ON NE S'EST JAMAIS DIT
"JE T'AIME"
CHAPITRE 15
Sous le couvert du rassemblement...

Quand le comte dit à Alfredo qu'ils devaient de nouveau aller au rassemblement des anciens combattants, celui-ci se sentit heureux : il savait qu'il allait revoir Libero, ils se l'avaient promis l'un l'autre. Le comte lui dit que pendant le rassemblement, il utiliserait la Fiat pour retourner à Lugano.

"Je ne vous accompagne pas, monsieur le comte ?"

"Ce n'est pas nécessaire. De là, je peux aller et revenir dans la journée." Dit l'homme, en montant dans la voiture avec la même petite valise en cuir naturel comme la fois précédente.

Alfredo avait compris que ces voyages à Lugano avaient pour but de déposer des sommes d'argent à l'étranger. Il tâcha de calculer combien d'argent pouvait contenir la petite valise, mais ne sachant pas quelles coupures de papier-monnaie il utilisait, il était impossible de se faire une idée. Cependant, ça ne devait pas être très peu d'argent. Le comte était riche, et ses vignobles, ses champs et ses écuries lui rapportaient bien. Il se demandait pourquoi les déposer à l'étranger. Peut-être que le comte ne faisait pas confiance aux banques italiennes, contrôlées par le parti fasciste... se dit-il. Et peut-être qu'il n'avait pas tort.

Il savait que le comte n'allait pas déposer dans cette banque suisse tout son argent, en effet il allait aussi souvent à la banque locale pour effectuer des dépôts. Cependant, pensait-il, ce n'étaient pas ses oignons.

Comme les autres fois, le comte prit deux chambres dans un hôtel et comme les autres fois, ils se donnèrent rendez-vous à l'hôtel pour le dernier jour du rassemblement. Dès qu'il fut libre, Alfredo commença à tourner à la recherche de son ami. Ils ne pouvaient pas fixer un rendez-vous, parce que chaque année, le rassemblement était dans une ville différente qu'aucun d'entre eux ne connaissait jusqu'à la dernière minute. Mais ils s'étaient déjà mis d'accord que la première nuit, s'ils pouvaient être libres, ils iraient devant la mairie, dans l'espoir de se rencontrer.

Lorsque Alfredo, après le dîner, put se faire indiquer où se trouvait l'hôtel de ville et y alla, il vit Libero, qui l'attendait. Se sentant immédiatement plein de joie, il fit le tour pour éviter d'être vu et arriver dans son dos. Quand il fut derrière lui, il pointa un doigt dans son dos et dit : "Les mains en l'air, criminel ! Vous êtes en état d'arrestation !"

Libero avait eu un bref sursaut mais il avait immédiatement reconnu la voix de son ami, il se tourna avec un sourire qui allait d'une oreille à l'autre. "Oh, te voilà, enfin! Il y a au moins une heure que je t'attends !"

"Je n'ai pas pu venir avant. Le comte voulait que je dîne avec lui. Tu sais que chaque fois que je te vois, tu me sembles plus beau ?"

"Chut, ne le dis pas si fort... J'ai sauté le dîner pour venir t'attendre."

"Je l'aurais aussi sauté si je pouvais. Mais alors, maintenant, tu dois avoir faim..."

"Oui, j'ai vraiment faim... de toi !" murmura Libero avec un sourire espiègle, qui rendit Alfredo heureux et lui fit éprouver un frisson dans tout le corps. "J'ai mangé un fruit et un morceau de pain, je peux résister jusqu'à demain matin. Tu m'amènes à l'hôtel, chez toi ?" puis il lui demanda.

"Est-ce que monsieur est pressé ?" lui demanda Alfredo espiègle.

"Je le ferais ici, si on pouvait. On y va ?"

"Comment vont tes jumeaux ?" lui demanda Alfredo le long du chemin.

"Ils grandissent bien, sains et beaux."

"D'un beau père, ils ne peuvent que naître de beaux enfants..."

"Tu me trouves encore beau ?" "Plus que jamais. Beau et désirable. Tu sais qu'il m'est venu dur dès que je t'ai vu ?" chuchota Alfredo.

"Tu sais... j'ai connu un gars qui... qui m'a appris quelque chose que je ne peux pas attendre de faire avec toi..."

"À ton pays ? Un garçon ? Il te plaît ?"

"Jamais comme toi. Tu ne dois pas être jaloux, Fredo. Tu es certainement la personne la plus importante de ma vie, tu le sais."

"Mais pas assez pour t'avoir fait décider de rester avec moi..."

"S'il te plaît ne reprenons pas cette conversation. Ne gâchons pas notre rencontre..." dit Libero, sérieux, d'un ton affligé.

"Non, désolé, tu as raison. Le fait est que tu me manques. Ce n'est pas le sexe qui me manque, entre le comte et le fils du majordome, j'en ai assez, et même agréable, mais... ils ne sont pas toi !"

"À qui tu le dis ! Certainement toi aussi tu me manques beaucoup. La seule belle chose dans ma vie au pays, quand je suis loin de toi, c'est Maurizio et Massimo. Si seulement deux hommes pouvaient vivre ensemble..."

Ils arrivèrent à pas rapides à l'hôtel. Profitant de la confusion qui y régnait dans ces occasions, Alfredo emmena Libero dans sa chambre, sans aucun problème. Dès que la porte fut fermée à clé, ils furent dans les bras l'un de l'autre, en s'embrassant avec passion.

"Je vis toute l'année en attendant le prochain rassemblement..." soupira Libero. "En rêvant d'être avec toi..."

Alfredo acquiesça en hochant la tête, souriant, et commença à déshabiller l'ami qui, à son tour, commença à le déshabiller. Comme les autres fois, ils ne prirent pas le temps à remettre en ordre leurs vêtements, mais ils les laissèrent tomber sur le plancher en désordre, puis ils se précipitèrent rapidement sur le lit, en s'enlaçant étroitement.

"Cette fois, nous sommes chanceux, on m'a donné une chambre avec un lit double !" s'exclama joyeusement Alfredo, en tirant Libero sur lui.

Ils s'embrassèrent de nouveau, se caressèrent par tout le corps, heureux d'être ensemble de nouveau.

"Tu ne te fatigueras jamais de moi ?" lui demanda Libero.

"Non, je me fatigue seulement à attendre nos rencontres. Et les derniers jours avant de venir aux rassemblements sont les plus lourds, ils semblent ne jamais passer."

"C'est vraiment comme tu dis, certainement. Ni ma femme ni Pietro ne savent me donner ce que tu me donnes."

"Et ni le comte ni Nestor ne peuvent me donner ce que tu me donnes. J'ai besoin de toi, Libero."

"Et moi de toi."

"Mais je ne pourrais jamais te donner un fils..." murmura Alfredo.

"Non, certainement pas. Mais tout le reste dont je peux avoir besoin, oui. Et maintenant que j'ai deux enfants, tu me manques encore plus qu'avant, car au moins ce désir a été exaucé."

"Mais tu ne peux pas les laisser pour être avec moi. Les fils te lient bien plus que le mariage, ils te tiennent loin de moi plus que toute autre chose. Parce que je sais que tu ne laisseras jamais tes fils pour être avec moi. Ni je te le demanderais jamais."

"Tu me connais certainement bien..."

"C'est vrai. Et de toute façon... tu me plais comme tu es."

"Je... Je me sens toujours un peu en faute avec toi. Parce que je sais que certainement je ne peux pas te donner ce que je voudrais et que tu désires. Et je me demande pourquoi tu ne m'a pas encore envoyé au diable."

"Ouais, moi aussi je me le demande..." dit Alfredo en plaisantant, puis il continua : "Je ne pense vraiment pas que je serait jamais capable de t'envoyer au diable."

"Maintenant laisse-moi, reste toujours couché, bien détendu, et laisse-moi faire..." dit Libero se dégageant avec délicatesse.

Il se mit à genoux à côté d'Alfredo, à la hauteur de ses hanches, se pencha, prit entre les mains le membre dur et droit de l'ami et les testicules fermes, il se baissa encore davantage et commença à les embrasser, à les lécher. Il le sentit sursauter, puis frissonner, puis émettre un gémissement.

"Que fais-tu ?"

"Ça ne te plaît pas ?"

"Oh oui, j'aime bien..."

"Et alors, ferme-la et laisse-moi faire !" dit Libero et il reprit à s'occuper avec ses lèvres et la langue des génitaux frémissants de l'ami.

Quand il le sentit bien excité il ouvrit ses lèvres et les serrant autour de la pointe du membre de l'ami, il descendit avec la tête, en repoussant le prépuce du gland enflé, sur lequel il remua la langue. Alfredo émit un faible "oohhh... oh..." et sursauta à nouveau pour l'intensité du plaisir inattendu. "Tu me fais mourir, ainsi..." murmura-t-il.

"Oh, non ! Tu dois d'abord me la mettre dedans. Puis je dois te la mettre à toi et ça ne me va certainement pas de le faire avec un homme mort !" plaisanta Libero qui replongea sur le membre de son amant.

Alfredo se retourna, il fit mettre Libero à quatre pattes sur lui et à son tour il commença à prendre soin de sa bouche du membre dur de l'ami en lui donnant le même plaisir intense qu'il recevait. Lorsque les deux ressentirent être dangereusement proche du point de non-retour, ils se détachèrent. Libero se retourna et ils s'étreignirent et s'embrassèrent longtemps, jusqu'à retrouver un peu de calme.

"Qui t'a appris à le faire ainsi ?" lui demanda Alfredo.

"Qui veux-tu que ce soit ? Pietro, le fils du cordonnier. Mais certainement je préfère le faire avec toi..."

"C'est très bien aussi ainsi... Mais maintenant je veux te la mettre derrière."

"D'abord, laisse-moi te sucer encore un peu et quand elle sera bien dure tu me la mets." répondit Libero avec un sourire plein de désir.

Lorsque ils se sentirent prêts, Libero se coucha sur le dos, tira vers le haut ses jambes et s'offrit à son ami, qui lui alla immédiatement dessus et, avec des brefs poussées bien assénées, se plongea complètement dedans, puis commença à bouger en lui avec sa joyeuse vigueur habituelle. Pendant qu'ils s'agitaient à l'art un sur l'autre, un pour l'autre, ils se regardaient avec des yeux brillants, en goûtant leur union passionnée.

"Dieu, combien ça me plait de le faire avec toi !" murmura Alfredo, vaincu par l'émotion d'être de nouveau avec son ami.

"Et moi avec toi ! Ah, si nous pouvions vivre ensemble... ce serait certainement la plus belle chose dans ma vie ! J'aime tellement sentir ton pieu glisser dans et hors de moi... Tu es mon seul mâle, toi !"

"Et Pietro ?" demanda un peu malicieusement Alfredo, en continuant à marteler en lui avec une tendre vigueur.

"Il ne compte certainement pas. Nous aimons le faire ensemble, et il est agréable, tendre, mais c'est pas toi ! Certainement, comme pour toi avec ton comte et ce Nestor."

"Ce n'est pas mon comte... Il ne m'appartient pas, ni moi à lui." dit Alfredo.

"Je le sais, Fredo, je le sais. Il n'est pas nécessaire que tu me le dises." lui dit l'ami avec tendresse.

Le plaisir grandissait rapidement, donc les deux cessèrent de parler pour goûter en paix les sensations que chacun donnait à l'autre. De la rue, à travers la fenêtre, venaient les chansons des groupes des anciens combattants qui passaient dans les rues, mais les deux étaient seuls, vaguement conscients.

Alfredo vint, avec un léger mais long gémissement de plaisir. Il serra contre lui son ami et l'embrassa furieusement, comme il déchargeait en lui, presque sans bouger. Puis ils se couchèrent, ils s'embrassèrent et s'étreignirent, se relaxant un peu avant le second round.

"Tu te souviens comment tu m'avais pris la première fois, là-haut à la tour sarrasine ?"

"Bien sûr que je me souviens..."

"Je ne m'y attendais vraiment pas, même si je le désirais depuis un certain temps..."

"Ben... Je ne m'y attendais pas non plus, et je pensais juste que... Je ne sais pas ce qui m'a pris, tout à coup... mais je voulais certainement le faire avec toi. J'ai compris que je voulais... Je voulais quelque chose dans ma vie comme je n'avais jamais voulu. Je ne t'ai même pas demandé si tu le voulais ou non, j'ai été égoïste... et je l'ai fait !"

"Et Dieu merci ! Heureusement que tu l'as fait. Je ne sais pas si j'aurais jamais pu trouver le courage de faire le premier pas."

"Mais tu m'avais donné ce baiser, là contre cet arbre..."

"Oui. C'est vrai. Mais je m'en étais presque repenti... et j'étais surpris de ta réaction si... si calme. Tu continuais à me demander pourquoi je l'avais fait... Mais je n'avais pas le courage de te dire le vrai pourquoi, te dire que je voulais faire du sexe avec toi."

"Bon. Il est bien allé comme il est allé. Peut-être aussi parce que tu ne m'as jamais poussé, tu ne me l'as pas imposé... avec toi, je me sentais... libre !"

"Mais vous êtes libre, monsieur !" plaisanta Alfredo. [n.d.t. Libero, nom, signifie libre]

"Il ne suffit pas de l'être juste de nom."

"Écoute, je voudrais que cette fois tu me prennes comme la première fois, sur le côté, par derrière... Ce fut ta première fois... et pourtant c'était comme si tu l'avais toujours fait..."

"Mais je ne peux pas te descendre la culotte comme je l'ai fait cette fois là..." rit Libero, "Nous sommes déjà nus..."

"Peu importe. Mets tes bras autour de moi, comme alors... une main sur la poitrine et l'autre sur le ventre... voilà, ainsi... et maintenant... prends-moi !"

Libero se poussa dans lui, avec une légère mais constante poussée et tour à tour plus vigoureuse, et quand il l'eut pénétré jusqu'au fond, il commença à balancer d'avant en arrière le bassin, serrant le corps de son ami contre le sien.

"Tu aimes ?" il lui demanda, en continuant à pomper en lui avec vigueur.

"Bien sûr ! Avec toi j'aime toujours tout, tu devrais le savoir."

"Bien sûr que je le sais, parce que pour moi aussi il en est certainement ainsi."

"Allez... allez... vas-y encore plus fort... comme la première fois..."

Libero augmenta la vigueur de ses poussées. "Ainsi ?" demanda-t-il.

"Oui... oui, ainsi... bon... J'aime..."

Encore une fois ils se turent, absorbés à la fois à donner et recevoir du plaisir. Alfredo se dit qu'il aurait donné dix ans de sa vie, juste pour être en mesure de vivre avec son Libero... Il s'était adapté à cette situation, il n'avait pas pu faire différemment. Mais aucune des aventures qu'il avait eues, qu'il avait, aucun des hommes avec qui il avait été et était et restait, ne pouvait remplacer «son» Libero... qui n'était pas complètement sien.

Enfin, Libero aussi atteignit l'apogée de son orgasme dans l'ami et, en le serrant avec tendre vigueur contre lui, il poussa son bassin vers l'avant et lança dans les profondeurs d'Alfredo quatre, cinq jets puissants. Il pensa que jamais avec Pietro, et encore moins avec sa femme, il avait eu des orgasmes si intenses et beaux.

Quand ils se séparèrent, Alfredo se retourna et ils s'étreignirent, tous deux pour le moment satisfaits, Alfredo lui dit : "Pourquoi tu ne restes pas ici à dormir avec moi ?"

"Mes compagnons avec lesquels je suis venu, trouverait étrange que je ne rentre pas dormir avec eux..."

"Et qu'est-ce que t'en soucies ! Laisse-les croire que tu as trouvée une petite femme complaisante..."

"Non. Si Cecilia venait à le savoir de l'un des villageois, ça lui ferait mal. Elle ne le mérite certainement pas. Elle est une bonne femme, une bonne épouse. Je ne veux pas lui faire du mal. Non, elle ne le mérite vraiment pas."

"Oui, je comprends."

"Ne sois pas en colère avec moi..."

"Non, je ne suis pas en colère avec toi, Lino ! C'était juste un souhait. Tous les deux nous faisons ce que nous pouvons. Je sais que toi aussi t'aurais aimé pouvoir rester ici avec moi..."

"Je regrette que je ne peux pas te donner tout ce que je voudrais, tout ce que tu désires."

"N'y pensons plus, Lino. C'est très bien ainsi."

"Eh bien... non, ce n'est certainement pas bien ainsi. Mais je ne peux pas faire rien de plus."

"Ce Pietro, au moins, en plus de bien baiser, il est aussi un bon ami ?"

"Nous le sommes de plus en plus." dit Libero, qui se hâta de préciser : "Mais certainement, il ne peut jamais être un ami comme toi... même pas la moitié de toi."

"Il est beau ?"

"Oui, il est tout aussi beau. Mais certainement pas..." Libero commença à dire.

Mais Alfredo l'interrompit d'une voix gaie : "Mais il n'est pas aussi beau que moi !"

"Quoi, tu te moques de moi ?"

"Non, pas du tout. C'est juste que je sais ce que tu allais dire." "Mais c'est ce que je pense !"

Alfredo lui caressa la joue : "Je le sais, je le sais, ne t'inquiète pas, je sais que tu ne m'as jamais dit un mensonge. Je crois que tu n'en serais même pas capable..."

"Est-ce un défaut ?"

"Non, au contraire, il est superbe."

"Tu sais... Je pensais me faire pousser une moustache... Mais si tu ne veux pas, je ne le fais pas. Tu décides."

"Eh bien, pourquoi pas ? La prochaine fois que nous nous rencontrons, je vais te dire si tu dois la garder ou la couper. D'accord ?"

"Bien sûr, parfait."

"Mais si ta femme ne l'aime pas ?"

"Ça n'a pas d'importance. Si tu l'aimes, je la garde. Même si je ne peux pas te le prouver, tu viens certainement avant elle."

Alfredo l'embrassa tendrement. Mais bientôt leur baiser se colora de passion, de désir et ils recommencèrent à faire l'amour, oubliant tout et tout le monde.

Quand de nouveau assouvis ils se détendirent, Alfredo lui dit : "Il est bien tard dans la nuit, nous sommes restés longtemps ensemble..."

"Oui... Je pourrais aussi bien rester dormir avec toi, à ce stade."

"Et tes camarades, tes compatriotes ? Tu n'as pas dit que tu ne voulais pas qu'ils soupçonnent ? Que tu as peur qu'ils en parlent avec Cecilia ?"

"Je leur dirai que je me suis enivré et endormi quelque part..."

"Oh-là, un mensonge !"

"Pas vraiment... parce que je suis ivre de toi ! Et ici... c'est quelque part." rit Libero, accroupi contre le corps de l'ami.

Ainsi, pour la première fois depuis des années, ils se sont endormis dans les bras l'un de l'autre et les deux dormirent sereinement comme cela ne leur était plus arrivé depuis des siècles.


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