ON NE S'EST JAMAIS DIT
"JE T'AIME"
CHAPITRE 26
Un voyage aventureux jusqu'à la Suisse

Libero allait arriver à la Porta Marina, quand un sidecar y entra en montant. Ils se reconnurent immédiatement et ils freinèrent, en s'arrêtant côte à côte.

"Fredo ! Je quittais le pays. Il semble que ma vie soit en danger ici..."

"Et j'étais en train de venir chez toi. Où tu penses aller ?"

"Je ne sais pas. Ailleurs... Loin. Où je ne cours pas de risques."

"Alors, Lino... veux-tu venir avec moi, ailleurs ?"

"J'étais en train de venir chez toi, à la villa du comte, pour te demander si on pouvait partir ensemble. Le comte sait que tu t'en vas ?"

"Le comte est mort, le pauvre diable. Ils l'ont tué. Tué comme un chien. Alors j'ai décidé de venir chez toi pour te dire que nous devons aller en Suisse."

"En Suisse ? Mais pour aller en Suisse, il ne faut pas passer le front ? Comment nous pouvons aller en Suisse ?"

"D'une manière ou d'une autre. Mais là au moins il n'y a pas la guerre, les Suisses sont restés neutres. Et puis, à Lugano... je peux prélever pas mal d'argent d'une banque..."

"Pas mal d'argent ? Et comment ?"

"Je t'expliquerai plus tard. Allons-nous en, maintenant. Nous aurons tout le temps que nous voulons, pour parler. Heureusement qu'on s'est rencontrés, sinon on se serait perdu... Quelqu'un là-haut nous aime. Il suffisait que tu partes quelques minutes plus tôt ou que j'arrive quelques minutes plus tard et on ne se rencontrait pas."

"Dans quelle direction nous allons ?"

"Au nord, évidemment. La Suisse est au nord."

Ils sortirent du pays, descendirent jusqu'à la nationale et allèrent vers le nord. Après à peu près soixante-dix kilomètres, Alfredo qui conduisait devant, signala à Libero d'arrêter sur le côté de la route, où il y avait un groupe d'arbres.

"J'ai besoin de me vider, Lino, avant de faire sur moi. Puis, nous mangeons quelque chose, j'ai apporté un peu de nourriture. Et nous allons aussi parler un peu."

"Très bien, je reste ici garder nos motos. Sois tranquille, puis peut-être que je vais me vider aussi."

Il le regarda s'enfoncer entre les arbres et disparaître derrière un buisson et il pensa que son Fredo était vraiment un bel homme. Qui sait quand ils pourraient faire l'amour à nouveau ? Alors qu'il le suivait au long de la nationale, il avait senti le désir se rallumer en lui.

Après quelques minutes, Alfredo revint avec l'air satisfait de celui qui s'est libéré d'un besoin urgent. Libero alors s'enfonça à son tour entre les buissons pour se soulager.

Quand il revint, il vit que Alfredo avait déjà sorti un beau bout de pain, un salami et une bouteille de vin, et qu'il était en train de couper pain et salami en préparant des sandwichs. Assis sur l'herbe entre leurs motos, ils mangèrent en savourant, en mâchant bien et buvant de temps en temps une gorgée de vin.

"Tu sais que j'ai envie de faire l'amour avec toi ?" dit à un certain moment Libero.

"Pourquoi, penses-tu que moi non ? Mais pour le moment nous devons être des enfants sages et avoir de la patience."

Avant de reprendre la route, ils se racontèrent les derniers événements. Quand Libero entendit comment le comte, la comtesse, et la cuisinière avaient été massacrés, il commenta : "Il avait probablement raison Pietro de me dire que je devais partir. En restant je mettais peut-être en danger la vie de ma famille, de mes enfants."

"D'après ce que tu m'as raconté... ton Alfredino a l'air d'être un garçon vraiment doué ! Je regrette de ne pas avoir pu le connaître. D'autre part, évidemment qu'il est doué, puisque tu lui as donné mon nom !" lui dit-il avec un sourire.

"Alfredino m'a dit qu'il est heureux que je lui ai donné ton nom, parce qu'il a compris que tu es certainement important pour moi, et donc je lui ai donné un nom important."

"Eh bien, au moins un sur trois t'est resté proche..."

"Mais j'aime aussi Maurizio et Massimo." murmura Libero, d'un ton un peu triste.

"Bien sûr que tu les aimes ! Peut-être un jour, ils comprendront. Et s'ils ne comprennent pas... tant pis pour eux."

"Mais écoute, Fredo... Cet argent que tu dis que le comte a déposé en Suisse... et dont tu as les papiers du compte... n'est pas le tien, le nôtre. Nous ne pouvons pas le prendre."

"Le comte n'a pas de parents proches et la comtesse non plus. Cet argent, si nous ne les prenons pas, resterait là dans la banque et tôt ou tard la banque se l'approprierait. Et puis, si le comte a utilisé mon nom et ma date naissance... ce n'est sûrement pas parce qu'il pensait me les laisser à moi, mais... mais c'est comme un signe. "

"Mais si les héritiers du comte existaient ?"

"La villa, les fermes, les étables et les vignobles leur restent... Je ne me ferai pas de scrupules, Libero. Dans l'ensemble, j'ai servi le comte pendant près de vingt ans... Cet argent sera un peu comme une indemnité de départ."

"D'après ce que tu me dis... bien plus qu'une indemnité de départ ! Tu m'as dit que c'est beaucoup d'argent."

"Qui va nous permettre de nous faire une vie."

"Si nous réussissons à arriver en Suisse."

"Pas SI, mais QUAND. Regarde, Libero, nous avons fait tant de sacrifices pendant tant d'années. Il n'est pas le temps que nous construisons enfin NOTRE vie ?"

"C'est ce que m'a dit Alfredino..."

"Eh, ceux qui s'appellent Alfredo sont les plus doués de tous, évidemment." s'exclama-t-il gaiment.

Libero sortit le paquet de cigarettes et en alluma une.

Alfredo sourit : "Tu ne peux vraiment pas perdre ce vice, hein ? Le monde tombe, tu te fumes une cigarette !"

"Ce n'est pas le seul vice que je ne veux pas perdre, il y en a un autre..."

"Ah, oui ? Et quel ?"

"Mon autre vice... c'est toi."

"Ah. Alors, le jour où tu arrêteras de fumer, je devrais me préoccuper, parce qu'il signifierait que tu as décidé de renoncer à tous tes vices, donc aussi à moi." dit Alfredo en riant.

Libero mit aussi son sac dans le sidecar d'Alfredo et ils reprirent le chemin. Dans la soirée, ils arrivèrent à un endroit où il y avait un bloc des troupes Alliées. Un carabinier italien les arrêta et leur demanda où ils allaient.

Puisque peu de temps avant ils avaient traversé un village et ils avaient eu des nouvelles que le front n'était pas loin, et ils avaient pris quelques renseignements, ils dirent qu'ils étaient cousins, et ils avaient su que leur grand-père qui vivait au-delà de la ligne de guerre était en train de mourir, donc ils voulaient aller le voir.

Le carabinier leur dit qu'il ne croyait pas que cela était possible, et en tout cas, il était très dangereux de chercher de franchir les lignes. Cependant, il allait parler avec le chef de poste, un officier américain. En attendant la réponse, ils ont entendu des tirs d'artillerie venant juste au-delà. Le carabinier revint quelques minutes plus tard en disant qu'ils ne pouvaient pas passer.

Alors, ils retournèrent au village qu'ils avaient traversé peu avant. Ici, racontant l'histoire du grand-père mourant, ils demandèrent autour s'il y avait un moyen de franchir les lignes. Les gens les regardaient avec suspicion et ne répondaient pas ou donnaient des réponses vagues. Le soir était en train de descendre. Ils trouvèrent une auberge et demandèrent s'il y avait une chambre libre. Ils l'obtinrent : c'était une petite chambre modeste avec deux petits lits. Ils la payèrent et comme il était tard, ils commandèrent le dîner.

Ils étaient à table et mangeaient, quand un jeune homme s'approcha d'eux et les salua, en demandant s'il pouvait s'asseoir à leur table pour parler avec eux. Ils acceptèrent.

"J'ai entendu dire que vous voulez passer au-delà des lignes..." commença le jeune homme.

"Oui." Alfredo dit, tout de suite intéressé. "Vous pouvez nous aider ?"

"Ça dépend..." répondit le jeune homme, en les scrutant.

"De quoi ?"

"De tout que vous êtes prêt à risquer."

"À part la vie... logiquement... Et tout dépend de ce que vous entendez par risquer."

"La vie... vous la risquez, de toute façon, si vous voulez vraiment passer les lignes. Mais on peut essayer de minimiser le risque. Et de toute façon je prendrais autant de risques que vous deux."

"Qu'est-ce que vous avez à l'esprit ?" demanda Libero.

"Vous voyez... ici... Ils nous ont réquisitionnés tous les moyens de transport et... et ça nous arrangerait d'utiliser vos motos, en particulier celle avec le sidecar."

"Mais si nous vous la donnions, nous deux on resterait à pied." dit Libero.

"Non, vous ne resteriez pas à pied, nous ne voulons pas votre moto... sauf qu'on pourrait aussi vous les réquisitionner. Non, je devrais aussi venir de l'autre côté avec vous... pour transporter... quelque chose."

"Mais s'ils ne nous laissent pas passer à deux, comment pensez-vous que nous allons passer à trois ?" demanda Alfredo.

"Je connais des passages sur les collines où il est possible, presque certain, de passer au delà. Je pourrais aussi aller à pied, mais avec vos motos, j'y mettrais moins de temps et le transport serait plus simple."

"Transporter... quoi ?" demanda Libero.

"Quelque chose qui... qui intéresse les partisans combattant de l'autre côté. Je ne peux pas vous en dire plus."

"Et vous viendrez avec nous."

"Bien sûr, soit parce que je connais le chemin, soit parce que je sais comment trouver les partisans, soit parce que j'aurai sur moi ce que je dois porter de l'autre côté."

"Des valeurs ?" Alfredo demanda.

"Non, des papiers importants."

"Et... nous devrions partir cette nuit ?" demanda Alfredo.

"Non, demain. Pendant la journée, c'est moins dangereux. La nuit ils sont doublement en garde et le jour nous susciterons moins de soupçons. Alors, vous acceptez ?"

Alfredo regarda Libero qui fit un léger signe d'assentiment. Alors il dit : "D'accord. C'est bien pour nous. Vous avez de l'essence ? Nous en avons encore, mais si nous pouvions remplir les réservoirs il vaudrait mieux."

"Demain avant de partir, je peux vous en faire avoir. Mais vous aurez à la payer."

"D'accord." dit Alfredo.

"Bon. Alors, je viendrai vous appeler demain matin."

"À quelle heure ?"

"Vers dix heures."

Quand le jeune homme les avait laissés, les deux amis se demandèrent s'ils avaient bien fait d'accepter, mais ils se dirent que oui, après tout, cela valait le coup de risquer. Il était important qu'ils réussissent à passer les lignes du front.

Montés dans la chambre qu'ils avaient prise, Alfredo sortit de son bagage le dossier avec les documents de la banque suisse. "Ceux-ci nous devrions les cacher, il vaudrait mieux... mais où ? Si nous y avions pensé avant, j'aurais pu faire un double fond dans ma valise."

"J'ai peut-être une idée..." dit Libero. Il ouvrit son sac et en sortit les trois cadres en bois avec des photographies de ses trois fils. "Ici, entre le carton et le dos de la photo, un peu de feuilles pour chaque cadre. Au moins tous ceux qui y entrent. Et s'ils en restent, pour les autres on va penser à une autre cachette."

"Excellente idée. Et j'ai le cadre avec notre photo."

"J'ai laissé la mienne à la maison. Dans la hâte de partir..." dit Libero honteux de cet oubli.

"Eh bien, ça aurait pu être utile, pour le cadre en plus, mais pour la photo, maintenant que nous sommes ensemble, ça suffit de la mienne."

Avec soin, ils ont extrait les petits clous qui retenaient le carton et le firent sortir. Ensuite, ils divisèrent les feuillets des reçus de la banque et les mirent sur le dos des quatre photographies. Ils y remirent sur les cartons et virent que, en les pressant bien, ils pouvaient y remettre les petits clous, presque à la limite du bord en bois des cadres. Mais ils ne réussissaient pas à faire de nouveaux trous pour pousser les clous dans le bois.

"Il faudrait quelque chose pour frapper..." dit Libero.

"Eh bien, je vais descendre et demander au propriétaire qu'il nous prête un marteau." dit Alfredo.

"Tu ne crois pas qu'il va trouver ça étrange ?"

"Non... pas si je lui dis qu'un talon de ta chaussure est en train de se détacher et que j'espère pouvoir te le remettre en place..."

Libero sourit : "Tu as certainement une bonne imagination, comme d'habitude. On peut travailler."

Alfredo peu après revint avec le marteau. Avec précaution, ils enfoncèrent les petits clous sur l'arrière des quatre cadres. Puis, ils les remirent à nouveau dans la valise d'Alfredo, parmi ses habits.

"On va au lit ?" lui demanda Libero, en le regardant avec des yeux où brillait le désir.

"Oui, nous en avons besoin tous les deux, il me semble. Sur mon lit ou sur le tien ?"

"Ils sont aussi grands... ou plutôt, ils sont aussi petits !" ricana Libero. "Mais pour ce que nous voulons faire, on n'a pas besoin de beaucoup d'espace."

Ils se déshabillaient l'un l'autre, comme ils aimaient faire, caressant la peau qu'ils dévoilaient progressivement à leurs yeux, s'excitant l'un l'autre en s'arrêtant sur les points qu'ils savaient être plus sensibles, de sorte que quand enfin ils furent nus, face à face, les deux arboraient une belle érection.

Laissant la lumière allumée de sorte qu'ils pouvaient aussi se regarder pendant qu'ils faisaient l'amour, Libero s'étendit sur un des petits lits et Alfredo s'étendit sur lui. Ils s'embrassèrent longuement, profondément, en savourant l'un le goût de l'autre, dont les deux étaient assoiffés.

"Tu dis que nous pouvons la faire, Fredo ?" demanda Libéro à voix basse.

"Faire l'amour ? Je dis d'oui." plaisanta l'ami.

"Mais non, idiot !"

"Bien sûr, nous pouvons le faire, Lino. Je t'ai dit que quelqu'un là-haut nous protège. Nous n'y pensons pas, maintenant... Nous avons quelque chose de plus important à faire."

"Tu as raison..." soupira-t-il, et ils s'embrassèrent de nouveau.

Alfredo commença à bouger son bassin de sorte que son membre dur frottât contre celui de l'ami, qui tout de suite répondit en palpitant avec force. Il détacha un peu les lèvres de celles de Libero et murmura : "Dieu que tu me plais, Lino ! Et à partir de maintenant... toi et moi, seuls, personne d'autre entre nous."

"Oui, bien sûr, personne d'autre. Moi et toi seulement. Aussi longtemps que nous avons un souffle de vie."

"Alors, pour beaucoup d'années !" s'exclama joyeusement Alfredo.

"Pour beaucoup d'années... Il me semble encore impossible que nous sommes enfin ensemble... et pas seulement pour peu de jours. Prends-moi, Fredo, prends-moi s'il te plaît! Tu m'as tellement manqué..."

Alfredo enfila ses jambes entre celles de l'ami, en les lui faisant écarter autant que possible, il souleva le torse et replia ses genoux en les faisant glisser sur les côtés du derrière de Libero. En le regardant dans ses yeux avec un sourire plein de désir heureux, il glissa plus en avant sur les jambes, en faisant approcher le pôle érigé, fort et dur, de l'objectif. En le dirigeant avec une seule main, il trouva le trou caché, chaud et frémissant, et commença à pousser légèrement, sans encore le pénétrer.

"Tu la veux, Lino ?"

"Oui, je la veux toute !"

"Maintenant, elle est toute à toi seul..." murmura Alfredo, augmentant la pression et sentant la rosette de chair commencer à s'éclore pour l'accueillir.

"Oui, toute et à moi seul !" Il lui fit écho son camarade, en soulevant les mains pour le caresser.

Alfredo poussa avec plus grand vigueur et, enfin, se sentit glisser dans le réceptacle chaud et tendre de l'ami, accueillant et agréable. Libero accompagna la lente progression du membre frémissant avec un long gémissement, tandis que le sourire sur son visage s'accentuait.

Quand il sentit que Alfredo lui était entré complètement dedans, Libero fit palpiter avec force son anus, secouant légèrement son pelvis, comme pour le faire mieux s'installer en lui. Alfredo alors commença à reculer, puis avancer à nouveau, aller et retour, avec des mouvements calmes et profonds, avec des poussées viriles et tendres, tenant le corps de son compagnon avec les deux mains sur la taille.

"Comme c'est bon, Fredo ! Bon !"

"Vrai ?"

"Tu es enfin tout à moi et je suis tout à toi !"

"C'est vrai." dit gaiement Alfredo, continuant à se déplacer dans lui avec de plus en plus de plaisir.

Libero le sentit accélérer les coups et à l'expression de son homme comprit qu'il était sur le point d'atteindre le plaisir suprême. Alors il bougea au dessous de lui, en faisant fortement palpiter l'anus, le caressant et le taquinant dans les bons endroits afin de lui donner des sensations encore plus intenses. Il le sentit se tendre et se détendre à plusieurs reprises avec une vigueur croissante et de plus en plus rapidement, et enfin Alfredo atteint son paroxysme à l'intérieur de lui, le remplissant avec une série de jets puissants.

Ils se détendirent tout à coup, Alfredo descendit sur lui et ils s'embrassèrent profondément, en se serrant l'un à l'autre.

"Comment est-il possible que chaque fois, avec toi, me semble plus belle que les fois précédentes ?" demanda Alfredo, levant la tête et le regardant avec des yeux lumineux.

"Tu sais que j'étais en train de me le demander, en ce moment ?" répondit Libero, caressant tendrement sa joue.

"Mais pour être complètement, totalement heureux, il me manque encore une chose..." dit l'ami avec son sourire espiègle, qu'en dépit d'être un homme mûr, il n'avait jamais perdu.

"Quoi ? Dis-moi et si je peux... si cela dépend de moi..."

"Bien sûr que tu peux, bien sûr que cela dépend de toi. Il me manque de te sentir te réjouir en moi, pour moi."

Libero sourit. Il se délivra doucement de l'étreinte de l'ami, en faisant attention de ne pas tomber du lit étroit, il fit en sorte de faire mettre Alfredo sur son dos et lui aller au-dessus. Il l'embrassa de nouveau, puis lui fait bouger les jambes, de sorte que les chevilles se posent sur ses épaules et, à son tour, il le pénétra avec une série de poussées calibrées, jusqu'à lui être complètement dedans.

Puis, en tournant un peu le bassin comme il commençait à lui bouger dedans et dehors, il commença à le prendre. Alfredo soulignait chaque poussée de son homme avec un soumis "ah..." plein de plaisir : c'était comme de la musique aux oreilles de Libero. Ils se regardaient dans les yeux, à la lueur nimbée de la lampe, jamais satisfaits l'un de l'autre. Libero se baissa sur lui et Alfredo se préparait à être embrassé, à l'embrasser, mais son ami quand il fut presque contre son visage, inspira profondément, puis murmura : "Ah, combien elle me plaît aussi ton l'odeur, Fredo. Ta bonne odeur de mâle."

Alfredo sourit mais tira vers lui la tête de son ami et l'embrassa, tout en continuant à lui danser dedans. Et presque tout d'un coup, avant qu'il ne puisse même s'en rendre compte, Libero atteignit l'orgasme se poussant tout dans lui, et il lui donna tout son tribut.

Ils restèrent ainsi, immobiles, attendant que le calme revienne dans leurs cœurs et dans leurs respirations, se relaxant, et presque sans s'en apercevoir, ils s'endormirent toujours étroitement enlacés.

Libero se réveilla au cœur de la nuit. Doucement, il se dégagea de son homme, descendit du lit, l'admira encore, pensant qu'il était très beau, si détendu dans l'abandon du sommeil. Il le recouvrit d'un drap qui était tombé au sol. Il alla éteindre la lumière, puis se coucha sur son lit, tira le drap sur lui et se rendormit, se sentant béatement satisfait.


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