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histore originale par Andrej Koymasky


ON NE S'EST JAMAIS DIT
"JE T'AIME"
CHAPITRE 12
Le rassemblement des anciens combattants

Le comte s'agitait dessous de lui, en marmonnant heureux. Alfredo lui donnait dedans avec son énergie habituelle, comme il plaisait à son maître. Bien sûr, en dehors des nombreuses mais brèves absences du comte, ce n'était pas le sexe qui lui manquait. Pourtant, il n'était pas content. Le comte le traitait bien, tout bien considéré, c'était un homme gentil avec tous et spécialement avec lui et c'était un homme fondamentalement bon. Alfredo avait une vie agréable, et il était en train de mettre de côté un bon pécule, puisque il ne lui manquait rien là...

Mais il sentait profondément le manque de Libero, «son» Lino, pas plus le sien... Malgré la mauvaise vie, pour ne pas dire misérable, là-haut à la tour sarrasine, cela avaient été les meilleures années de sa vie, à côté de Libero.

Mais certainement, se disait-il en battant dans l'homme, Libero l'avait oublié : il avait une famille, une femme, peut-être même des enfants, qui sait ? Il avait réalisé ses rêves, lui au moins. Le comte Filippo Martini de Sanfelice, un homme meilleur que beaucoup d'autres, un bel homme, il ne pouvait pas le nier... ce n'était pas son Libero.

Pourquoi il ne réussissait pas à l'oublier, après tout ce temps ? Pourquoi il ne réussissait pas à l'effacer de son esprit ? Pourquoi il ne réussissait pas à se réjouir de la bonne vie qu'il avait maintenant ? Le comte lui avait aussi offert une moto avec le sidecar... Il lui avait donné une montre suisse à gousset...

"Alfredo, allez... je vais... jouir !" dit le comte, l'arrachant à ses pensées.

"Oui, monsieur le comte, oui..." haleta Alfredo qui sentait aussi son orgasme approcher rapidement.

Et enfin, comme ça arrivait souvent, le comte vint avant en jaillissant entre leurs ventres, et peu après, lui aussi, dans l'homme.

Il s'abandonna presque tout d'un coup sur le corps du comte, haletant légèrement, physiquement satisfaits... seulement physiquement, cependant.

"Je crois que t'avoir rencontré a été la plus grande chance de ma vie, Alfredo."

"Merci, monsieur le comte."

Ils descendirent du lit et allèrent se laver, comme toujours. Alors qu'ils se séchaient, le comte dit :

"Le parti fasciste a organisé un rassemblement d'anciens combattants de la Grande Guerre dans le Nord. Je pense que tu dois t'inscrire à l'association, et que nous devons y prendre part ensemble."

"M'inscrire ? Je ne veux pas prendre la carte du parti."

"Ce n'est pas la carte du parti, bien qu'elle soit sponsorisée par le parti. Quoi qu'il en soit, c'est un moyen de... pour ne pas être soupçonné d'anti fascisme, ne comprends-tu pas ? Prends ça comme des vacances."

"Si je dois vous accompagner, il est clair que je viens, mais..."

"Non, ce n'est pas seulement cela. Crois-moi, ça vaut mieux si tu t'inscris aussi. Tu sais où vont mes sympathies. Mais qui a combattu dans la Grande Guerre a combattu pour l'Italie, pour le roi, pas pour les fascistes qui n'existaient même pas encore. C'est grâce à cette guerre que nous avons achevé l'unification de l'Italie."

"Eh bien... comme vous le souhaitez. Je ne comprends pas grand-chose à propos de politique, sauf que j'aime bien peu ce que nous avons maintenant en Italie. Vous en comprendrez beaucoup plus que moi."

"Cela n'a rien de politique, faire partie de l'association nationale des anciens combattants."

"Comme vous voulez, très bien pour moi." répéta Alfredo.

Ils se rhabillèrent, et Alfredo descendit à l'étage inférieur, il sortit de la villa et alla nettoyer la Fiat 501. Il aimait cette voiture. Il regarda là dans le garage les trois voitures du comte, sa bien-aimée Bugatti bleue, la vieille Fiat noire et la nouvelle Isotta Fraschini amarante. Un peu plus loin son sidecar, un Triumph britannique bleu métallisé, avec auvent gris imperméable à l'eau, pliable.

Il n'avait jamais compris pourquoi le comte avait acheté une moto avec side-car, étant donné que quand il l'utilisait, il était toujours seul, il aurait été plus logique qu'il lui donna une moto simple, mais, comme on dit, on ne regarde pas les dents à un cheval donné. Il était aussi étonné que le comte lui ait fait don d'une moto de fabrication étrangère, ce qu'il n'aurait jamais fait avec ses voitures.

Ainsi, la période du rassemblement national des anciens combattants arriva, et le comte avec Alfredo au volant de la Fiat 501, prit la route vers le nord. Après quelques arrêts, ils atteignirent leur destination. Le comte loua deux chambres dans un hôtel, puis il lui donna rendez-vous pour quatre jours plus tard, à la fin des célébrations.

En fait, le comte se devait de retrouver d'autres hauts officiers, tandis que Alfredo devait voir si parmi les vétérans de la troupe il trouvait un de ses anciens camarades. Il se demanda s'il pouvait retrouver ce Tommaso Ferrante, le chauffeur militaire Piémontais avec qui il avait baisé plusieurs fois après la fin de la guerre, en attendant l'arrivée du congé. Il n'aurait pas du tout regretté.

Il remarqua que plusieurs anciens combattants portaient la chemise noire du fascisme, moins étaient ceux qui avaient exhumé les vieux uniformes militaires et moins encore étaient en civil, comme il l'était. Il y avait partout un air joyeux, et les gens de la place en avaient profité pour mettre des banquets improvisés où ils vendaient les produits alimentaires de l'endroit, bouteilles de vin et aussi des souvenirs du rassemblement inventés par quelque artisan ingénieux.

Alfredo avait fait un tour, puis il était retourné à l'hôtel, car le comte, même s'il n'y était pas, avait payé la pension complète pour les deux, donc étaient compris le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner. Après le dîner, il était sorti pour prendre du coffre de la Fiat le livre qu'il lisait. Il était sur le point d'ouvrir le coffre quand une voix l'appela.

"Fredo !"

Il se tourna, surpris, et vit venir vers lui Lino. Il sentit comme une bouffée de chaleur l'envahir, il se déplaça deux pas vers lui et ils étaient dans les bras l'un de l'autre, se donnant des tapes sur le dos, en se serrant l'un à l'autre.

"Lino, quelle surprise !" dit Alfredo en se libérant de l'étreinte et faisant un pas en arrière pour le regarder de la tête aux pieds, un large sourire lumineux sur son visage.

"Je ne pensais vraiment pas que je te trouverais ici ! Dieu, que je suis heureux !" Libero s'exclama et ils étaient à nouveau dans les bras l'un de l'autre. Libero alors lui chuchota à l'oreille : "Quelle envie de t'embrasser !"

"Nous ne pouvons pas, ici..." dit Alfredo, "Malheureusement ! Comment vas-tu, vieux vaurien ?"

"Bien... assez bien... surtout maintenant que je t'ai retrouvé. J'ai eu un grand désir de revenir à la tour sarrasine pour te voir... mais je ne l'ai pas fait."

"Je ne suis plus là-haut, j'ai changé de travail."

"C'est à toi cette belle voiture ?" lui demanda l'ami quand ils brisèrent leur étreinte à nouveau.

"Non, bien sûr que non, je ne suis pas devenu si riche ! Je travaille maintenant en tant que chauffeur d'un comte... le comte Filippo Martini de Sanfelice... Je ne sais pas si tu t'en souviens, il était venu trois ou quatre fois chasser dans le domaine du Baron."

"Non, je ne me souviens pas. Mais sais-tu que je te trouve bien ?"

"Moi aussi, je te trouve bien. Il semble que le mariage te fasse du bien..."

Le sourire de Libero sembla disparaître, et il dit doucement : "Je ne peux pas me plaindre. Ma femme est une bonne fille..."

"Tu ne sembles pas... enthousiaste, Lino..."

"Non, certainement pas enthousiaste..."

Alfredo sourit en entendant ce «certainement», l'intercalaire caractéristique de son ami.

"Et dans toutes ces années... je n'ai fait que... que me rappeler quand nous étions ensemble." ajouta Libero.

"Ah. Toi aussi."

"Toi aussi, donc."

"Ouais. Tu m'as... manqué."

"Et toi à moi." murmura Libero. "Et tu m'as tellement manqué à moi. Tu ne peux pas imaginer à quel point."

"Et... vous avez eu des enfants, toi et ta... Comment elle s'appelle ?"

"Cecilia. Non, pas encore. Mais nous travaillons dur pour les avoir. C'est la seule chose qui m'intéresse... dans mon mariage. S'ils ne viennent pas, je me demande pour quoi je me suis marié."

"Mais tu m'as juste dit que ta Cecilia est une bonne fille, non ?"

"Oui, bien sûr, je ne peux pas le nier. Une bonne épouse. Empressée. Et pourtant..." dit Libero secouant légèrement la tête et regardant le sol, comme embarrassé. Puis il leva les yeux pour regarder dans les yeux son ami. "Mais elle n'est pas toi !"

Alfredo sourit : "Je ne suis pas une fille, indubitablement, je..."

"Non. Tu es... beaucoup plus... Tu m'as tellement manqué... tu me manques tellement..."

"Où t'es tu arrêté ? Où dors-tu ? Quel hôtel ?"

"L'association provinciale des anciens combattants a loué quelques chambres dans un petit auberge, des chambres à trois, quatre lits. Payées par le parti."

"Tu t'es inscrit au Parti Fasciste ?"

"Toute la famille. Et qui ne le fait pas ? Après tout, depuis que le Duce est au pouvoir, les choses vont mieux en Italie."

"Pas moi, je n'ai pas la carte du parti. Je ne l'aime pas du tout."

"Ne jamais le dire à haute voix. Et puis, pourquoi il ne te plaît pas ? Au pays il a fait construire un hôpital, la nouvelle école, et est en train de construire l'aqueduc et aussi asphalter les rues..."

"Oh, arrête, on ne va pas de parler de politique. Parlons de nous, plutôt !" Alfredo l'interrompit. "Le comte m'a loué une chambre là-bas, dans cet hôtel. Une chambre tout seul..."

"Tout seul ? Ça... ça ne te dirait pas... de me montrer comment elle est ?" demanda Libero qui rougit légèrement, trahissant ce qu'il pensait tout en faisant la demande.

Alfredo sourit : "Bien sûr, viens."

Ils montèrent au deuxième étage, Alfredo ouvrit la porte avec la clé et fit un pas de côté pour le laisser entrer, puis il verrouilla de l'intérieur et alluma la lumière dans la pièce.

"Ici, voilà tout, et derrière cette porte il y a la toilette avec la salle de bains. Le lit n'est pas très grand, mais il est confortable..." dit-il avec un petit sourire.

Libero se tourna vers lui et ils furent à nouveau dans les bras l'un de l'autre, et cette fois ils s'embrassèrent, profondément, comme deux assoiffés. Ils se serrèrent, ils se frottèrent l'un contre l'autre, en silence, jusqu'à ce qu'ils sentent leurs érections se réveiller, se renforcer.

Toujours en silence, bientôt ils se séparèrent, pour commencer à se déshabiller mutuellement, laissant tomber leurs vêtements sur le plancher au fur et à mesure qu'ils les défaisaient du corps du camarade. Rapidement, ils furent nus tous les deux. Ils s'étreignirent à nouveau, en jouissant de leur nudité réciproque, de l'excitation du camarade.

Trébuchant presque, sans se détacher, ils se déplacèrent jusqu'au lit où ils tombèrent, toujours étroitement enlacés, continuant à s'embrasser.

"Dieu, comme tu m'as manqué !" murmura Libero.

"Et toi à moi. Mais maintenant... au moins pour un moment, nous sommes de nouveau ensemble... Tu viendras aussi ici de nouveau avec moi dans les prochains jours ?"

"Certainement, Fredo. Que c'est merveilleux d'être avec toi..."

Ils s'embrassèrent à nouveau, et leurs mains tâtonnaient sur le corps de l'autre, comme pour «reconnaître» le corps de l'ami.

"Enfin, je peux respirer à nouveau ta bonne odeur, Fredo. Même cela m'est manqué, tu sais ?"

"Et celui-ci aussi m'a manqué..." dit gaiment Alfredo, poussant une main entre leurs corps et saisissant avec plaisir le membre dur de son camarade.

Ils se frottaient un sur l'autre, en roulant prudemment sur le lit étroit, de sorte que tantôt l'un tantôt l'autre était au-dessus de son camarade. Ils s'embrassaient, puis se détachaient pour se regarder l'un l'autre et se souriaient heureux comme deux gamins. Les jambes étroitement entrelacées, les membres comprimés entre leurs ventres, palpitants, leur excitation se renforça incroyablement.

"Prends-moi Alfredo, puis je vais te prendre, comme on faisait toujours..."

"Oui, bien sûr. Reste couché sur le dos... écarte tes jambes pour que je puisse m'y mettre au milieu... voilà, ainsi... Maintenant, plie-les contre ta poitrine..."

Libero exécutait, en le regardant un peu surpris un peu amusé, quand il réalisa comment l'ami voulait le prendre. Puis il sourit et demanda, comme il poussait ses jambes contre sa poitrine, "Qui t'a appris à le faire ainsi ? Nous ne l'avions jamais imaginé, alors."

Alfredo ne lui répondit pas, sourit et prit sa position. Il enleva l'oreiller de sous la tête de Libero et le mit sous son bassin. Puis il s'apprêta à le pénétrer. Juste le bout de son membre dur commença à pousser sur l'anneau de chair, et Libero s'ouvrit dans un très beau sourire.

"Oh... enfin... allez !" murmura-t-il, sa voix brisée par l'excitation.

"Oui... me voici.." murmura Alfredo commençant à pousser.

"C'est bon, ainsi..."

"Oui, c'est bon."

"Oh, Fredo... oh que c'est beau... comme ça m'a manqué ! Oh comme c'est bon... te sentir... encore une fois... en moi."

Alfredo se sentait heureux. Si, auparavant, il avait pensé que le faire avec le comte n'avait rien de comparable, maintenant, il en était plus que certain. Il avait recommencé à bouger dans son Lino en un avant et arrière décidé et joyeux, et il le regardait : son ami avait une expression bienheureuse sur le visage, ce qui augmentait son bonheur de l'avoir retrouvé, même si seulement pour peu de jours.

Libero lui bougeait dessous, en accentuant ainsi le plaisir mutuel, et lui caressait la poitrine et le ventre, taquinait les mamelons, en le regardant avec des yeux lumineux.

Après plusieurs minutes, Alfredo sentit qu'il ne pouvait plus se contrôler, alors il se lança dans une dernière chevauchée joyeuse. Et enfin il se vida dans les profondeurs chaudes de l'ami, en émettant un léger gémissement de plaisir.

Il s'abandonna sur son corps, ils s'étreignirent et s'embrassèrent à nouveau, avec une passion fraîche. Comme ils avaient l'habitude de faire, après un certain temps, ils ont échangé la position et Libero voulut également essayer de le prendre de cette nouvelle façon. Ce fut une seconde union pleine de passion heureuse : tous deux sentaient qu'ils s'étaient enfin retrouvés. Libero bougeait en lui, parfois avec des mouvements lents et profonds, parfois avec des poussées courtes et joyeuses.

Lino aussi finalement atteignit également l'orgasme et poussa avec vigueur dans son ami, lui donnant toute sa charge de semence tiède.

Ils languirent l'un à côté de l'autre, restant à demi enlacés, à se caresser et s'embrasser.

"Comment cette façon de le faire t'es venue à l'esprit ?" demanda Libero, à voix basse, avec une expression satisfaite.

"Le comte veut être pris ainsi..." dit Alfredo.

"Ah... tu le fais avec le comte ?" demanda Libero, devenant soudain sérieux.

Alfredo sentait une note de reproche, ou de déception dans la voix de l'ami. "Eh bien, qu'est-ce que tu croyais, que je resterais tout le temps comme un ermite ? Après tout, tu le fais avec ta femme, non ? Et je le fais avec le comte. Si tu étais resté avec moi, je ne le ferais sûrement pas avec quelqu'un d'autre, mais ainsi..."

"Tu le sais bien que c'était impossible, n'est ce pas ? Tu ne crois pas que je l'aurais aimé ? Tu ne crois pas que j'aurais certainement préféré être avec toi ?"

"Pas assez pour y rester. Mais je ne te reproche pas, tu as fait le choix qui te semblait le plus juste. Je ne vais pas te le reprocher, mais tu n'as pas le droit de me le reprocher non plus, il me semble."

"Non, bien sûr, tu as raison. Je le comprends. Non, je ne te reproche certainement pas, vraiment. C'est seulement que penser que tu le fais avec un autre..."

"Et toi avec ta femme..."

"Oui, oui, je comprends. Mais la vie est injuste."

"La vie... nous nous la faisons nous-mêmes."

"Peut-être... peut-être que je... Je n'ai certainement pas ta force. Es-tu en colère contre moi ?"

"Mais non. Seulement que tu ne dois pas me faire peser si je le fais avec un autre, ou avec d'autres."

"Non, je t'ai dit, je ne te reproche..."

"Bon. Profitons de ces quelques jours, au moins, sans parler de ta femme ou du comte. Cherchons de... de nous donner le plus que nous pouvons, tant que nous le pouvons. Je suis content de t'avoir retrouvé, même si c'est seulement pour quelques jours."

"C'est si beau de pouvoir rester de nouveau comme ça avec toi ! Les années que nous avons passé ensemble ont été certainement les plus belles de toute ma vie, Fredo, crois-moi."

"Oui, je te crois, parce qu'il en est de même pour moi."

"Vraiment ?"

"T'ai-je jamais raconté un mensonge ?"

"Non, jamais, c'est vrai."

"Si seulement nous pouvions nous voir plus souvent... s'il n'y avait pas ces soixante-dix kilomètres qui nous séparent..." dit Alfredo avec un soupir.

"Maintenant que je t'ai rencontré grâce au rassemblement des anciens combattants, nous pouvons y venir à chaque fois, non?"

"Oui, bien sûr... mais cela signifie... une fois par an. Ce n'est pas un peu trop peu ?"

"C'est trop peu, oui, mais il faut certainement se contenter du peu qui nous donne la vie. Dieu, Fredo, et je ne savais pas si je viendrai ici ou non !"

"Je ne voulais pas venir... Le comte m'a presque forcé."

"Au moins pour cela, je lui suis reconnaissant, à ton comte."

"Il est pas mon comte, il est juste le patron. C'est un homme bon, il me traite bien, mais pour moi, c'est juste celui qui me donne un travail, rien d'autre..."


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