ON NE S'EST JAMAIS DIT
"JE T'AIME"
CHAPITRE 30
La fin de l'histoire

Alfredino avait écouté toute la longue histoire, dont il connaissait de nombreuses parties, mais pas toutes, avec une participation émue.

"Tu vois, Alfredino ? Ton papa et moi, nous nous sommes vraiment aimés, et pourtant je ne lui ai jamais dit «je t'aime», ni lui à moi."

"Mais dans votre cœur certainement vous saviez pour vous deux..."

Alfredo en entendre ce mot, ce «certainement» que son Lino disait si souvent, et que seulement ces dernières années, il avait cessé de dire, eut comme un sursaut.

"Oui, je crois vraiment que nous les connaissions tous les deux... certainement. Pourtant, nous ne nous le sommes jamais dit. Comme deux vieux idiots. Parce que dans notre temps un homme pouvait dire : tu me plais... mais il ne semblait pas assez viril pour dire : Je t'aime. Quelle grande sottise, pas vrai ?"

"La chose importante est que vous vous êtes aimés, oncle Fredo. Et je sais, je suis sûr que vous vous êtes vraiment aimés."

"Oui, tu as raison..."

Puis Alfredino dit encore : "Pourquoi tu ne vas pas retourner en Italie, maintenant. Pourquoi ne viens-tu pas vivre avec nous ?"

"Et pour quoi faire ?"

"Le grand-père, je te l'ai dit. Je suis sûr que tant Silvia que nos trois enfants en seraient vraiment heureux."

"Mais et le salon ? Et Fox ?" demanda Alfredo.

"Vends tout, et il y aura de la place aussi pour votre chien, chez nous. Allez, oncle Fredo, viens vivre avec nous. Nous en serions vraiment heureux, tous, Silvia, moi et nos enfants." insista Alfredino qui prit la main d'Alfredo et la serra, pour lui faire sentir aussi physiquement son affection.

Une larme coula sur la joue du vieil homme. Avec la voix cassée, il dit : "Le Seigneur m'a béni, avant en me faisant rencontrer ton papa, mon Lino... et il est encore en train de me bénir grâce à ton offre. Que puis-je dire ? Peut-être... peut-être qu'il est bon que je fasse ce que tu me proposes..." il poussa un léger soupir, puis se redressa : il avait décidé. "D'accord. Laisse-moi juste le temps de vendre le salon, la maison... et alors tu viendras nous chercher, moi et notre Fox, et nous viendrons. Je te remercie, Alfredino ; que Dieu te bénisse."

Le jeune homme l'enlaça : "Je te remercie, oncle Fredo. Alors maintenant, je vais retourner en Italie. Dès que tu sera prêt, téléphone-moi et je viendrai tout de suite. Ce que tu veux amener avec toi, tu pourras l'envoyer en utilisant un camion..."

"Oh, ce seront peu de choses, je crois que nous pourrons tout apporter dans ta voiture. Tu ne t'arrêtes pas au moins ce soir ?"

"Si tu veux, je n'ai pas de problème."

"Ça me ferait plaisir."

Le lendemain, après que Alfredino soit reparti pour l'Italie, Alfredo retourna au salon, qu'on avait fermé pour deuil jusqu'au jour des funérailles, et qui avait été rouvert. Il y alla peu avant la fermeture. Les quatre travailleurs du salon et les derniers clients lui renouvelèrent leurs condoléances.

Quand ils fermèrent le salon, Alfredo réunit les travailleurs.

"Écoutez... J'ai décidé que je retourne en Italie, je vends tout. Pour le salon, je vois deux solutions, et je voudrais que vous me disiez ce que vous préférez. La première est que je cherche un acheteur, quelqu'un qui est intéressé à prendre tout, et aussi à vous garder ici en tant que travailleurs. L'autre est de vendre à vous quatre, ou à l'un de vous s'il a assez d'argent. Cette deuxième solution me plairait plus, sincèrement... mais c'est à vous de voir si elle vous intéresse, et si vous pouvez le faire."

L'aîné des travailleurs dit : "Nous regrettons que tu t'en ailles, Fredo. Vous étiez... vous étiez deux bons patrons. Mais je comprends que tu veuilles retourner dans votre pays. Je voudrais acheter ton salon, mais je crains de ne pas avoir assez d'argent. Si les autres sont d'accord, nous pourrions vraiment l'acheter tous ensemble, en société. Dans l'ensemble, nous avons bien travaillé ici, il ne devrait pas y avoir aucun problème pour continuer à le faire."

Le plus jeune dit : "J'aimerais bien, mais j'ai peu d'économies... et je veux me marier, donc une bonne partie de mon argent ira au mariage et à mettre en place la maison."

Un autre dit : "Tout dépend de combien tu souhaites obtenir en vendant le salon..."

Alfredo pensait que, après tout, Lino et lui avaient acheté le salon avec l'argent du comte. Alors il dit : "Je me renseigne sur la valeur qu'a le salon à présent... et je vous ferai savoir. Mais, pour une raison que je ne peux pas vous révéler, je ne me soucie pas d'y gagner... Donc, une fois que j'ai compris ce que tout ça vaut, nous allons en discuter à nouveau. Aussi, je ne suis pas pressé d'avoir tout l'argent tout de suite. Chacun d'entre vous me payera en un an, deux, cinq, ce qui est nécessaire."

Une fois un expert d'un agent immobilier appelé et fait évaluer le salon et le gain annuel que jusque-là il avait garanti, il réunit à nouveau les travailleurs. Il leur demanda moins de la moitié de la valeur réelle de l'ensemble, et il établit avec chacun la manière et les modalités de paiement. Les quatre acceptèrent, en le remerciant pour sa générosité. Alors ils allèrent déposer le contrat.

À la maison, il choisit les choses qu'il avait l'intention d'emporter en Italie, et il en remplit quatre valises. Il était un peu triste de quitter la maison, et surtout le jardin que, jusqu'au dernier jour son Libero avait soigné. Mais compte tenu de ce qu'il perdait et de ce qu'il gagnait en allant vivre avec Alfredino, il se dit qu'il perdait des choses matérielles et gagnait un nid d'amour : c'était un échange excellent.

Par conséquent, il mit en vente la maison avec tout son contenu. Arrivèrent plusieurs personnes intéressées à l'acheter, car elle était assez centrale et bien entretenue. À chacun des visiteurs, il dit qu'il examinerait les offres d'autres acheteurs, et leur donnerait une réponse.

Il était tenté de la vendre à un jeune couple avec un enfant, le mari travaillait comme médecin à l'hôpital cantonal et sa femme était une institutrice de maternelle. Quand arrivèrent deux jeunes hommes, qui se présentèrent comme deux cousins, Giuseppe Bassi et Antonio Pedrina. Ils venaient d'être embauchés, ensemble, dans une usine de chocolat, à Lugano.

"Avec la maison, vous dites que vous vendez aussi tout le contenu ?" demanda l'un des deux.

"Oui, tout. Ce que je veux enlever je l'ai déjà placé dans des valises, donc tout ce que vous voyez restera dans la maison. A part le chien, que je vais emmener avec moi."

"Y compris les deux vieilles motos qu'il y a dans le garage ?"

"Oh... ce sont des vieilleries... des vieux trucs qui fonctionnent toujours, mais... mais c'est des choses vraiment vieilles."

"Nous sommes fans de motos anciennes, nous aimerions les avoir... avec la maison, que nous aimons. Le prix que vous nous demandez, tout compris, est plus que juste, et si la banque nous fait un prêt immobilier, nous pouvons nous permettre de le financer."

Alfredo, notant comment ils se regardaient et comment ils s'entendaient seulement avec un coup d'œil, sans besoin de parler, tout justement comme il arrivait entre lui et son Libero, il se demandait si ces deux «cousins» n'étaient pas deux amants, «cousins» comme ils avaient dit d'être Libero et lui. Il aurait aimé savoir, le comprendre, mais il ne savait pas comment demander.

Puis, comme dans tous les cas, il serait parti pour toujours, il décida qu'il pouvait risquer. S'il avait raison, il les choisirait et leur ferait un bon prix, de façon de n'avoir pas à demander trop d'argent à la banque.

Donc, en douceur et avec un sourire, il dit : "Mais vous deux... vous n'êtes pas des cousins, je me trompe ? Mon partenaire et moi, on a dit aux autres qu'on était cousins, parce que nous ne pouvions certainement pas dire aux gens que de fait... nous avons utilisé une seule chambre à coucher."

Celui qui s'appelait Giuseppe eut presque un sursaut et l'autre, nommé Antonio, rougit, confirmant ainsi à Alfredo qu'il avait raison.

Alfredo sourit de nouveau : "Vous voyez, j'ai vécu ici les plus belles années de ma vie, ici avec mon partenaire... il soignait le petit jardin sur l'arrière. Nous étions très à l'aise ici, c'était notre... refuge, notre nid, où nous pouvions nous montrer toute notre affection... non, tout notre amour, loin de regards indiscrets. Pour cela, je pensais... que entre vous deux ce pouvait être la même relation qui existait entre mon Lino et moi. Ai-je tort ?"

Giuseppe secoua la tête lentement, puis, d'une voix basse, il dit : "Non, vous ne vous trompez pas. Nous voulons enfin pouvoir vivre ensemble... et nous avons pensé qu'une petite maison, même si elle aurait besoin d'un plus grand effort financier, vaudrait mieux qu'un appartement..."

"Oui, je comprends. Je vous remercie de ne pas le nier... Eh bien, je serais plus heureux si cette maison pouvait encore contenir et protéger une relation qui, je l'espère, sera belle et longue comme celle entre mon Lino et moi. Regardez, au lieu de demander une prêt à une banque, qui vous coûtera cher en intérêts, nous pourrions faire ceci : vous me versez ce que vous êtes en mesure de me donner tout de suite, et pour le montant qui reste des billets à ordre, sans intérêt, proportionnels à ce que vous gagnez, comme si elle était une location. Et si un mois, vous ne pouvez pas me payer un billet, il suffit que vous m'avertissiez, et j'attendrai. Dieu merci... et merci à un bienfaiteur, je n'ai aucun problème d'argent, et je serais content que cette maison devienne la vôtre."

"Je vous remercie, monsieur Milani, vous êtes vraiment gentil. Les conditions que vous nous proposez sont excellentes, pour dire le moins." dit Antonio, qui demanda alors : "Depuis que vous nous avez mentionné votre histoire d'amour, et que c'est parce que Giuseppe et moi nous nous aimons que vous avez décidé de nous vendre cette maison... cela vous dérangerait de nous dire quelque chose au sujet de votre... histoire d'amour ?"

Alfredo sourit et acquiesça hochant la tête. Alors il raconta aux deux jeunes hommes une bonne partie de l'histoire qui l'avait lié à son Lino. Finalement, les deux jeunes hommes étaient émus.

Giuseppe dit : "On se souviendra toujours de vous et de votre compagnon, monsieur Milani. Et nous espérons un jour d'être en mesure de pouvoir raconter une tout aussi belle histoire. Nous deux sommes peut-être plus chanceux que vous, parce que nous ne devrons pas attendre tant d'années pour vivre ensemble.... Et parce que, au moins en partie, les temps ont changé."

Alors la maison cédée ainsi, Alfredo téléphona à Alfredino et ils s'accordèrent sur le jour où il viendrait le prendre, un dimanche, de sorte qu'il n'aurait même pas à demander de congé au travail. Donc, Alfredo avertit les deux jeunes hommes d'être là ce dimanche, au moins un d'entre eux, qu'il lui remette les clés.

Le dimanche matin, Giuseppe et Antonio arrivèrent. Ils avaient apporté un plateau de pâtisseries et une bouteille de bon vin blanc.

"Alors que nous attendons que votre petit-fils arrive pour vous prendre, on a pensé de partager quelques desserts..."

"Asseyez-vous. C'est une pensée gentille... J'ai nettoyé toute la maison, mais je suis vieux... vous aurez sûrement à la nettoyer à nouveau. Mais au moins le gros je l'ai enlevé..."

"Vous ne deviez pas vous déranger..."

Puisque que le temps était beau, Alfredo les emmena dans le jardin. Ils s'assirent autour de la table, il déboucha la bouteille et ils commencèrent à manger et à boire.

"Pendant que nous attendons Alfredino, voudriez-vous me raconter votre histoire ? Vous savez, nous les vieux sommes des personnes curieuses..."

Alternativement, Giuseppe et Antonio lui racontèrent.

Ils s'étaient rencontrés à l'école secondaire, où les deux fréquentaient le cours pour experts chimistes. Ils avaient le même âge, étaient dans la même classe, et la deuxième année ils également commencèrent à asseoir au même banc, de sorte que leur amitié progressivement grandit et devint plus forte.

Tous deux avaient déjà compris être gay, et les deux étaient attirés par l'ami, mais n'avaient pas eu le courage de l'exprimer, de le faire comprendre mutuellement. Par conséquent, bien que leur amitié soit devenue de plus en plus étroite, ils ont continué à rêver de l'autre en secret.

Quand ils étaient en train de fréquenter la troisième année, l'école organisa un voyage d'étude et aux deux garçons fut assignée la même chambre dans l'hôtel où l'école avait réservé pour leur classe.

La deuxième nuit qu'ils dormaient là, pendant qu'ils se déshabillaient pour aller au lit, Antonio remarqua que son compagnon avait une érection qui poussait les slips de coton. Cela lui provoqua immédiatement une érection, à lui aussi. Au début, il avait eu honte et il se tourna pour le cacher, mais puis il changea d'avis.

"Il m'est venu dur !" déclara-t-il en se faisant courage et se retourna vers son compagnon.

Giuseppe le regarda et ricana : "Le mien s'est réveillé depuis un bon moment... et il ne semble pas vouloir revenir en bas." dit-il.

"Eh bien... peut-être si... si nous les branlions, ils retomberont, tu ne penses pas ?" suggéra timidement Antonio.

"Oui, bien sûr. Viens ici et couche avec moi... Enlève-toi le slip et branlons-nous."

Antonio semblait rêver. Ils s'étendirent sur l'un des deux lits, un bras et une jambe en contact, le dos appuyé contre la tête du lit, ils laissèrent tomber les pantalons et commencèrent à se masturber, chacun pour soi, mais en regardant entre les jambes du compagnon. De temps en temps ils gloussaient, à la fois pour dissiper le léger embarras à la fois pour l'excitation.

Puis Giuseppe dit, hésitant : "Peut-être... si au lieu de... de le faire... alors... Si nous le faisons... toi à moi et moi à toi... L'as-tu jamais fait avec un autre ? Veux-tu le faire ?"

"Non, jamais. Mais avec toi, ça me va..." dit Antonio, excité.

Alors ils ont commencé à se masturber réciproquement. Après un certain temps, Giuseppe se pencha sur le compagnon et, sans dire un mot, l'embrassa sur la bouche. Antonio semblait mourir d'émotion. C'était son premier baiser.

Quand ils se séparèrent, Giuseppe murmura : "Peut-être qu'il vaut mieux que nous arrêtons, Antonio... parce que à faire ainsi, me vient l'envie de faire... de faire quelque chose d'autre."

"Quoi d'autre... ?" demanda le compagnon retenant son souffle.

"Autre ! Que... que... deux amis, deux garçons peuvent faire entre eux..."

"Et pourquoi ne pouvons-nous le faire ?"

"Mais tu... l'as tu déjà fait ?" lui demanda Giuseppe, en continuant à lui manipuler le membre avec plaisir.

"Non, jamais. Et toi ?"

"Moi non plus... mais ça m'a donné envie de le faire avec toi."

"Sais-tu comment faire... autrement ?"

"Je sais ce que tu sais, ce que nous avons entendu de nos compagnons... Veux-tu essayer ?"

"Oui..." murmura Antonio.

Ils essayèrent, mais ils étaient tous deux maladroits et trop excités, donc en quelques minutes, ils sont venus l'un contre l'autre, sans être en mesure de se pénétrer. En rigolant, ils se nettoyèrent avec des serviettes en papier.

Antonio alors demanda : "Ça te va si nous nous embrassons encore ?"

Giuseppe ne répondit pas, mais il se mit sur son ami et l'embrassa, et le caressa pendant un certain temps. Ensuite, ils s'étendirent, les membres enlacés, et parlèrent.

"Peut-être, si nous essayons encore... nous réussissons à le faire..." lui dit Giuseppe.

"Oui, bien sûr. J'ai aimé sentir pendant que tu essayais de me la mettre dedans..."

"Même moi, je l'ai aimé... autant essayer de te la mettre que lorsque tu essayais de me la mettre."

"Demain soir, alors, nous essaierons à nouveau ?"

"Bien sûr ! Si tu savais combien j'en avais envie. Mais je craignais que tu... que peut-être tu m'envoies au diable et ne me parles plus." dit Giuseppe.

"Justement ce que j'aurais voulu aussi, mais je n'avais pas le courage de le faire..."

Les deux se endormirent sur le même lit. Le lendemain matin, ils défirent l'autre lit de sorte que le personnel de nettoyage ne soupçonne pas quoi que ce soit.

Ils ont essayé à nouveau la nuit suivante, puis aussi la dernière nuit qu'ils passèrent dans cet hôtel et finalement ils furent en mesure de se pénétrer l'un l'autre. Au début, les deux sentaient un certain malaise à être pénétré, mais un fort plaisir à pénétrer, ils décidèrent donc que cela valait la peine de le faire à nouveau.

De retour à la maison, puisque généralement l'après-midi ils étudiaient ensemble dans la maison de l'un ou de l'autre et ils étaient souvent seuls, ils pouvaient encore essayer, le faire à nouveau. Peu à peu, la gêne disparut et le plaisir devint plus fort. Leur amitié devint encore plus étroite.

Ils étaient dans la dernière année et venait de terminer de faire l'amour, quand Antonio dit à son ami : "Si tu ne te mets pas à rire... je te dis une chose..."

"Je ne sais pas si je me mets à rire ou non, ça dépend de ce que tu me dis... Essaye..."

"Je, Giuseppe... Je suis amoureux de toi !"

L'ami le serra, l'embrassa et dit : "Tu sais... je pense que je suis aussi amoureux de toi !"

"Vraiment ?" dit Antonio avec des yeux brillants. "Alors... nous nous promettons que nous le ferons juste toi et moi... et dès que nous le pouvons... nous-nous mettons ensemble ?"

"Bien sûr. Je ne le promets pas, je le jure !" répondit l'ami.

Ainsi commença leur relation. Aucun d'entre eux n'alla jamais avec un autre mec, et ils étaient en amour de plus en plus fortement. Après l'école, ils ont eu moins d'occasions d'être ensemble, parce que quand ils ont trouvé leur premier emploi ils ont été embauchés dans deux entreprises différentes.

Mais à la fin, ils avaient été engagés dans la même usine de chocolat, et avaient décidé de chercher une maison ensemble.

Ils venaient tout juste de finir raconter leur histoire à Alfredo, quand arriva Alfredino. Donc, ils se séparèrent, ils chargèrent dans la voiture d'Alfredo les bagages, firent monter le chien et ils partirent.

Sur le chemin Alfredo raconta brièvement l'histoire des deux jeunes hommes à Alfredino et conclut : "Je suis très heureux d'avoir laissé la maison à ces deux garçons et j'espère qu'ils puissent être heureux autant que nous l'avons été, Lino et moi. Et eux, au moins, ils ont été capables de se dire et se répéter : Je t'aime !"


F I N


PRÉCÉDENT - T. des M.