ON NE S'EST JAMAIS DIT
"JE T'AIME"
CHAPITRE 11
Vie matrimoniale

Dans les premières années après la fin de la Première Guerre mondiale quand les soldats revinrent du front, parfois ils rattachèrent les anciens fils d'amour, ou en créaient de nouveaux. Le nombre de mariages eut un fort accroissement, on «s'installait».

Il n'y avait pas encore de mobilier industriel : le menuisier du pays préparait pour tous les mêmes choses. Presque en série. Avec ses apprentis, il préparait six planches pour le lit (matrimonial, bien sûr ; ces planches soutenaient les matelas et étaient à leur tour soutenues par des hauts perchoirs de fer, fabriqués par le forgeron du village) ; une caisse avec des minuscules roues pour être mise sous le lit, qui contiendrait la dot ; deux tables de chevet, surtout utiles pour cacher les pots de chambre ; une commode et une armoire ; une toilette (l'armoire et la toilette étaient généralement dépourvues de miroir, parce que sur le marché il n'y avait que de «faux» miroirs , de mauvaise qualité, ce qui déformaient l'image : l'achat des miroirs était renvoyé à des temps meilleurs) ; une table (les chaises de paille le menuisier les commandait au nord, où il y avait une usine qui les produisait en série) ; un égouttoir, à accrocher au mur ; une huche pour le pain.

Pour toutes les familles, dans les petits pays, l'offre était plus ou moins celle-ci. Le menuisier avait standardisé les mesures de tous les bouts, pour accélérer la production : ses aides savaient déjà qu'ils avaient à faire tant de bouts, longs et larges de tant, et ainsi de suite. Mais ensuite il personnalisait chaque livraison, en y appliquant des décorations de bois comprimé mobiles et des poignées, que le menuisier achetait, veillant à ce qu'elles soient différentes pour chaque famille. Il faisait également les tiroirs : une pièce difficile à assembler, si les parties n'étaient pas faites à la perfection.

Le travail fini, il déposait les pièces hors de sa boutique sur la rue : alors passait une charrette, envoyée par la famille pour retirer le tout.

Ce fut ce que Libero Norzi, fils de Grazia et Massimo Norzi, et Cecilia Sensi, huit ans plus jeune que lui, fille de Maurizio et Gemma Sensi, achetèrent quand ils se sont mariés. Leur appartement était à l'étage supérieur de celui des beaux-parents, qui était au-dessus de leur bazar.

Quand ils se marièrent, à leur mariage il y avait la moitié du pays, parce que, comme il arrive dans les petits pays, presque tous sont apparentés d'une manière ou d'une autre. Libero n'avait pas vu l'apparition fugace d'Alfredo dans l'église pendant la cérémonie, pourtant, même à cette occasion, il pensa à son ami, en regrettant encore une fois qu'il n'ait pas voulu venir.

Libero pensa de nouveau à Alfredo cette même nuit, la première qu'il partageait avec sa femme. Quand il eut sa première expérience sexuelle avec une femme, il ne put faire moins que de la comparer avec les nombreuses expériences qu'il avait eues là-haut avec Alfredo, dans la tour sarrasine.

Il n'eut pas de difficulté à accomplir son «devoir conjugal» avec Cecilia, Il la caressa, l'embrassa, lui alla dessus et la prit, en cueillant sa virginité, sans aucune difficulté, et même avec un certain plaisir. Mais... mais qui n'était que la moitié de ce qu'il était habitué à faire au lit : il sentit qu'il lui manquait l'autre moitié, celle que sa femme ne pouvait pas lui donner. Il sentait le manque de quand c'était à Alfredo à le prendre.

Ce manque, au lieu de diminuer au fil des jours, semblait devenir plus aigu. Cecilia était une fille gracieuse, bonne, gentille, et dans le lit aussi elle était agréable, et pourtant... et pourtant cela ne lui suffisait pas. Entre eux cette complicité spéciale ne naquit jamais, cet accord total qu'il avait eu, et dont il avait joui avec Alfredo.

Ce n'était pas un manque aigu, lancinant, mais il était sourd et continue. Il s'y adapta, comme on s'habitue à une difficulté, à un handicap. Mais souvent, au moment où il faisait l'amour avec sa femme, Libero fermait ses yeux et «revivait» les moments de sexe avec son ami, en en sentant le manque. Il se sentait un peu comme un boiteux, qui peut sortir, marcher, mais qui ne peut jamais avoir l'agilité et l'équilibre de ceux qui ont le plein usage des deux jambes.

Bien sûr, il se disait, ce n'était pas la faute de Cecilia, qui était une bonne épouse, affectueuse, amicale... Ni c'était sa faute, car il tâchait de s'intégrer, de se contenter, et dans les limites de ses capacités d'être un bon mari. Mais Libero avait perdu ce sourire que Alfredo avait su lui donner, il était revenu à être le vieux montagnard un peu fermé qu'il avait été avant de rencontrer Alfredo.

Immédiatement après le mariage il avait commencé à travailler dans le bazar des beaux-parents. Libero ne servait pas dans le magasin, il allait acheter les articles dont ils avaient besoin, il supervisait l'entrepôt et tenait en l'ordre les étagères, il maintenait propre la boutique. Le beau-père, lui avait confié la camionnette avec laquelle il allait acheter ce dont ils avaient besoin. Il s'était découvert une bonne adresse à faire baisser des bons prix auprès de fournisseurs, des grossistes, une qualité reconnue et appréciée par les beaux-parents.

Le bazar faisait de bonnes affaires, il était rare qu'il n'y eut au moins un client à l'intérieur. Ils vendaient des articles de sport, sous-vêtements, mercerie, jouets, un peu de papeterie, et même certains aliments en conserve, des confitures aux boîtes d'anchois ou des boîtes de biscuits. Ils vendaient savons et savonnettes, brosses à dents et peignes, rasoirs et lampes à pétrole, nappes et serviettes. Ils avaient quelques services de table, des outils simples tels que des tournevis ou des marteaux, des verres et des bibelots. Les beaux-parents et sa femme étaient parfois occupés à servir les clients tous les trois.

Le beau-père n'était pas toujours dans le magasin, c'étaient aux deux femmes à s'en occuper à temps plein. En fait Maurizio Sensi avait aussi un petit jardin potager aux frontières du pays, où les tomates et les aubergines, les courgettes et les haricots, les pois et les différents types de salades, chou frisés et chou-fleur poussaient à suffisance pour les deux familles. Les deux femmes préparaient des conserves, marinés, dans l'huile ou le vinaigre, avec l'excédent de production, et ils mettaient les pots en verre à fermeture hermétique dans la cave pour l'hiver.

Cecilia, qui était la seule dans la famille à savoir lire, écrire et faire des comptes sans problèmes, tenait aussi les livres comptables du bazar. Quand il n'y avait pas de clients dans le magasin, les deux femmes travaillaient au tricot ou au crochet, pour passer le temps, ou reprisaient leurs vêtements et ceux de leurs hommes. Cecilia lui avait fait un chandail de laine lourde pour l'hiver.

Parfois, le beau-père l'emmenait dans les bois pour chercher des champignons, dans la bonne saison, ou pour ramasser des châtaignes. C'était un homme de peu de mots, et cela plaisait à Libero. Il n'y avait pas entre les deux hommes une vraie entente, mais ils étaient bien ensemble. Parfois, surtout dans les soirées d'hiver, Maurizio faisait quelques tours aux cartes avec le gendre. Il gagnait presque toujours, mais à Libero allait bien ainsi.

Une autre chose qui souvent lui faisait penser à Alfredo, c'était le café. Cecilia ne savait pas le faire bon comme son vieil ami. Pour Alfredo, préparer le café, était presque un rite. Pour Cecilia c'était juste une des nombreuses choses à faire et certainement pas la plus importante.

Un jour Libero était dans le magasin et disposait sur les étagères les derniers produits qui étaient arrivés. Cecilia servait dans un coin une femme qui voulait acheter un jouet pour l'anniversaire du fils, et la belle-mère, en haut d'une échelle, prenait quelques boîtes de sous-vêtements pour un client en attente.

Un nouveau client entra qui a haute voix demanda : "Excusez-moi... juste pour ne pas avoir à faire la queue inutilement, est-ce que vous vendez des balles de tennis ?"

La belle-mère, toujours sur l'échelle, répondit : "Attendez une minute, je baisse les culottes à ce monsieur, puis je vous donne les balles !"

Les trois hommes réprimèrent à peine un rire, sachant que la femme n'avait pas saisi le double sens contenu dans sa réponse.

Un soir, ils étaient à dîner chez les beaux-parents, et les deux femmes dans la cuisine étaient en train de cuisiner, il entendit Cecilia se plaindre avec sa mère de ne pas être encore enceinte.

"Mieux ainsi, ma fille."

"Pourquoi, maman ?"

"Parce que il y a peu de mois que vous êtes mariés. S'il devait naître prématuré de sept mois, les gens pourraient penser que vous l'avez fait avant le mariage. Le premier enfant c'est mieux s'il nait un an après le mariage, afin que personne ne peut douter de quoi que ce soit."

"Mais je veux un fils..."

"Et tu l'auras, si Dieu le veut. Mais... vous le faites de la bonne façon ? Comme je t'avais expliqué ?" lui demanda sa mère, en baissant la voix.

Libero, dans le séjour, sourit.

"Bien sûr, maman. Et aussi assez souvent..."

"Et... il le fait bien ?"

"Mais oui, maman... bien."

"Donc, ne t'inquiète pas. Quand le bon Dieu le veut, les enfants viendront. Vous êtes à la fois sains et forts, Dieu merci, et vous ferez des enfants sains et forts."

Libero aussi voulait avoir des fils : c'était l'aspect du mariage qu'il lui plaisait le plus. Et de toute façon, comme sa femme l'avait confié à sa mère, il faisait son devoir, «de la juste manière» et aussi assez souvent.

Bien sûr, pensa-t-il, s'il ne devait jamais avoir de fils, il aurait valu mieux qu'il reste avec Alfredo... Et puis non : deux hommes d'âge mûr, même pas parents, qui vivent ensemble... Que penseraient les gens, que dirait-on derrière leur dos ? Non, ça n'aurait jamais été possible, malheureusement. Qui sait pourquoi les gens ne s'occupent pas de leurs oignons ? se demandait-il. Ce n'est pas juste...

Maurizio revint de la cave avec deux bouteilles de vin. "Libero, nous devons aller chez le Francesco faire des provisions de vin nouveau. Il n'y a plus que peu de bouteilles."

"J'ai aussi entendu dire que le vin de Patellaro est bon..." dit Libero.

"Oui, c'est vrai, mais il est trop cher. À moins que toi, adroit comme tu es, tu réussisses à obtenir un bon prix. Eh bien, nous devons en parler à nouveau. Cette année, il semble que la vendange ait été bonne, le vin devrait être bon et aussi abondant, et peut-être que nous pouvons en avoir à un bon prix. Mais je regretterais ne pas aller plus chez le Francesco, il y a des années que je me sers de lui..."

"Nous pourrions en acheter un peu chez Francesco et un peu chez Patellaro, tu ne crois pas ?"

"Oui, ce pourrait être une bonne idée." dit Maurizio, en s'asseyant à table et en sortant de sa pochette un cigare toscan.

"Et quoi, tu te mets à fumer maintenant ? À tout moment nos femmes peuvent se mettre à table." lui dit Libéro.

"Je sais, je sais, je l'allume pas. Le cigare c'est un plaisir aussi de le tenir dans sa bouche sans l'allumer, contrairement à tes cigarettes stupides. L'un des rares plaisirs que la vie donne à un homme." Puis le vieil homme baissa la voix, se rapprochant de la tête à celle du gendre : "Après celui d'une bonne baise, ça se comprend." murmura-t-il en riant.

Libero hocha la tête... et pensa à Alfredo de nouveau : celles-là oui qu'elles étaient de «bonnes» baises...

"Pour un vrai homme..." continua le père, toujours à voix basse, "pas quelqu'un comme Bastiano, le fils du sonneur de cloches..."

"Que veux-tu dire ?" lui demanda Libero fronçant les sourcils.

"Eh, tout le monde le sait... tout le monde sait qu'il est un pédé !"

"Allez ! Comment pouvez-vous le dire ?" demanda Libero, troublé pour le ton de raillerie avec lequel l'homme avait prononcé le dernier mot.

"Chut ! Baisse ta voix, ces discours ne sont pas pour les oreilles de nos femmes. Pédé, oui. À trente ans, il n'est pas encore marié..."

"Et qu'est-ce que ça veut dire ?" objecta Libero, le visage sombre.

"Ça veut dire, ça veut dire... Et il a aussi essayé avec le fils de mon cousin, ce cochon. Il y a essayé avec Tarcisio, m'a dit mon cousin. Bien sûr Tarcisio l'a envoyé à l'enfer, et Sebastiano doit remercier que Tarcisio ne lui a pas cassé la figure !"

Libero se dit qu'il n'aurait vraiment pas pensé que Sebastiano, un jeune homme que plus mâle on ne peut pas... Puis il se dit que, après tout, personne n'aurait soupçonné non plus, que même lui, que même Alfredo... «Même». Ce mot fut comme un éclair dans sa tête.

Il... Il l'avait toujours nié, aussi à lui-même, qu'il pourrait être l'un de ceux-là, un pédé... Il l'avait aussi dit à Alfredo, là-haut dans la tour sarrasine. Mais non... ils n'étaient pas deux pédés lui et Alfredo, ils étaient seulement deux amis... qui avaient pris plaisir à baiser ensemble... Vraiment même, tous deux n'étaient que deux pédés, en dépit de leur apparence ?

Mais lui il devenait bien dur sur sa femme... même s'il n'en était jamais complètement satisfait... même si avec Cecilia la baise n'était pas aussi «bonne» qu'avec Alfredo.

"Qu'as tu ?" lui demanda le beau-père, en le scrutant.

"Rien. Que devrais-je avoir ?"

"Il te semble si étrange que Sebastiano soit l'un de ceux-là ? Il y en a, crois-moi, il y en a tout autour. Pense qu'une fois à moi..." Maurizio commença à dire, mais il s'interrompit en voyant entrer dans le séjour les deux femmes avec les marmites fumantes en main.

"Et voilà !" exclama satisfaite Gemma, la mère de Cecilia.

Les femmes firent les portions de penne à l'enragée, s'assirent avec leurs hommes, et tout le monde commença à manger après que l'habituelle "bon appétit !" retentit.

Sebastiano... Libero pensait, comme il mangeait : un bel homme... viril... Il se demanda s'il aimerait le faire avec Sebastiano. Certes, il ne pouvait pas prendre ce risque, surtout si au pays on disait qu'il était un pédé... Et puis... et puis, non, il ne lui aurait pas plu... Sebastiano n'était pas Alfredo. Un bel homme, oui, plus ou moins c'était un bel homme, Alfredo aussi... Mais entre eux deux, là haut à la tour sarrasine... ce qu'il était arrivé, n'avait pas été une chose de tapettes... C'était différent...

"Aimes-tu, Libero ?" lui demanda sa femme, interrompant le fil de ses pensées.

"Quand on mange sans parler, c'est parce qu'on aime trop ce qu'on mange !" proclama Maurizio qui versa du vin pour lui et Libero, en emplissant le verre, puis aussi aux deux femmes, mais leur remplissant les verres seulement à moitié.

"Bien sûr que ça me plaît. Entre toi et ta mère on ne peut pas dire qui est la meilleure cuisinière..." dit Libero.

"Mais quel mignon, ton mari, Cecilia !" s'exclama Gemma, heureuse.

Donc, Sebastiano était un pédé... et avait essayé avec... Tarcisio. Qu'est-ce qu'il trouvait alors à Tarcisio ? se demanda-t-il. Pas qu'il soit moche, en fait, s'il n'avait pas été un jeunot si niais, avec une expression presque d'ahuri... eh bien, juste pour n'y faire qu'une baise, peut-être que ça pouvait être secondaire... Les pensées se croisaient dans la tête de Libero, pendant qu'il nettoyait l'assiette avec un bout de pain, en recueillant ainsi la bonne sauce.

"Il y en a autour..." avait dit son beau-père, en faisant une grimace de dégoût, suivie immédiatement par un petit sourire sarcastique. "Pense qu'une fois à moi..." puis il avait commencé à dire... Qu'est-ce qui était arrivé ? Quelqu'un avait essayé avec son beau-père ? Il ne réussissait pas à imaginer que le beau-père puisse baiser avec un homme vraiment... mais pour être honnête, même pas qu'il baisait avec sa femme, qu'il devait bien l'avoir fait, vu que des fils ils en avaient, il en avait mis au monde.

Les deux femmes retournèrent à la cuisine pour mettre les pots vides et prendre le plat de résistance et l'accompagnement.

Libero d'une part, aurait voulu reprendre la conversation avec le beau-père, mais de l'autre il craignait que l'homme trouve étrange sa curiosité. Cependant Gemma et Cecilia revinrent immédiatement avec le pot de daube et des herbes cuites.

Une fois il lui était arrivé de voir, un couple de mois avant, Sebastiano torse nu : c'était un bel homme, musclé. Cependant, il se dit, Alfredo était mieux fait... Libero pensa qu'il avait souvent pensé d'une fille, d'une femme, qu'elle était mignonne, mais il ne les avait jamais trouvées belles. Bien que parfois, au moins quelques hommes, il les trouvait remarquablement beaux ! Le mâle est plus beau que la femelle, se dit-il ; aussi entre les animaux il est ainsi, il suffit de regarder le coq et la poule. Soit tu ne les distingues pas, comme les chiens ou les chats soit le mâle est plus beau.

"Qu'as-tu, Libero ?" Cecilia lui demanda.

"Rien... rien."

"Aujourd'hui il est pensif." dit Maurizio.

"Non, il y a que je pensais à ce que je dois aller acheter pour le bazar, ce qui fait défaut ou est sur le point de se terminer." se justifia Libero.

"Eh bien, ne te donne pas de soucis, Libero, tu sais que je fais toujours la liste, non ? T'as décidé d'aller demain pour acheter ce qui manque ?"

"Oui, demain ou après-demain."

"Toi, Libero, tu devrais parfois me donner un coup de main aussi pour soigner le potager..." dit le beau-père.

"Je ne l'ai jamais été un paysan, pas moi. Je suis un montagnard, un mineur." s'excusa Libero.

"Il n'y a rien de difficile. Je te donnerai des cours, tu apprendrais rapidement, au moins les choses les plus faciles à faire. Cependant, j'en ai pas vraiment besoin : aussi longtemps que Dieu me garde la force je peux aussi le faire tout seul." dit Maurizio versant à nouveau le vin à tout le monde.

Cecilia se leva et porta les fruits à table. Ils terminèrent le déjeuner. Alors que les femmes lavaient la vaisselle, Maurizio sortit du tiroir les cartes à jouer et les deux hommes firent quelques parties. Ensuite, ils descendirent tous ensemble en bas pour rouvrir le bazar, comme tous les jours.


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