ON NE S'EST JAMAIS DIT "JE T'AIME" |
CHAPITRE 8 Le mariage |
L'été était passé, et Alfredo avait revu deux fois le comte de Sanfelice. L'homme ne lui avait pas renouvelé l'offre de travail, mais il n'avait pas perdu occasion de lui parler et de le déshabiller avec ses yeux. Ils avaient dû abattre un chevreuil qui avait été pris dans un piège de braconniers qu'ils n'avaient pas pu identifier, car la pauvre bête avait les pattes de devant cassées. Ils avaient d'abord pensé à le garder, et à le débiter, mais aucun d'eux n'en était vraiment capable, donc ils en chargèrent le corps sur l'âne, et le descendirent dans le village, et ils le livrèrent à l'intendant. Contrairement à ce qu'ils craignaient, l'homme ne les avait pas réprimandés... En effet, il semblait être heureux de leur travail, bien qu'il fût avare d'éloges. C'était le mois d'Octobre, la journée était douce, les arbres changeaient de couleur en peignant toute la nature d'une symphonie de couleurs de diverses nuances de vert à jaune, de l'orange au rouge au brun. Ils étaient allés abattre un arbre qui était en train de mourir. Lorsque le tronc tomba au sol, avant d'en couper les branches avec les hachettes, ils se reposèrent un peu. Alfredo était appuyé au tronc d'un arbre, les bras croisés, les jambes croisées, et regardait serein vers la vallée. À quelque pas de lui, Libero avait allumé une cigarette, tourné vers l'amont, et un peu il regardait Alfredo, un peu tournait le regard autour, paresseusement. Comme il arrivait souvent, les deux étaient silencieux, mais quand leurs regards se croisaient, l'ombre d'un sourire éclairait leurs yeux. Alfredo aimait cette sorte d'intimité qui s'était instaurée et approfondie entre eux. Ils avaient appris à se comprendre juste avec un regard, un geste léger, un clin d'œil. Même la nuit, dans l'obscurité, au lit, leurs unions, qui n'avaient manqué même pas une nuit, s'étaient enrichies et étaient devenues plus agréables que jamais, car maintenant ils connaissaient bien l'un le corps de l'autre, l'un les désirs de l'autre. Libero s'accroupit au sol, éteignit soigneusement le mégot de cigarette et il enterra ce qu'il en restait. Puis il se leva, se déplaça jusqu'à être en face d'Alfredo, il lui dénoua ses bras, le prit entre les siens, se pressant tout contre lui, et l'embrassa profondément. Alfredo fut surpris : à part sa première tentative de l'embrasser, c'était la première fois ils s'embrassaient en plein jour. Libero déplaça son le bassin le poussant vers l'avant et lui fit sentir qu'il était excité ; cela provoqua aussi immédiatement une forte érection, à Alfredo. "J'ai envie... maintenant... ici..." dit Libero, à voix basse, chaude et enrouée. "Ici, personne ne peut nous voir..." "Oui." dit simplement Alfredo, en l'enlaçant et l'embrassant. Leurs mains tout de suite s'affairèrent à déboutonner les habits de l'autre pour les ouvrir, afin qu'ils puissent se caresser sur la peau nue. Libero alors se fit descendre pantalon et culottes sur ses genoux et se retourna, se penchant en avant et en appuyant ses mains sur ses genoux, en s'offrant ainsi à son ami. Alfredo lui alla derrière, le saisit par la taille et, avec quelques manœuvres appropriés, le pénétra puis commença à le prendre avec une sorte de joie fougueuse. C'était la première fois qu'ils ne le faisaient pas dans l'obscurité, dans un lieu clos et dans le secret de la tour sarrasine. Libero se pressait contre lui à chaque poussée, secouant légèrement son derrière de manière à ce que, comme il l'avait découvert, le plaisir des deux augmentait. Les mains d'Alfredo couraient en haut et en bas sur le ventre et la poitrine de l'ami, en s'arrêtant à lui taquiner les points les plus sensibles. Alfredo pensa qu'il était merveilleux de le faire en plein jour, dans la nature, et il se sentit reconnaissant à Libero pour l'initiative inattendue. Le faire ainsi, était un peu comme affirmer qu'il était juste et beau de le faire, c'était un autre pas en avant dans leur relation. Alfredo pensait que, peut-être, maintenant ils en parleraient... Pas que ce soit nécessaire, mais il aurait aimé. Son premier pas avait été ce premier baiser inconscient qui avait surpris Libero, mais tous les autres pas c'était Libero qui les avait faits. Peut-être parce Alfredo n'avait jamais fait la moindre pression sur lui, alors Libero s'était senti totalement «libre». "Oh... je viens..." gémit Alfredo. "Jeee... vieeens..." "Oui..." lui fit écho son camarade, tandis que Alfredo atteignait un orgasme fort et agréable dans les profondeurs de l'ami. Ils se séparèrent, Libero se retourna et l'enlaça, et ils s'embrassèrent à nouveau, se caressant, leurs corps débraillés caressés par une brise légère et douce. "Tu sens bon." murmura Libero, en se détachant de lui et en le regardant dans les yeux avec un sourire. "Hein ?" "Oui, tu as une bonne odeur." répéta l'ami. "Ah. Et quelle odeur est-ce ?" "Odeur de... Fredo. Une odeur saine de mâle. Ça me plait." "Merci." Ils s'embrassèrent à nouveau. Puis Libero dit : "Maintenant, c'est mon tour, Fredo... si t'en as envie..." "Bien sûr que j'en ai envie, tu devrais le savoir... même si... même si nous n'en avons jamais parlé." "Il n'y avait pas besoin d'en parler. Certainement peut-être même pas maintenant, mais... je ne sais pas... Pendant la journée, tout est si différent..." Alfredo sourit à cet incongru «certainement peut-être» de l'ami. Il baissa à son tour son pantalon et les culottes sur ses genoux et se retourna, appuyant ses mains sur l'arbre et tendant en arrière son derrière, vers l'ami. Libero se pencha contre lui, le prit entre ses bras et, sans avoir besoin de diriger son membre avec sa main, il réussit à le pénétrer à la première tentative, lui glissant doucement dans avec une simple pression ; puis il commença à bouger vigoureusement en avant et en arrière son bassin. "Il me plaît de le faire comme ça..." murmura-t-il à son oreille. "Tu me plais, Fredo, tu me plais beaucoup... et tu as une bonne odeur, vraiment." Alfredo pensait qu'il aurait été beau le faire sur un lit, oui, mais là entre les arbres... De toute façon il était en train de jouir, cette forte chevauchée pleine de virile passion. Oui, il était vraiment beau le faire en plein jour et en plein air. Il était vraiment beau de le faire avec Libero... Il le sentit frémir avec vigueur croissante et comprit qu'il était en train de dépasser le point de non-retour. Il attendit, presque en retenant son souffle, que l'ami atteigne l'orgasme. Il sentit son souffle sur le cou se faire haletant, presque rauque, se transformer en une série de brefs gémissements, et enfin il le sentit se décharger en lui. Et cette fois, il l'entendit murmurer, très excité : "Ici, je suis... ici... je suis..." comme pour souligner chaque poussée, chaque jet. Il s'arrêta haletant, encore bien fixé en lui, et lui embrassa le cou, le léchant, frottant son nez contre sa nuque. Puis, lentement, il se détacha de lui, le fit se retourner, l'enlaça de nouveau et l'embrassa profondément, respirant fort par le nez, tandis que peu à peu retrouvait la paix et se détendait. Puis il se détacha de lui, le regarda avec un sourire satisfait et commença à arranger ses habits, pendant qu'Alfredo aussi à son tour reboutonnait les siens. "C'était bon, non ?" lui demanda-t-il à voix basse, les yeux lumineux. "Ça a été bon, Fredo, n'est ce pas ?" demanda-t-il de nouveau. "Oui. Lino, ça a été beau. C'est toujours beau, avec toi." "Et avec toi, oui, certainement. Nous le ferons à nouveau, même en plein air ?" "Bien sûr. Au moins tant qu'il ne recommence pas à faire froid." "Bon, mais il y a toujours la nuit sur notre lit, quand il fera froid, non ?" lui demanda gaiement l'ami. "Bien sûr." "Allez, maintenant finissons d'élaguer l'arbre, avant que le soleil se couche." dit Libero, en allant prendre les deux hachettes et lui en donnât une. Cette première fois en plein air avait marqué un changement dans leur relation. Maintenant Libero semblait plus ouvert, plus serein et même quand ils faisaient du sexe la nuit, ils échangeaient parfois quelques mots. Libero voulut aussi garder allumée la lanterne et il l'éteignait seulement après avoir fait l'amour. Alfredo se dit que son ami avait finalement accepté sa sexualité sans plus de freins. Mais malheureusement pour lui, il se trompait, dans un certain sens. En effet, quand passa l'hiver et vint le nouveau printemps, un soir au dîner, Libero dit : "J'ai mis de côté une somme rondelette..." "Ben, oui, moi aussi..." "Je peux donc dire aux parents de Cecilia que maintenant nous pouvons certainement nous marier." Alfredo sentit comme un coup dedans le cerveau. "Ah. Alors... tu t'en vas ?" "Oui, certainement. Mes futurs beaux-parents m'ont dit que, après notre mariage, je vais travailler avec eux dans leur bazar." "Ah. Je croyais... Je ne pensais pas que... j'avais espéré..." dit-il doucement, hésitant. "Qu'est-ce, Fredo ?" "Que tu... que toi et moi... que nous pouvions..." "Quoi, Fredo ?" demanda à nouveau Libero. "Moi aussi j'ai fait des économies et peut-être ensemble... nous pouvions nous acheter un champ, une maisonnette et..." "Toi et moi ? Oh, ça aurait été bon, mais... mais ce n'est certainement pas possible, tu ne comprends pas ? Que diraient les autres à voir deux hommes que... sans femmes... qui vivent ensemble ? Ils comprendraient, non ? Et puis, j'ai promis que j'épouse Cecilia et... et je veux avoir une famille, des enfants... et certainement ce serait impossible, avec toi, non ?" "Eh bien, bien sûr, aucun de nous deux ne pourra jamais mettre enceinte l'autre, aussi longtemps qu'on puisse continuer à nous baiser l'un l'autre." commenta Alfredo avec une ironie amère. "Justement. Avec toi, je suis certainement très bien, mais il était clair que... que tôt ou tard ça devait... finir, non ?" "Ouais, c'était clair..." "Eh oui, malheureusement. Mais c'est naturel, non ?" "Naturel, bien sûr." "Quoi qu'il en soit, je pensais... Je serais très heureux si tu viens quand je me marierai et que tu sois mon témoin. J'y tiens beaucoup. Qui d'autre sinon toi, mon plus cher ami ?" "Non. Non, merci. Je ne me sens pas, et... et puis... Non, vraiment, je te remercie." "Mais pourquoi ?" Libero demanda, étonné. "Je... j'y comptais." "Je ne sais pas te dire pourquoi... mais c'est ainsi." dit Alfredo, à basse voix. Il ne voulait pas lui dire qu'il s'était dupé que leur histoire, par contre, pût continuer. Que celle-là pour lui était une douche froide, ainsi inattendue. Il se sentait trop triste pour pouvoir participer à cette cérémonie qui... qui lui volait pour toujours «son» Lino... Non, il pensait que Libero ne comprendrait pas. "Je regrette... mais si tu ne te sens pas..." commenta tranquillement le camarade. Ils rangèrent la cuisine, préparèrent tout ce qu'ils avaient à faire le lendemain, puis Libero demanda, comme d'habitude: "Nous allons au lit ?" "Oui, bien sûr." dit Alfredo malgré le premier mouvement qui avait été de lui répondre : «Oui, mais chacun dans son lit ! Et juste pour dormir !» Néanmoins, ils continuèrent à faire l'amour chaque nuit, comme toujours, jusqu'à ce que le jour vint où Libero prit congé, empaqueta son peu d'affaires et tôt le matin quitta le domaine de chasse. Quand il était sur le point de partir, Libero enlaça Alfredo et lui dit : "J'ai certainement été bien, très bien, avec toi, Fredo." "Moi aussi avec toi, Lino." "J'espère que nous pourrons nous revoir, quelquefois." "Qui sait ? Peut-être." "Quoi qu'il en soit... Je ne t'oublierai jamais, tu sais ?" "Moi non plus." "Bon... maintenant je pars. Porte toi bien, mon ami." "Porte toi bien, Lino. Meilleurs vœux pour... pour ta nouvelle vie. Pour tout." Il le regarda descendre, avec son pas sûr et fort de montagnard, le paquet sur l'épaule, sans jamais regarder en arrière. Alors Alfredo rentra dans la tour sarrasine et alla se jeter sur le lit qu'il avait partagé si longtemps avec Libero, et il en aspira l'odeur, en essayant de retrouver celui de l'homme qu'il venait de perdre. Mais la seule odeur qui remplit ses narines fut celle des feuilles sèches qui rembourraient la paillasse. Alors il se leva de nouveau. À l'intérieur de la porte de la grande salle du donjon dans laquelle il y avait les lits, il vit le calendrier que chaque année l'épicerie offrait, et il remarqua une date avec un cercle autour : la date du mariage de Libero. Il sentait l'envie de tirer le calendrier et le brûler... mais il ne le fit pas. C'était l'heure du déjeuner, et Alfredo était dans la petite salle de la tour gauche qui servait de cuisine, et était en train de terminer son triste repas, quand il entendit le portail de la tour sarrasine grincer. Absurdement il espérait que Libero était revenu, pour lui dire qu'il avait changé d'avis... Il sortit en hâte en allant vers l'entrée et il se trouva devant l'intendant avec derrière lui un jeune homme à l'air embarrassé. "Oh, te voici, Alfredo. Je ne savais pas si tu étais à la maison ou en tour. Celui-ci est Spadoni Giacomo, qui prend la place de Norzi Libero. Et voici notre garde-chasse ancien Milani Alfredo. Il t'expliquera quoi et comment faire, il est un garde-chasse expert. Fais tout et comment qu'il te dit et t'indique. Eh bien, je vais rentrer au village, je te laisse entre de bonnes mains." dit l'homme, et il s'en alla. "Alors... tu t'appelles Giacomo, non ?" "Oui. Et vous..." "Pas de vous parmi nous, après tout... quel âge as tu ?" "Vingt-six ans. Et tu es Alfredo. L'intendant m'a dit que tu es doué. Je n'ai jamais fait le garde-chasse." "Sais-tu tirer, aussi ?" "Non... je veux dire... J'ai fait la guerre, mais j'étais dans l'artillerie... et je ne crois pas que ici vous utilisez les canons." dit le nouveau venu avec un léger sens de l'humour. "L'intendant m'a dit que vous m'enseignerez... tu m'enseigneras." "Oui, bien sûr. Parfois, bien que rarement, on doit tirer sur les braconniers... Ohé, pas les tuer, juste les faire fuir, bien sûr." "Mais s'ils ne fuient pas ?" "On vise à leur jambes... Mais jusqu'à présent, ça n'a jamais eu lieu. T'as eu ton déjeuner ?" "J'ai mangé une paire de pommes..." "Qui font peu au ventre. Viens dans ce trou que nous appelons cuisine que je te prépare quelque chose. J'ai déjà presque fini..." Le jeune homme se regarda autour : "C'est vraiment un trou, ici..." "Et tu t'attendais à quoi, au palais royal ?" dit avec un sarcasme mal dissimulé Alfredo qui lui fit signe de s'asseoir. Il lui prépara quelque chose à manger et s'assit à la table. Ils mangèrent en silence, puis Alfredo lui fit faire le grand tour de toutes les pièces de la tour sarrasine. Quand ils eurent fini, Giacomo dit : "Mais il n'y a pas même les latrines ici ?" "Non. Lorsque le temps est beau, on va le faire dehors, entre les buissons, et quand il fait mauvais, dans la pièce du dépôt entre la pièce des lits et la cuisine. Là, il y a un seau. Tu vas le vider dehors et le laver au ruisseau. Et après avoir fait nos besoins on le couvre avec un couvercle en bois." "Je ne pensais pas que c'était un tel taudis..." murmura le jeune homme, fronçant les sourcils. "Il est toujours temps de descendre en bas et renoncer au travail." répliqua Alfredo sec. "Mais j'ai besoin de travailler !" "Alors cesse de te plaindre. Ceci est ce qui passe le couvent et si tu veux le travail, tu dois te le faire plaire." dit-il durement, puis il se dit qu'il ne l'aurait pas du mal le traiter parce qu'il était en colère contre Libero, parce qu'il se sentait trahi par Libero. "Ce n'est pas si mal ici, tu verras, si tu sais t'adapter. Au moins ici, nous jouissons d'une liberté complète et le travail, sauf peut-être en hiver, n'est pas lourd." dit-il, en essayant de parler d'un ton gentil. "Et ici, il y a même pas une fille ?" se plaignit encore le jeune homme. Alfredo eut un bref sourire : "Je suis désolé pour toi, je ne peux vraiment pas t'aider. Une fois par mois, ton tour viendra d'aller au village avec notre âne pour faire les provisions, et alors... tu peux au moins voir les filles, peut-être même leur faire la cour, et si t'as de la chance, en baiser une." "Une fois par mois... Et en attendant ?" "Branle toi... tu devrais déjà savoir comment on le fait, non ?" Les jours suivant Alfredo réalisa que, après tout, le jeune homme n'était pas mal... À part le fait que, au moins une fois par jour, il parlait de filles... ou pour être plus précis, de «chattes». Eh bien, après tout, au moins Giacomo était un garçon... «normal». Chaque matin, Alfredo cochait une journée sur le calendrier, comme il était habitué à faire, et vint le matin de la veille du mariage de Libero. Alors, avec l'excuse qu'il avait à faire des provisions, bien que ce ne fût pas son tour, le matin du mariage, très tôt, il mit les plus beaux habits qu'il avait, il prit l'âne et descendit à la vallée. Il traversa le pays, sans s'arrêter, et continua jusqu'à ce qu'il arrive au village où vivait la famille de la fiancée de Libero. Il devait se marier à onze heures du matin. Quand il arriva sur la place de l'église c'étaient 11:10. Le couple se trouvait déjà dans l'église avec leurs familles et amis. Alfredo attacha l'âne à un poteau, brossa ses vêtements et entra dans l'église. Il resta au fond, mélangé avec les autres hommes, et regarda vers l'autel. Il était là, Libero, avec un costume gris foncé duquel sortait juste le col de sa chemise blanche. A côté de lui son épouse, vêtue de blanc, avec un voile blanc sur la tête. Il ne l'avait jamais vu vêtu d'un costume si élégant, et il pensa qu'il était douloureusement beau. Lorsque au milieu de la messe il y eut le rite du mariage, Alfredo frissonna à écouter le «oui» presque retentissant de Libero, puis celui soumis de sa Cecilia. Il vit qu'ils échangeaient les bagues et il sentit comme une main lui broyer l'estomac. Alors il se précipita hors de l'église, détacha l'âne, le monta et s'en retourna, essayant d'encourager l'âne à aller plus rapidement...
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