un certain temps encore, comme ils étaient, en silence, en se regardant et en se souriant.

"Levons-nous, allez..." dit doucement Zulian, et il commença à libérer ses membres de ceux de son cousin.

Quand il fut libre, Toni roula sur le dos et se redressa, puis sortit du lit. Zulian eut le temps de remarquer que son cousin avait une érection et rit.

"Pourquoi ris-tu ?" demanda Toni.

"Toi aussi l'as dur, le matin..."

"Pas seulement le matin..." dit le cousin avec un sourire espiègle. "Parfois il se réveille lui aussi."

"Ouais, je me demande pourquoi ? Que fais tu ?"

"Rien. J'attends jusqu'à ce qu'il s'endorme à nouveau."

"Comment l'appelles-tu ?"

"Quoi, la chibraque ? Eh bien, je l'appelle bite, teub, paf, braquemard... popaul, biroute. Et toi ?" Toni demanda.

"Zob, balayette infernale, oiseau... quéquette, zizi..."

"Quéquette et zizi c'est seulement pour ceux des petits enfants, et non pas pour les nôtres. Où on se lave ?"

"En bas, dans la cuisine, il y a le bassin et en hiver l'eau chaude. Pour le visage et les mains, pas de problème. Mais pour le corps, nous nous lavons d'abord nous les mâles seuls, et plus tard, quand nous sommes sortis, aussi les femelles, seules. Habituellement nous le faisons le dimanche avant d'aller à l'église."

"Tu n'as jamais vu entre les jambes d'une fille ?"

"Pas moi, jamais. Et toi ?"

"Juste une fois..."

"Et comment est-elle faite ?"

"Comme si on l'avait coupé et à la place il y a une fissure... Tu sais où on met dedans la chibraque..."

"Ah. Je me demande comment elles pissent, si elles ne l'ont pas..."

"Ça je ne l'ai jamais vu... Je pense qu'elles s'accroupissent comme pour chier et laissent ruisseler de la fente vers le bas..."

"Alors elles ne peuvent pas faire une compétition pour voir qui pisse plus loin..." dit Zulian, gloussant.

Après être descendu se laver le visage et les mains, et avoir mangé un morceau de pain sec trempé dans l'eau et saupoudré d'une cuillère à café de sucre, ils sont sortis pour voir s'ils pouvaient trouver du travail.

Toni lui demanda : "Si je peux gagner un peu d'argent, je dois tout donner à l'oncle Piero comme je faisais avec mon père ?"

"Oui. Ensuite, s'il n'y a pas de problèmes, peut-être qu'il te donne deux ou trois sous ou une demie lire... Avec moi, il le fait."

"Tu... tu ne gardes jamais rien pour toi ?"

"Non, il y a déjà peu d'argent à la maison... et toi et moi, jusqu'à ce qu'on trouve un vrai travail, on leur coûte plus que nous pouvons gagner..."

Ils se séparèrent, chacun alla où il avait l'habitude de se tenir dans l'espoir d'être embauché et ils se donnèrent rendez-vous dans la soirée sur la Place [N.d.T. À Venise la "Place" c'était seulement celle en face de l'église de San Marco]. La mère leur avait donné un paquet de nourriture pour le déjeuner et ils dîneraient ensemble à la maison.

Le soir, Toni avait gagné une lire et demie qu'il donna à l'oncle. Piero lui donna quatre sous. Zulian n'avait rien trouvé et rentra chez lui un peu penaud.

Quand le soir, ils se couchèrent, Toni lui donna deux pièces de cinq centimes.

"Pourquoi ?" demanda Zulian, un peu surpris.

"Quand je ne trouverais rien, peut-être que tu me donneras quelque chose, non ? Tu ne veux pas ?" demanda-t-il à son cousin. "Je n'ai jamais eu quelque chose à moi dans ma poche... pour moi c'est très bien ainsi."

Zulian sourit, lui serra la main et dit : "Très bien! Tu es mieux que mon frère !"

Ils allèrent au lit, et juste couchés, spontanément entrelacèrent jambes et bras comme ils l'avaient le matin au réveil, sans besoin de se dire quoi que ce soit.

"Je suis heureux d'être avec toi... ainsi..." murmura Zulian dans l'obscurité.

"Moi aussi. J'aime..."

Tout en causant, progressivement, leurs corps se rapprochèrent peu à peu, instinctivement, de plus, pendant qu'ils s'étreignaient, Zulian sentit que son cousin avait une érection.

"Tu l'as dur..." murmura-t-en riant.

Toni se poussa contre lui pour la lui faire sentir mieux : "En général, c'est dur le matin, mais..."

"La mienne aussi est en train de durcir..." remarqua Zulian à moitié entre amusement et surprise.

"Laisse-moi sentir..." dit le cousin se poussant plus contre lui, et bougeant légèrement les hanches afin que leurs érections, à travers les vêtements, se sentent.

"Mmhhh... fais-le à nouveau..." murmura Zulian bougeant lui aussi son bassin.

Maintenant, ils se taisaient tout en faisant de légers mouvements en appuyant l'un sur l'autre et en frottant leur corps contre l'érection de l'autre, de sorte que le sentiment d'un plaisir subtil éveillé en eux augmente progressivement.

"J'aime..." murmura Toni. "Et toi ?"

"Moi aussi... c'est bien bon..."

Ils continuèrent ainsi, se sentant de plus en plus excités, éprouvant des sensations qu'ils n'avaient jamais connues, heureux de cette intéressante découverte. Leurs corps étaient parcourus de plus en plus par des légers tremblements, et ils ressentaient une agréable chaleur se propager dans tout leur corps.

"Allez... allez, Zulian... plus fort... Pousse plus... allez..." murmura le cousin, excité.

"Oui... oui... c'est super, pas vrai, Toni ?"

"Oui, allez..."

Ils continuèrent pendant un certain temps jusqu'à ce que, presque simultanément, ils atteignirent ensemble l'orgasme et soudain éjaculèrent dans leurs vêtements, haletant lourdement.

"Fichtre... Je suis tout mouillé..." murmura-t Toni comme il se calmait.

"Moi aussi... c'est ce qu'ils appellent le jus, non ? Ce avec quoi on fait les enfants..."

"Oui, si on le fait avec une nana et on la lui met dans le con et on gicle le jus à l'intérieur."

"Cela me donne un peu de gêne, maintenant, d'être mouillé... mais... mais c'était agréable, non ?"

"Oui... c'était vraiment amusant."

"Peut-être... nous le ferons à nouveau ? Qu'en dis-tu, Toni ?"

"Eh... et pourquoi pas. Mais... peut-être qu'il vaut mieux que la prochaine fois on s'enlève les habits, pour ne pas les mouiller."

"Et peut-être que je vole un chiffon pour nous nettoyer après. Qu'en dis tu ?"

"Oui, je pense que c'est une bonne idée."


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