Rafael Jiménez, après trente et un ans de carrière en constante progression, était l'un des plus célèbres toreros d'Espagne. Il avait commencé à seize ans, grâce au soutien d'un matador très célèbre, Jose-Maria Balaguer, ou plutôt, grâce au fait que, désireux d'entreprendre cette carrière, mais ne réussissant pas à se faire remarquer, il avait accepté d'aller dans le lit de José-Maria et d'être «encorné» par l'homme.
Bien qu'il dût ses débuts à sa disponibilité, il montra rapidement de quelle étoffe il était fait, de sorte que le «novillero», magnifique dans son «habit de lumière» fut de plus en plus apprécié par les «aficionados» de la tauromachie, et quand il eut seulement dix-neuf ans, à son «alternative», qui est, la consécration du matador, il fut surnommé «el reyecito», le petit roi, un surnom qui lui resta, même quand il devint un homme adulte, avec d'innombrables corridas à son actif.
A peine el reyecito commença-t-il à avoir un certain renom qu'il entreprit d'emmener dans son lit tous les garçons sur lesquels il posait ses yeux. Il débuta avec son premier «mozo de espadas», qui est, le garçon qui l'assistait lors du cérémonial de l'habillement avant chaque corrida. Bien peu de garçons savaient ou voulaient résister à ses avances, à la fois parce qu'il était une célébrité, et parce qu'il était un bel homme.
Au lit, il enchantait ses conquêtes de toutes les manières, avec une charge de sensualité et un feu égal seulement à ce qu'il montrait pendant les corridas. Mais, si aisément il réussissait à allécher les garçons ou les jeunes hommes, tout aussi rapidement il se fatiguait d'eux une fois qu'il les avait eu et joui à son propre goût. Donc, dans le monde de la tauromachie, on murmurait qu'il avait eu des aventures plus nombreuses avec des beaux mecs qu'il n'avait affronté de taureaux.
Le fait que Rafael ne s'intéressait qu'aux beaux garçons était bien connu dans le milieu de la tauromachie, mais personne n'avait intérêt à répandre la nouvelle, parce que lors de ses corridas, les «plaza de toros» étaient toujours bondées de public au-delà de leur capacité et personne n'était prêt à renoncer aux excellents revenus que ses performances fournissaient invariablement. Pour un véritable héros populaire comme lui, ce "péché" était inévitablement et facilement pardonné. _
Contrairement aux deux premières années de sa carrière, où il avait choisi un costume de lumière rouge, il changea ensuite pour la couleur appelée «purisima» qui est, un bleu très clair, selon quelques-uns simplement pour des raisons esthétiques, mais selon d'autres pour attirer moins l'attention du taureau.
Contrairement à la plupart des autres toreros, ses contemporains, Rafael portait fièrement un véritable «coleta», qui est, une tresse courte et épaisse à la nuque, que nombreux remplaçaient par un postiche. La «coleta» était un vague souvenir des perruques qui se portaient au XVIIIe siècle, mais elle avait une fonction importante : dans le cas d'une chute sur le dos, elle protégeait la nuque de coups qui pouvaient même être fatals.
Pendant les corridas el reyecito avait un style élégant mais sobre et sérieux, avec peu de concessions aux spectateurs, et il excellait dans «suerte de matar», qui est, le style de mise à mort du taureau.
Jusqu'à l'âge de seize ans, Rafael n'avait pas eu des vraies expériences sexuelles, en dehors de quelques compétitions de masturbation, parfois réciproques, avec les gars de son âge. Néanmoins, il était déjà pleinement conscient de n'être attiré que par de beaux jeunes hommes, jamais par une fille aussi belle et sensuelle qu'elle pût être, et qu'elle lui fasse les yeux doux. Mais il n'avait jamais osé, malgré le désir croissant, essayer de faire quelque chose de plus important que ses «jeux secrets» avec ses compagnons. Il savait bien combien les gens, et même son père et ses frères, méprisaient les homosexuels.
Depuis petit, il allait avec toute la famille à la plaza de toros assister à des corridas, et il en avait été complètement séduit. Pour ceux qui ne sont pas nés en Espagne la corrida est un spectacle simple et pittoresque, même si indubitablement trop sanglant. Les partisans de la tauromachie, ceux qui en apprécient l'histoire, la tradition, les symboles, y perçoivent le défi entre taureau et matador comme un défi mythique entre l'homme et la mort, une confrontation qui transcende la réalité, et ils disent que si ils étaient des taureaux ils préféreraient mourir pendant une corrida plutôt que dans un abattoir... Ensuite, il y a les opposants qui pensent que la tauromachie n'est rien de plus qu'une ostentation vulgaire et cruelle, un triste spectacle de violence gratuite sur les animaux.
Pour Rafael ces discussions n'avaient pas de sens : il était tout simplement fasciné par la scénographie et par le courage de ces hommes qui faisaient face et parfois rencontraient la mort sans jamais montrer la moindre crainte. D'autre part, dans l'environnement dans lequel il vivait, à commencer par sa famille, personne n'avait jamais mis en question la légalité de ce spectacle.
Donc, il commença assez tôt à rêver de devenir lui aussi un matador et bien sûr un matador célèbre. Il était sûr qu'il pouvait montrer de ne pas être un lâche, d'être un vrai homme... même s'il se sentait attiré par les hommes et non par les femmes. D'ailleurs ce type de confrontation entre la vie et la mort mis en scène dans chaque corrida, était loué dans la poésie, en musique, au théâtre et célébrée dans la peinture.
Mais peu importe le nombre de fois qu'il avait essayé d'être admis dans le monde fermé de la tauromachie, il trouvait toujours tous les chemins bloqués. Il avait essayé d'approcher tous les matadors qu'il réussissait à rencontrer, en leur demandant de l'aider à devenir un d'entre eux, mais l'un l'avait simplement chassé, d'autres se moquaient de lui, personne ne semblait disposé à l'aider à réaliser son rêve.
Jusqu'au jour où il réussit à parler avec un matador qui possédait une certaine notoriété, José-Maria Balaguer. Il l'avait vu assis dans un restaurant, tout seul, et il l'avait reconnu tout de suite, en fait il avait une collection de coupures de journaux et de magazines avec les photographies de presque tous les matadors.
Il était entré, l'avait approché et lui avait dit : "Excusez-moi, monsieur Balaguer..."
L'homme le regarda, ou plutôt le dévisagea, de la tête aux pieds. Puis avec une expression sévère, il lui demanda : "Qui es-tu et que veux-tu de moi ? Tu ne vois pas que je suis en train de manger ?"
"Pardonnez-moi monsieur Balaguer. Mais je... je veux devenir matador mais personne ne veut m'aider. Si vous étiez assez courtois pour..."
"Je ne suis pas courtois. Et tu es un garçon effronté. Pourquoi devrais-je t'aider ? Donne-moi une bonne raison."
«Je n'ai aucune bonne raison, je sais juste que je dois devenir un matador. Aidez-moi, et je vous serai reconnaissant éternellement."
"Que serais-tu prêt à faire pour moi, si je t'aidais ?"
"Tout ce que vous voulez !" proclama immédiatement Rafael.
"Quel âge as-tu ?"
"Seize ans, depuis vingt-trois jours."
Le matador rit à cette précision. Il le regarda de nouveau de la tête aux pieds, puis il dit : "Tout ce que je veux... C'est facile à dire. Est-ce que tu serais prêt aussi à me donner ton cul ?"
Sans hésiter et sans montrer la moindre surprise, Rafael répondit : "Bien sûr !"
L'homme rit encore : "Combien t'en as déjà pris ?"
"Pas un seul."
"Alors tu ne sais pas que tant le coup de corne d'un taureau qu'une bite dans le cul peuvent être tous les deux extrêmement douloureux ?"
"Elles ne me font pas peur ni l'une ni l'autre. Mettez-moi à l'épreuve. Et de toute façon un matador peut même mourir pour un coup de corne, mais personne n'est jamais mort de l'avoir pris dans le cul !"
José-Maria Balaguer éclata de rire, amusé. "Eh bien, garçon, laisse-moi finir de manger, attends-moi dehors, puis viens avec moi... et alors nous verrons."
"Merci beaucoup, monsieur Balaguer " répondit Rafael, heureux, et il courut dehors à l'attendre.
Le matador l'a donc emmené dans la chambre d'hôtel où il séjournait à l'époque. Il l'a dénudé et l'a étendu sur son lit, il s'est à son tour dénudé, a mis un préservatif, a étalé du lubrifiant sur le trou du garçon et est monté sur lui.
"Voyons voir si tu sais affronter une enculade sans te plaindre, comme un vrai homme." dit-il et, sans aucun préliminaire, il descendit sur lui.
Au début, il ne réussit pas à pénétrer Rafael, qui était encore vierge, même si le garçon était totalement détendu. Mais après quelques tentatives forcenées, enfin il arriva à le pénétrer. Quand il fut complètement dedans, il le serra entre ses bras et ne déplaçant que le bassin, mais avec vigueur, il commença à lui marteler dedans.
Rafael ressentit de la douleur, mais ne laissa pas échapper la moindre plainte, ne voulant pas risquer sa carrière de matador. Même José-Maria n'émettait pas le moindre son. On pouvait entendre seulement le léger grincement du sommier du lit en correspondance avec chacun des coups vigoureux de l'homme.
Quand finalement le matador atteignit l'orgasme, il s'abandonna sur lui, sans l'enlever de dedans. Rafael en sentit le souffle lourd près de son oreille se calmer peu à peu. Puis l'homme lui dit : "Tu es vraiment serré. Il est donc vrai, alors, que tu ne l'avais jamais pris dans le cul."
"Bien sûr, je ne dis pas de mensonges, moi ! Vous m'aiderez à devenir un matador, alors ?"
"Mais oui ! Tant que tu me donnes ton doux petit cul, je t'enseigne l'art. Tu es tellement serré que ça me fait mal à la bite !" rit l'homme.
"À moi aussi, à mon cul. On est quitte." a dit Rafael, souriant : il avait craint que l'homme, après avoir profité de lui, le renvoya.
Le matador voulut que le père de Rafael lui confie légalement l'éducation de son fils pour en faire un matador, ce qu'il obtint sans aucun problème. Ainsi Rafael commença à suivre José-Maria dans ses tournées dans les différentes arènes d'Espagne, et l'homme commença à le faire exercer. Il réalisa vite que Rafael avait ce qu'il faut pour devenir un véritable artiste de la tauromachie, alors, en plus de continuer à le prendre au lit, il lui apprit tout ce qu'il savait.
Rafael put enfin commencer à affronter les jeunes taurillons dans les fermes, jusqu'au jour où comme «novillero» il fit ses débuts dans une arène dans la province. Toute sa famille était venue le voir. Dès cette première fois l'exhibition de Rafael fut toujours un succès.
Le garçon se soumettait à une discipline très dure, afin d'être de plus en plus agile, fort et de «comprendre» toujours mieux le taureau qu'il devait affronter. Comme presque tous les matadors, il était très religieux, d'une religiosité vivement imprégnée de superstition.
Quand, il commença à gagner assez pour se le permettre, au fur et à mesure qu'il devenait célèbre, c'est à dire d'entretenir huit autres personnes en dehors de lui-même, il forma sa première équipe, la «cuadrilla» : deux banderilleros, trois picadors, le mozo de espada, le chauffeur et le «apoderado», à savoir une sorte d'agent qui était un matador qui avait pris sa retraite quelques années avant et connaissait donc très bien le milieu.
Puisque chaque matador doit verser à l'état 54% de ses gains, logiquement il doit gagner beaucoup. Il changea la couleur de ses costumes de lumière du rouge au bleu très clair et avec son nouveau costume il accéda à l'«alternative» qui est la cérémonie dans laquelle il fut consacré matador de los toros lors de sa première corrida à la Plaza de Madrid. Il dit au revoir à Jose-Maria Balaguer, qui n'avait plus rien à lui apprendre, et il put alors commencer à chercher les garçons à prendre dans son lit pour son plaisir.
Rafael ne s'accordait jamais un repos total, ni non plus un verre de trop, ni la distraction de trop : il devait continuer à se préparer sérieusement pour mettre sa vie en jeu sur une place, devant un public exigeant qui veut du spectacle. Le seul «repos» qu'il se donnait c'étaient les garçons qu'il réussissait à persuader à se donner à lui pour ses nuits de sexe.
Contrairement à tout ce qu'il avait pensé, aucun des membres de son équipe ne l'accompagna jamais dans son lit, en dehors de son premier mozo de espada : il voulait qu'ils soient pleinement efficaces, non pas qu'ils soient disponibles pour ses besoins sexuels. D'ailleurs, il n'a jamais manqué de garçons ou de jeunes hommes prêts à se donner à lui.
Le premier aficionado qu'il amena dans son lit était un garçon de vingt ans. Il l'avait approché pour lui demander un autographe. Rafael avait répondu, un peu comme une blague et un peu parce que le gars lui plaisait vraiment : "Moi, les autographes, je les donne seulement à ceux qui viennent au lit avec moi et me donnent leur cul."
L'autre le regarda surpris, et Rafael gloussait déjà en lui-même, mais le garçon lui dit : "D'accord. Aucun problème. Dites-moi seulement où et quand. Mais alors je veux une belle photo avec une dédicace, pas... juste un autographe."
"Mais est-ce que ça te plaît ?" demanda Rafael, un peu surpris.
"Bien sûr. Et rien que l'idée de le faire avec vous c'est déjà en train de me procurer une érection agréable."
Alors Rafael l'avait emmené dans sa chambre. Lui avait demandé de le déshabiller et de se déshabiller, puis il le fit s'agenouiller devant lui pour se le faire mettre bien raide, puis il l'avait fait lever, s'appuyer sur une table en se pliant à quatre-vingt dix degrés, il s'était mis derrière lui et l'avait pris.
Sans doute le garçon savait y faire, il avait assez d'expérience, il s'agitait sous lui avec savoir-faire afin de lui donner plus de plaisir. Il le prit assez longtemps et avec vigueur, en l'appréciant jusqu'à ce qu'il atteigne un orgasme fort.
Pendant qu'ils se rhabillaient, le garçon lui demanda s'ils pouvaient se voir encore et Rafael accepta, lui disant amusé : "Et je te donnerai une photo avec un autographe chaque fois que tu me laisses te baiser."
Après cela, presque toujours il utilisait ce couplet, qui assez souvent fonctionnait. Ainsi commença la longue série de ses aventures. Ce n'est que lorsque le garçon n'avait pas l'âge légal pour avoir une relation sexuelle qu'il n'essayait pas et, si c'était l'autre qui s'offrait, il refusait, soit parce qu'ils étaient trop jeunes pour lui, soit parce qu'il n'avait pas envie d'avoir de problèmes avec la justice.
Au fur et à mesure que Rafael grandissait et devenait adulte, il aimait de plus en plus de gens de son âge ou un peu plus jeune que lui. Cependant, avec tous, il ne pensait qu'à prendre son propre plaisir et à les «utiliser» avec une certaine rudesse, sans trop se soucier de leur plaisir.
Alors qu'il venait d'avoir trente ans, un des garçons qu'il avait emmené dans son lit quelques fois et que depuis il avait éloigné en ayant trouvé un nouveau, voulut se venger, il raconta son histoire à un journaliste, qui alla l'interviewer, et qui après des questions habituelles, l'interrogea sur ses aventures sexuelles avec des personnes de son propre sexe.
Rafael le regarda et éclata à rire : "Allez donc, vous croyez à ces histoires que je donne un autographe seulement à ceux qui me laissent les baiser ? Ce n'est qu'un moyen de me débarrasser des plus insistants et importuns. Et ça marche toujours, croyez moi."
Le journaliste se mit à rire et sembla le croire. Mais, après cette fois, son équipe d'assistants s'est enrichie d'une fille, Evita Muñoz, qui était officieusement sa copine. Il la payait bien pour qu'elle récite cette fable, niant tout simplement avoir une relation avec lui, de sorte que personne ne la croyait, et disant qu'elle n'était que sa secrétaire, travail qu'elle occupa encore pendant huit ans, jusqu'au jour où elle se maria. Pour l'occasion, Rafael lui donna un beau cadeau de mariage.
Puis un jour, il sauva une jeune femme qui était sur le point d'être violée, en mettant en fuite les deux criminels avant qu'ils puissent profiter d'elle. Lorsque la femme, dont le nom était Alba Ortega le remercia et lui demanda comment lui montrer sa reconnaissance, il fit d'elle sa nouvelle secrétaire et sa fausse copine. Même juste pour se faire photographier avec lui, aussi bien la première que la seconde secrétaire, avaient volontiers accepté d'être son paravent.
La seule fois où Rafael risqua sérieusement de s'enticher d'un garçon, fut quand il avait trente-cinq ans. Le nom du garçon était Odiseo Estrada, il avait vingt-six ans et était un homme très sensuel. Il travaillait comme guide touristique.
Ils se rencontrèrent le jour où il avait accompagné un groupe de journalistes américains en tournée pour assister à une de ses corridas. Il était allé demander à son agent si Rafael, désormais célèbre même à l'étranger, était prêt à une rencontre informelle avec les journalistes. Rafael avait accepté, mais d'abord il voulut le voir pour clarifier les termes de cette rencontre.
Ils se sont rencontrés dans le jardin de sa villa... et l'étincelle avait jailli. Comme ils parlaient, assis dans un coin isolé du jardin, en sirotant une boisson fraîche, les deux hommes semblaient se déshabiller avec leurs yeux et bientôt s'établit entre eux une légère atmosphère de sensualité.
À un certain moment Odiseo avait dit : "Quand vous entrez dans l'arène, dans votre magnifique costume de lumière, vous êtes comme une apparition, comme si la beauté masculine prenait forme, substance en vous. Je suis sûr qu'un frisson de plaisir fait vibrer les corps des hommes et des femmes."
"Le vôtre aussi ?" lui avait demandé Rafael d'une voix basse et douce, en le regardant dans ses yeux.
"Le mien aussi, bien sûr. Chaque fois que je suis venu voir une de vos corridas cela me fait ce même effet, monsieur Jiménez... oui, chaque fois... et même maintenant."
"Mais maintenant, je ne porte pas mon costume de lumière..."
"Ce n'est pas l'habit qui suscite une telle émotion, c'est vous, votre corps, votre présence." dit Odiseo presque à voix basse. "Je crois que vous vous en rendez compte."
"Oui, c'est vrai, je m'en rends compte. Si je ne me trompe pas, en ce moment même, ma proximité vous trouble..."
"Ça me trouble, oui... très agréablement."
"Ici, personne ne nous dérangera." dit alors Rafael, se levant, il le souleva, et sans hésitation, l'attira à lui et l'embrassa, en lui mettant les mains en coupe sur le cul et le palpant avec plaisir. "Déshabillez-vous !" lui ordonna-t-il avec un sourire empli de la luxure.
Odiseo n'eut pas besoin de se le faire dire deux fois. Sans hésiter, le regardant dans les yeux, il se déshabilla complètement.
"Maintenant, à genoux, sors-le moi et fais-le devenir bien dur, et puis je te le mets." dit Rafael d'une voix basse, chaude et sensuelle.
Odiseo lui ouvrit son pantalon, le lui baissa avec le slip et immédiatement commença à sucer la belle pièce de chair déjà à moitié dressée, jusqu'à lui donner une pleine consistance.
"Lève-toi. Tourne-toi." lui ordonna Rafael.
Adossé contre lui, Odiseo poussa son derrière et Rafael l'empala avec quelques coups décidés et commença immédiatement à marteler en lui avec vigueur, tandis que ses mains taquinaient ses mamelons. Odiseo agitait légèrement son bassin à chaque coup, gémissant doucement son plaisir pour cette monte virile. Leur première union ne dura pas longtemps. Ce fut d'abord Odiseo, sans même s'être même pas touché le membre, et les contractions de son anus à chaque jet, déchainèrent bientôt l'orgasme de Rafael.
Ce fut le début de leur relation qui dura près de deux ans. Ils pouvaient se voir assez souvent, parfois Odiseo s'arrêtait avec lui toute la nuit. Il suffisait que Rafael l'appelle sur son téléphone cellulaire pour qu'il accoure à lui, toujours prêt à se donner à lui avec enthousiasme.
Mais quand Rafael réalisa qu'il était en train de trop s'attacher à Odiseo, qu'il devenait trop important pour lui, il commença à ralentir leurs rencontres, à chercher d'autres gars, jusqu'à ce qu'il arrive peu à peu à l'exclure de sa vie. Odiseo se laisser évincer de la vie Rafael avec la même facilité avec laquelle il s'était donné à lui, sans faire d'histoires, sans récriminations.
Alors Rafael commença à ramener au lit un jeune garçon ou un jeune homme après l'autre et à le jeter avant que leurs rencontres puissent conduire à quelque chose de sérieux, ou tout simplement dès qu'il trouvait un nouveau garçon ou jeune homme à séduire.