ON NE S'EST JAMAIS DIT "JE T'AIME" |
CHAPITRE 19 Alfredo et le neveu de la comtesse |
Alfredo était en train de ranger la chambre du comte, qui était une de ses tâches. Quand il eut fini, en attendant que le comte rentre de Rome, où il était allé rencontrer le Duce, il descendit à la bibliothèque pour trouver un nouveau livre à lire. Il prit l'échelle pour voir les titres sur les plus hautes étagères. Il vit un livre sur la tranche duquel il était écrit «Mille et Une Nuits». Il le sortit pour lui donner un coup d'œil et voir s'il était assez intéressant. Il l'ouvrit et commença à le feuilleter. Il y avait quelques illustrations de personnes en costume arabe. Il décida d'essayer de le lire. Il descendit de l'échelle. Il mit mal son pied sur la dernière marche et s'agrippa à une étagère de la bibliothèque pour maintenir l'équilibre. Le livre lui échappa des mains et tomba sur le plancher avec un bruit sourd. Il réussit à ne pas tomber, et s'appuya à la bibliothèque. L'étagère à laquelle il s'était instinctivement rattrapé, s'était déplacée de quelques centimètres. En espérant ne pas avoir causé de dégâts, Alfredo essaya de la repousser, mais elle ne semblait pas bouger. Pourtant, elle était hors de place, elle était sortie un peu. Il tira, poussa, essaya de la déplacer vers la droite, la gauche... et il entendit un déclic : une des demi colonnettes en bois qui ornaient l'étagère, tourna en révélant un compartiment interne, insoupçonné de l'extérieur, taillé dans l'épaisse paroi en bois entre une étagère et celle d'à côté. Il vit que dedans il y avait un dossier en carton. Intrigué il le sortit, l'ouvrit et en regarda le contenu. C'était une série de formulaires pré imprimés avec l'en-tête de la Banque de la Suisse Italienne de Lugano. Sur chaque formulaire, dans une belle graphie, était écrite la date, puis, après la légende imprimée «Identification du Compte au Porteur», le sigle «1899-Alfredo-0416». Il en fut surpris, avant et après son nom, il y avait sa date de naissance ! Puis, au-dessous, était écrit le montant du versement et le bilan du compte... C'était une somme importante. En contrôlant tous les formulaires, il vit que chaque paiement avait été effectué à la date de l'un des rassemblements annuels des anciens combattants... Il remit tout en place, il réussit à refermer la demi colonnette du milieu et l'étagère retourna en place sans effort. Il pensa qu'il était drôle que le comte ait utilisé pour son propre compte son nom et sa date de naissance... Il se dit aussi qu'il aurait pu aller en Suisse et tout voler... mais bien sûr il n'aurait jamais rien fait de ce genre. Le comte avait eu de la chance que ce soit lui qui ait découvert son secret. Il était assis dans le jardin, lisant le début des «Mille et Une Nuits» quand une ombre tomba sur le livre. Il n'avait entendu venir personne. Il leva les yeux et vit que c'était la comtesse. Il se leva et il lui fit une brève révérence, en restant silencieux. "Alfredo, mon neveu Gualtiero de Bologne devrait arriver avant le déjeuner. Y a-t-il a de la place dans le garage pour sa voiture ?" "Oui, madame la comtesse, il suffit que j'enlève ma moto et que je pousse un peu la Fiat, et il y aura de la place pour la voiture de votre neveu et celle du comte quand il reviendra de Rome." "Alors faites-le. Votre motocyclette peut rester dehors pour quelques jours." dit sèchement la femme. "Certainement, madame la comtesse. Votre neveu va rester longtemps ?" "La chose ne vous concerne pas !" répondit sèchement la femme et elle s'en alla, tandis que Alfredo murmurait un mot d'excuse. Il alla tout de suite dans la remise des voitures, et il sortit son sidecar, il sortit aussi la Fiat et la remit dedans presque contre la paroi. Il descendit de la Fiat et se trouva devant Nestor. "Ciao, Alfredo. As-tu entendu que le neveu de la comtesse vient ?" "Oui, la patronne me l'a juste dit." "Mais je parie qu'elle ne t'a pas dit une chose..." dit-il avec un léger sourire amusé. "Quoi ?" "Que le neveu est aussi... un de nous !" "Mais allez ! Et comment fais-tu pour le savoir ?" "Eh, il a essayé avec moi, quand j'avais dix-huit ans." "Ah! Et... il avait réussi ?" "Non, je lui ai dit de laisser tomber." "Il était si laid ? Ou antipathique ?" "Ni l'un ni l'autre. Mais je ne l'avait encore jamais fait, et... et je n'étais pas prêt à essayer. Je t'ai dit que ma première fois fut quand je faisais mon service militaire, non ?" "Oui, c'est vrai. Comment est le neveu de la comtesse ?" "Il a mon âge... il est beau et assez agréable, il ne se pavane pas, contrairement à la comtesse." ricana Nestor. "Je regrette un peu de ne pas avoir eu le courage de lui dire oui. Mais maintenant..." "Tu peux essayer maintenant, ne penses-tu pas ?" lui dit Alfredo avec un petit sourire malicieux. "Non que je ne peux pas. Cet après-midi, je dois partir. Tu sais, j'ai trouvé un boulot, un travail un peu mieux que ce que je fais ici. Je viens de recevoir une lettre m'informant que je suis embauché à Turin, à la Fiat. Donc, je vais prendre le train et je m'établis là haut au nord. J'ai déjà fait ma valise. Je suis venu te dire au revoir." "Ah... euh... bon voyage, alors, et meilleurs vœux pour ton nouveau boulot. Tu ne m'avais pas dit que t'avais fait une demande d'embauche à la Fiat." "Mon père l'avait fait... et j'étais presque sûr qu'ils n'auraient même pas répondu, et par contre..." "Es-tu heureux d'aller à Turin ? De travailler chez Fiat ?" "Eh bien, oui, je suis content. Le salaire est décent, mieux que ce que me donne le comte. Salut, alors, Alfredo." "Salut, Nestor. Porte toi bien, et... et je te souhaite aussi de trouver bientôt un homme là-haut aussi." Nestor rit et hocha la tête et fit un geste de salut. À la porte, il se retourna et lui dit : "Pourquoi n'essaierais-tu pas, avec le neveu de la comtesse ?" et il partit. Alfredo haussa les épaules, mais sourit. Il reprit le livre et revint s'asseoir sur le banc du jardin. Il venait de l'ouvrir lorsque à la grille d'accès, il entendit le son d'un klaxon de voiture. Il posa le livre et alla ouvrir. Il y avait une Lancia Augusta couleur crème et le chauffeur était un jeune homme à l'expression sympathique. La voiture entra, il en descendit le jeune homme qui demanda : "Puis-je la laisser ici ? Quelqu'un peut me la garer ?" "Certainement, monsieur, je vais en prendre soin. Je suis le conducteur... le choffé du comte." "Un bon fasciste n'utilise pas des mots étrangers. Conducteur va mieux." dit le jeune homme d'un ton ironique. "Quel est ton nom ?" "Alfredo... Alfredo Milani, monsieur." "Ah, bien. Merci de t'occuper de ma voiture." "Vous désirez que je lui donne un coup de chiffon ?" "Si ce n'est pas trop de dérangement, je t'en serais reconnaissant." À ce moment, la comtesse parut à la porte de la villa : "Oh, cher Gualtiero ! Bienvenue à la Villa Sanfelice !" "Chère tante, comment allez-vous ? Plus belle que jamais, je dirais !" "Toujours galant, vous. Venez, venez. Votre chambre est prête, si vous voulez vous rafraîchir. Vous devez être fatigué par le voyage, je suppose." "Pas trop. Avec ces voitures modernes on voyage confortablement et Bologne n'est pas si loin d'ici." Les deux entrèrent dans la villa. Alfredo monta dans la 1500 du jeune homme et la rentra dans le garage, en veillant de laisser de la place pour le comte, à son retour. Puis il ouvrit le coffre de la voiture et en sortit un ensemble de trois belles valises en cuir couleur tabac, très élégant. Il les prit toutes les trois et les rentra dans la villa. Là, il rencontra le père de Nestor, le majordome. "Les valises du neveu de la comtesse. Je les laisse ici ?" "Tu peux les porter au premier étage. La chambre du neveu de la comtesse est la dernière sur la droite dans le couloir des hôtes." Alfredo monta le grand escalier, ouvrit la porte de gauche qui donnait dans le couloir des six chambres pour les hôtes, et frappa à la porte que le majordome lui avait indiquée. Personne ne répondit, alors il décida d'entrer. C'était ouvert. Il entra dans la chambre et plaça les trois valises au pied du lit. Il était sur le point de revenir en arrière quand le neveu de la comtesse entra. "Oh, monsieur le comte, je vous ai apporté vos valises." "Merci. Mais je ne suis pas comte." "Mais... vous êtes le neveu de la comtesse..." "Neveu au troisième degré... et je n'ai aucun titre de noblesse. Tu peux m'appeler simplement Gualtiero." "Comme vous désirez, monsieur Gualtiero. Puis-je faire autre pour vous? Vous désirez autre ?" "Oui, je désire autre chose. Mais ce que je désire... Je ne peux pas te le dire !" dit le jeune homme avec un gloussement. Alfredo le regarda avec une expression souriante. Puis il dit, d'une voix basse : "Vous pourriez toujours essayer." "Alors," dit le jeune homme, en ouvrant l'un de ses valises, "tu es le chauffeur du comte." "Oui, monsieur." "Et... à ce que m'a dit il y a longtemps ma tante... tu es plus qu'un simple chauffeur. D'ailleurs, en connaissant les préférences de mon oncle... Je comprends qu'il puisse t'avoir choisi." "Je tâche de remplir au mieux mes diverses fonctions." "Je suppose que tu les remplis très bien, étant donné qu'il y a six ans que tu es... le chauffeur du comte. Il doit être vraiment satisfait de tes... services." Alfredo sourit : "Ce n'est pas à moi de les évaluer. Vous devriez demander à monsieur le comte, votre oncle." "Ou... ou vérifier personnellement. Qu'en dis-tu ?" Alfredo était un peu surpris par l'approche si directe du jeune homme. Mais aussi intrigué. De toute façon, il dit : "J'ai été embauché par monsieur le comte... Je suis à son service." "Mais mon oncle pour le moment est absent et... en tant que son hôte... comme tu t'es occupé si gentiment de ma voiture et de mes bagages... pourquoi ne peux tu pas aussi... prendre soin de moi ?" demanda-t-il avec un sourire malicieux. Avant qu'il ne puisse répondre, Gualtiero fit quelques pas et s'arrêta en face de lui, posa ses mains sur ses épaules et lui demanda, à voix basse et chaude : "Je ne te plais pas ? Si je ne suis pas ton type... dis-le-moi et je comprendrai. Je sais très bien ne pas pouvoir te demander rien que tu ne désires faire. Ne me juge pas trop en effronté, mais... en sachant pour toi... et puisque tu me plais beaucoup..." "Vous me plaisez aussi, monsieur Gualtiero." "Tu ne le dis pas juste pour être courtois ?" "Loin de là. Mais bientôt on va sonner pour le déjeuner, et vous voudrez vous rafraîchir avant d'aller à la table. Donc, je vous laisse. Si vous le souhaitez... plus tard, à votre convenance, je serai... à votre service." "J'y compte !" lui dit le jeune homme qui enleva les mains de ses épaules et fit un pas en arrière. "Vous n'avez qu'à me faire appeler." Alfredo au cours de cette brève conversation s'était légèrement excité. Le jeune homme avait un quelque chose de sensuel, et comme le laissaient deviner ses vêtements, il devait aussi être bien fait. Lorsque, dans l'après-midi, Gualtiero le rencontra dans le jardin, il lui dit : "Je me permets de te rappeler ta promesse. Es tu libre maintenant ? As-tu du temps ?" "À votre service. Je n'ai rien de spécial à faire jusqu'à ce soir." "Alors, peux-tu m'accompagner dans ma chambre ?" "Avec bien du plaisir." Quand ils furent dans la chambre, Gualtiero ne «sauta» pas sur lui comme il l'avait imaginé, mais lui fit signe de s'asseoir sur une chaise et il en déplaça une autre tournée à quatre-vingt dix degrés, et s'y assit, en se tournant légèrement vers lui. "Et donc, tu es l'amant de mon oncle." "Aussi, en plus que chauffeur et valet de chambre." "Ma tante m'avait dit que tu es un bel homme." "Oh, vraiment ? Je crois n'être pas du tout sympathique à votre tante." "Oh, ma tante... elle a de la sympathie... seulement pour elle-même. Cependant, elle m'a aussi dit quelque chose qui est un compliment à ton égard." "Oui ?" "Elle m'a dit que, depuis que mon oncle t'a trouvé, il ne court plus à chaque fois après un autre homme. Ceci au moins lui fait plaisir, parce qu'il élimine sa crainte d'un scandale. Et c'est, peut-être involontairement, un compliment à ton égard, parce que cela signifie que tu sais satisfaire pleinement un homme." "Je ne sais pas. Peut-être que je sais juste satisfaire votre oncle." "Voilà ce que j'aurais voulu vérifier... si la chose te fait plaisir à toi aussi. Certes, tu es un bel homme." "Je pense que vous n'avez rien à m'envier, monsieur Gualtiero." "Tu es galant. Si tu es un aussi bon amant que tu es galant... je me considère chanceux de t'avoir rencontré." Ce disant, il se pencha légèrement vers lui et lui posa la main sur sa cuisse. Alfredo eut un bref frisson. Gualtiero déplaça sa main dans une caresse légère, la déplaçant très lentement vers le pubis. Avec une voix chaude, il demanda : "Je suis trop hardi si je te demande... ce que tu aimes faire ?" "Je n'ai pas de rôles préconstitués." "Très bien ! Aimes-tu aussi embrasser ?" demanda-t-il, se penchant un peu plus vers lui. Alfredo ne répondit pas. Il se pencha vers le jeune homme qui inclina la tête un peu de côté, et leurs lèvres se rencontrèrent. Les deux glissèrent légèrement vers l'avant dans leurs chaises afin de se rapprocher et d'être plus confortablement installés. Leurs langues se rencontrèrent et jouèrent légères. Gualtiero lui mit les mains sur les côtés de la taille et se mit debout, en le faisant se lever avec lui. Leurs corps se collèrent et le baiser se fit plus profond. "te-moi les habits... et laisse-moi te déshabiller." murmura Gualtiero, en déplaçant une main entre leurs corps pour sentir l'érection d'Alfredo. "Tu es déjà excité, je sens... un bon signe... Moi aussi, je le suis." Ils se déshabillèrent l'un l'autre lentement, se caressant et s'embrassant, debout au milieu de la pièce jusqu'à ce que les deux fussent complètement nus. Gualtiero se serra contre son corps et l'embrassa à nouveau, profondément. Puis il se détacha un peu de lui, en le regardant avec des yeux brillants de convoitise. "Le début est... parfait. Viens au lit ; nous serons plus confortables. Tu m'as dit que tu aimes faire tout, non ?" "Sans aucun problème." Ils se déplacèrent jusqu'au lit et s'y assirent, face à face. Puis Gualtiero lui caressa le membre dur et, en le regardant dans les yeux avec un sourire plein d'attente, il lui dit : "Si maintenant je te le prépare un peu avec les lèvres, est-ce que tu me permettras de m'asseoir sur ta belle broche pour me faire prendre par toi ?" "Avec un vrai plaisir." "Et après, Alfredo, tu me permettras aussi de prendre mon plaisir en toi ?" "Avec autant de plaisir, monsieur Gualtiero." "Au moins, quand nous sommes en intimité de cette façon, tu ne pourrais pas éviter de m'appeler monsieur ? Seulement Gualtiero me semble plus apte à cette... situation." "Comme vous le souhaitez, Gualtiero." Le jeune homme se baissa sur le giron d'Alfredo et commença à lui donner du plaisir avec la bouche, en portant les mains à lui taquiner les mamelons avec adresse. Alfredo appuya ses mains derrière lui soutenant son torse et ferma les yeux en goûtant les attentions expertes. Après un instant, Gualtiero se déplaça, en portant les jambes sur celles de Alfredo, il lui ceignit la taille, ses bras sur les épaules encerclant son cou et souleva la poitrine en adhérant à lui. "Tiens bien droit ton bel outil, Alfredo, de sorte que je puisse m'y empaler." dit-il à voix basse, d'un ton qui trahissait son excitation. Il se baissa lentement et quand il sentit que la pointe du membre d'Alfredo était sur son anus, il se laissa aller en bas jusqu'à ce qu'il l'ait tout pris en lui, en poussant un long gémissement qui accompagna sa descente. Puis il commença à bouger en haut et en bas avec un bon rythme, en renversant sa tête en arrière, dans une chevauchée insouciante. Alfredo se demanda combien de façons il y avait pour deux hommes de faire du sexe : il venait d'en apprendre une nouvelle ! Ça lui plaisait. Il se promit qu'il l'enseignerait à Libero la prochaine fois qu'ils se rencontreraient. Il regarda Gualtiero : ses yeux étaient fermés, et de temps en temps, il passait sa langue sur ses lèvres. C'était évident que le jeune homme était en train de goûter la chevauchée énergique. Alfredo aussi était en train de la goûter beaucoup. Il se dit qu'il l'aimerait beaucoup plus quand il serait avec son Libero... Le jeune homme emmena rapidement Alfredo à un plaisir si fort que bientôt celui-ci explosa dans un orgasme vigoureux. Alfredo poussa avec énergie d'en bas en haut, et se vida dans le canal chaud de Gualtiero. Quand celui-ci s'arrêta, il le regarda avec une expression satisfaite et lui dit : "T'as été fantastique !" "À vrai dire... vous avez tout fait, vous !" lui dit Alfredo amusé. "Mais sans toi... Je te veux maintenant, Alfredo." "Comme voulez vous me prendre ?" "Étends-toi sur le ventre, le torse soulevé sur tes coudes. Non, garde tes jambes unies." l'instruisit-il. Gualtiero s'étendit sur lui, les jambes ouvertes aux côtés de celles du camarade, en guidant son membre d'une main, et il pénétra lentement. Quand il lui fut tout dedans, il lui enlaça la poitrine, avec ses mains croisées de sorte que chacune soit sur un de ses mamelons, qu'il commença à frotter habilement. Il commença à bouger d'haut en bas le bassin, en martelant vigoureusement dans le derrière d'Alfredo. "Tourne un peu la tête... Je veux t'embrasser pendant que je te prends." lui dit Gualtiero. Alfredo obéit, et tandis que l'autre continuait à lui marteler dedans remuant le bassin, ils recommencèrent à jouer avec leurs langues et à s'embrasser. Aussi cette gymnastique agréable n'eut pas de longue durée : après peu de minutes, Gualtiero aussi atteignit l'orgasme, en se poussant tout en lui et en gémissant. Après un bref arrêt, en se détendant un peu, Gualtiero se décolla de sur lui, le fit tourner, l'embrassa en croisant les jambes et en le regardant avec un large sourire, il dit : "Je comprends pourquoi mon oncle ne cherche aucun d'autre, en t'ayant toi. Mais à toi, il t'a plu le faire avec moi ?" "Très. Oui, vraiment beaucoup. Avez-vous un amant, à Bologne ?" "Oui, mon ancien camarade d'université. Nous avons ouvert un bureau d'avocat ensemble. Et là, nous avons également notre alcôve secrète. Nous avons épousés deux sœurs... Mais nous préférons le faire entre nous. Tu n'es pas marié ?" "Non, ni j'ai intention de me marier." "Nous pourrons encore nous retrouver, dans les jours où je m'arrêterai ici ?" "Avec vrai plaisir." "Excellent. Ce seront de merveilleuses vacances, celles-ci." "Votre amant sait que... vous vous permettez ces... escapades ?" "Je ne le sais pas, on n'en a jamais parlé. Quand nous sommes ensemble ça ne se produit jamais. Lorsque nous sommes séparés... Je ne sais pas s'il se permet quelques aventures ou non. S'il le faisait, je ne m'en soucierais pas. De toute façon, nous sommes très bien ensemble, et ça nous suffit."
|