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histore originale par Andrej Koymasky


LE TEMPLE SUR LA HAUTEUR CHAPITRE 3
ARRIVÉE AU TEMPLE SUR LA HAUTEUR

Le soleil venait de se lever quand Ader avec son père, ayant salué sa mère et ses sœurs, prit la route qui, en passant à travers la Porte Supérieure, allait jusqu'au vénérable temple de 'Adon'is. A la porte il y avait déjà un de ses compagnons choisis comme serviteur sacré, Yehaw avec son père. Ils se saluèrent avec un signe de tête et attendirent que rejoignît le troisième choisi, Dan'el, avec son père. Ils le virent venir après une très courte attente. Les trois garçons, avec leurs paniers avec les tuniques pour le service du temple, et portant la nouvelle robe de famille, suivirent en silence leurs pères qui, côte à côte, les accompagnaient pour les présenter aux prêtres du temple.

Ader connaissait un peu plus que de vue les deux compagnons, qui venaient de différentes parties de la ville. Yehaw en effet venait du port, alors que la maison de Dan'el était dans la nouvelle partie de la ville qui se propageait vers le nord. Après un certain temps, les trois hommes commencèrent à parler entre eux à voix basse. Alors les trois garçons, eux aussi à voix très basse, commencèrent à parler entre eux.

Dan'el demanda : "Vous ne vous sentez pas nerveux, vous deux ?"

"Nerveux à propos de quoi ?" demanda Yehaw avec un froncement de sourcils.

"Pour ce que... nous aurons à faire avec les dévots qui vont venir au temple." murmura Dan'el sur un ton effrayé.

"Pourquoi ? Tu ne vas pas me dire que toi, jusqu'à maintenant, tu n'as jamais fait quelque chose comme ça, non ?" demanda Yehaw.

"Mais oui, bien sûr, je l'ai fait, mais seulement avec mes pairs, jamais avec un adulte."

"Moi aussi seulement avec des gars de mon âge." dit alors Ader. "Mais je ne pense pas que ce sera si différent de le faire avec des hommes adultes."

"Mais vraiment vous deux ne l'avez jamais fait avec un homme adulte ?" demanda Yehaw.

"Pourquoi, est-ce que tu l'as fait ?" lui demanda Ader.

"Mais bien sûr ! Avec quelques matelots des navires qui accostent dans notre port, et étaient désireux de trouver un bon gars pour le faire." se vanta Yehaw.

"Vraiment? Et comment c'est de le faire avec un homme adulte ?" demanda Dan'el.

"Pareil que de le faire avec un camarade. Seulement, ils ont généralement une grosse bite et au début cela peut être un peu difficile de la prendre dans le cul. Mais on s'y habitue et c'est génial. Mais vraiment je n'ai pas trouvé beaucoup de différence. Et à le mettre ou le sucer, il n'y a vraiment pas de différence."

"Tu le prends et tu le mets ?" lui demanda Ader.

"Bien sûr. Pas toi ?"

"Ouais, moi aussi. Et toi, Dan'el ?"

"Moi aussi, bien que je préfère le mettre."

"Moi, une fois, je l'ai fait même avec une fille !" se vanta alors Yehaw.

Les garçons le regardèrent étonnés : c'était presque impossible de se retirer avec une fille. Puis presque à l'unisson, ils ont demandé : "Et comment as-tu fait ?"

"Fait, quoi ?"

"Pour trouver une fille avec qui te retirer." demanda Dan'el.

"Ben, ce fut facile, c'était la fille d'une des femmes du bordel du port. Je lui ai offert une pièce de monnaie et elle est venue avec moi hors des murailles, entre les buissons."

"Ah, tu l'as fait avec une prostituée." commenta Ader.

"Non, elle ne peut pas faire le travail. Elle l'a fait avec moi parce que je lui plaisais."

"Et parce que tu lui as donné une pièce de monnaie." Insista Ader avec un petit sourire.

"Et comment c'est avec une femme ?" demanda Dan'el.

"Agréable, oui, agréable. Selon moi un peu plus que de le mettre dans le cul d'un garçon."

"Mais tu n'as pas failli la mettre enceinte ?" demanda Dan'el.

"Je ne crois pas, mais si c'était arrivé, le problème était le sien, pas le mien. Bien sûr, nous avons pris nos précautions."

"C'est-à-dire ?" demanda Ader.

"Avant de venir en elle je me suis retiré, et elle m'a fait venir avec sa bouche. Donc, elle ne pouvait pas tomber enceinte. D'autre part, quand un homme ne veut pas féconder une femme, ça doit se terminer dans sa bouche ou dans le cul, non ? Il ne vous l'a pas expliqué, votre père ?"

Dan'el secoua la tête et Ader haussa les épaules.

Puis Dan'el dit : "Mon père a déjà décidé qui je dois épouser quand je reviens du temple sur la hauteur. C'est une fille que j'aime vraiment et je pense qu'elle m'aime aussi, parce que elle me fait les yeux doux, quand la mère ne la voit pas."

"Mon père aussi a déjà décidé à qui je me marie." dit Yehaw. "Elle n'est pas très jolie, mais elle est d'une famille riche, son père travaille l'or, fait de beaux objets en filigrane. Alors, elle aura une riche dot et de beaux bijoux, pour notre mariage. Et ton père, Ader, a déjà décidé qui tu auras à marier ?"

"Oui, bien sûr."

"Et comment est ta future épouse ?"

"Je ne sais pas, je ne l'ai jamais vue. Mais ça n'a pas d'importance."

"Pourquoi, n'es-tu pas curieux de savoir comment elle est?" lui demanda Yehaw.

"Non, je ne suis pas curieux." répondit laconiquement le garçon.

"Ce gars à qui tu as donné le ruban pour la compétition de danse, c'est ton petit ami de cœur, je parie !" dit Yehaw avec un sourire malicieux.

"C'est un ami d'enfance et un voisin."

"Avec lequel, je parie, tu baisais régulièrement." Insista Yehaw. "J'ai vu, tu sais, comme vous étiez en train de vous regarder. Je dois dire que c'était un gars sympa, et qu'il dansait de manière très séduisante. Et toi, Dan'el, as-tu eu un petit ami de cœur ?"

Le garçon rougit : "N'en n'avons-nous pas tous ?" il répondit-il.

"Oui, bien sûr. Mais je veux dire avec qui on baisait plus volontiers qu'avec les autres." précisa Yehaw.

"Pourquoi veux-tu le savoir ? Pourquoi t'intéresses-tu tellement avec qui nous baisions ?" lui demanda Ader. "Ne sont-ce pas des choses personnelles ?"

"Eh allons ! Dans l'attente d'avoir une femme toute à nous, on sait qu'on le fait avec les camarades, non ? Et il est normal que, parmi les compagnons, il y en a un que nous aimons plus que les autres, peut-être un gars gentil et doux comme une fille, ainsi en le baisant on peut fermer les yeux et penser qu'on baise une gentille fille."

"Une femme toute à nous !" le taquina Ader. "Comme si tu ne savais pas que les femmes que nous épousons n'appartiennent qu'à elles-mêmes. Et les astucieuses font croire à leur mari qu'il est le maître de la maison, mais qui dirige vraiment tout, ce ne sont qu'elles. D'autre part, m'a dit mon vieil ami qui connaît le monde et la vie, entre nous Kena'ani, contrairement aux peuples voisins, la femme a beaucoup de liberté, plus ou moins autant que nous les mâles : elles ne sont pas les serveuses de la maison. Pensez juste que chez nous la femme peut se séparer de son mari, même faire annuler le mariage, et récupérer la dot. Cela exige que le mari ne la traite pas mal, qu'il soit respectueux et prudent."

"Chez moi... ma mère parvient toujours à faire faire à mon père ce qu'elle veut." dit Dan'el.

"Chez moi, qui est en charge et a toujours le dernier mot, est mon père." dit Yehaw d'un ton fier.

"Mais chez moi, mon père et ma mère s'accordent toujours sur ce qui est le mieux à faire, ils ne se querellent pas, parce qu'ils se respectent l'un l'autre." dit Ader. "Les dieux ont créé l'homme et la femme comme deux personnes de la même dignité, de même que les dieux et les déesses."

"Qui t'a dit cela, ton vieil ami sage ?" le taquina Yehaw.

"Bien sûr !" répondit Ader.

Ainsi, en bavardant toujours à voix basse, pour ne se faire entendre de leurs pères, et pour être en mesure de parler librement, ils ont continué à monter jusqu'à la route en pente douce qui allait au temple sur la hauteur. À un endroit Dan'el appela ses compagnons:

"Regardez ! Ce bâtiment là-haut, au-delà des arbres, doit être la tour du feu du temple de 'Adon. Vous savez, mon père m'a dit qu'il a été construit il y a plus de dix générations ! Lui aussi, à notre âge, a été choisi comme serviteur sacré dans ce temple. Mais il n'a pas voulu me dire quoi que ce soit sur la façon dont sera notre vie là-haut. Je me demande pourquoi tant de mystère ? Pour cela je me sens un peu inquiet. Qu'est qu'il me cache ?"

Ader regarda. Du feuillage des arbres, émergeait le sommet de la tour, avec une section carrée à la base et avec une partie ronde au sommet avec un dôme bas. Elle semblait en pierre, mais c'était encore trop loin pour bien la distinguer.

Le père de Yehaw se tourna vers les garçons et leur cria : "Regardez les gars, vous pouvez déjà voir la tour du feu du temple sur la hauteur ! Nous sommes à un tiers du chemin environ."

"Oui, nous étions juste en train de la regarder." lui cria son fils en réponse.

Ader reprit ce que Dan'el était en train de dire : "Je ne pense pas que ton père voulait te cacher quoi que ce soit. C'est juste que les adultes aiment faire les mystérieux avec nous les garçons. Seul mon vieil ami Shillek a toujours répondu à fond à mes questions. Je pense qu'il n'y a rien à cacher, rien à craindre. Avoir été choisi pour servir au temple pour une année est un grand honneur, qui portera ses fruits quand nous reviendrons à notre ville." dit Ader, puis il se tut, pensant qu'il n'y retournerait probablement jamais.

"Mais oui, quel mystère veux-tu qu'il y ait ?" dit Yehaw. "Quand nous serons là-haut, nous avons juste à avoir du sexe avec les fidèles du dieu, donc à le prendre ou à le mettre dans le cul, sucer des bites ou se laisser le sucer, c'est à dire la même chose que nous avons déjà fait avec nos amis."

"Mais c'est différent, parce que pendant qu'avec nos amis c'était juste un amusement, le faire avec les fidèles comme serviteurs sacrés c'est donner corps à l'union mystique avec le dieu. Ça peut être apparemment pareil, mais c'est intrinsèquement différent."

"Intrinsèquement ?" demanda Dan'el. "Qu'est-ce que signifie intrinsèquement ?"

"Intrinsèquement signifie qu'il est inhérent à quelqu'un, à quelque chose, qui lui appartient en propre. C'est l'essence d'une chose." expliqua Ader. "Le faire avec les dévots du dieu est un rite pour garantir la fertilité à notre terre et notre peuple."

"Mais alors, pourquoi le faisons-nous avec les hommes et non pas avec les femmes ?" demanda Dan'el, perplexe.

"Tu vois, la pluie et l'eau sont le sperme des dieux, qui descend sur la terre, qui est l'utérus des déesses et qui produit la vie. La terre est toujours là, mais si la pluie n'y tombe pas, ou si nous n'y versons pas de l'eau, elle ne peut pas produire. Maintenant, la femme est toujours prête à recevoir le sperme, mais l'homme doit le produire. Donc, si on fait l'acte sexuel entre deux hommes pendant le saint rite, on produit deux fois du sperme, qui est offert au Dieu, qui nous donne la fertilité de nos femmes et nos champs." expliqua Ader.

"Selon moi," intervint Yehaw, "C'est seulement parce que beaucoup d'hommes aiment le faire avec nous garçons et en le faisant là-haut au temple ils doivent faire une offre qui enrichit les prêtres."

"Ne sois pas blasphématoire !" le gronda Ader. "Si c'était ainsi, cela voudrait dire que nous, pendant des générations, nous étions juste des idiots ? Non, c'est connu que seul le culte de nos dieux nous assure une bonne, saine, longue et productive vie. Nous les qudishim, les serviteurs sacrés du Dieu, nous le représentons, ce qui permet à ses fidèles, à ses dévots, d'entrer en communication avec lui, puis d'accepter ses prières, pour satisfaire leurs besoins."

"Et nous, qu'y gagnons-nous ?" demanda Yehaw.

"Qu'est ce qu'ils y gagnent ceux qui servent notre roi ? Ils en tirent des avantages, du prestige, n'est ce pas ? Ainsi il en est pour nous. Nous en tirons toujours du plaisir. Mais comme avec notre compagnon de plaisir c'était une fin en soi, dans ce cas ça a une valeur mystique. C'est un plaisir productif, grâce à la bienveillance de dieu. Tu ne comprends rien, toi, Yehaw !"

Le compagnon haussa les épaules et sourit amusé. Puis il dit : "La chose importante est que nous jouissions dans cette année et, quand nous reviendrons en ville, nous aurons de grands avantages. Et si ça a vraiment plu aux dieux et que c'est bénéfique pour notre peuple et notre terre, tant mieux."

Ader secoua la tête en désapprobation pour l'attitude du camarade.

Quand ils furent aux trois quarts du chemin, après un virage de la route, le temple apparut à leur vue. Alors, ils virent qu'il était constitué par deux basses tours cubiques, avec un haut portail entre elles. Derrière ils pouvaient voir les toits des bâtiments à différents niveaux, et derrière eux tous se levait la haute tour du feu. Le tout était flanqué à gauche par une forêt épaisse et à droite par l'éperon rocheux sur lequel il s'élevait, plongeant dans la mer avec une paroi presque verticale. L'ensemble était à la fois agréable et impressionnant, bien que, selon le père, plus petit que le temple du roi en ville.

En s'approchant ultérieurement, les garçons virent que le portail d'accès était flanqué de deux grandes colonnes qui ne servaient pas pour soutenir quoi que ce soit, une de pierre et l'autre faite du tronc d'un cèdre. Les deux colonnes, qui à l'œil devaient être plus hautes que deux hommes, ne se terminaient pas par un chapiteau, car elles n'avaient rien à soutenir, et la pointe était complétée par une forme d'olive. Ader pensait qu'elles suggéraient deux membres masculins en érection, même si la pierre était le principe mâle et le bois le principe femelle. Mais réfléchit-il, les symboles ne sont jamais simples ; en effet ils sont souvent très complexes, parce qu'ils doivent représenter de manière visuelle des principes transcendantaux.

Shillek lui avait expliqué que les deux colonnes étaient appelées Jeber, celle de pierre, et Acta celle de bois. Elles étaient donc clairement les représentations du principe mâle et femelle, mais sous la forme de deux membres masculins, pour représenter celui du serviteur sacré et celui du fidèle. Et les deux colonnes flanquaient le portail presque comme pour le défendre, pour le protéger.

Quand ils arrivèrent devant le temple, ils virent qu'il y avait déjà quatre garçons avec leurs pères. Deux étaient en train de se laver les pieds, les mains et le visage à un bassin en pierre avec de l'eau courante, qui était à la gauche des deux tours protégeant le portail d'accès. L'eau coulait alors loin dans un filet large d'environ deux empans qui coupait la route, puis coulait dans la forêt sous le temple.

Il y avait aussi un prêtre, reconnaissable à sa tête rasée et ses robes ornées de franges, qui alla à leur rencontre et qui dit que les garçons et leurs pères devaient se purifier avant d'entrer dans l'enceinte du temple. Ader nota que le grand portail de bois rouge avec de grandes bandes de bronze, avait un battant fermé et l'autre seulement partiellement ouvert.

Avec les camarades et leurs pères, ayant posé leurs paniers sur le sol, ils allèrent à la grande vasque en pierre et commencèrent les ablutions rituelles, enlevant donc la terre et la poussière des pieds. Toute la zone qui allait de la vasque d'ablution au portail, était pavée de grandes dalles de pierre de forme irrégulière, mais parfaitement côte à côte. Une fois les ablutions terminées, les trois garçons reprirent leurs paniers, le prêtre les fit accoler à côté des quatre autres gars qui étaient venus de deux autres villes qui gravitaient autour de ce temple, et les conduisit au portail, en les faisant suivre par les sept pères.

Ils montèrent les quatre grandes marches de pierre et passèrent à travers l'étroit espace laissé par les battants du portail un à un et se retrouvèrent dans une salle avec deux rangées de quatre colonnes chacune, avec deux portes à droite et deux à gauche et un autre grand portail sur le fond. Celui-ci aussi était à peine entrouvert. À côté des deux portes latérales se tenaient deux soldats debout avec la lance et l'épée, ceux de gauche avaient des costumes gris bordés de bleu et ceux de droite les mêmes vêtements, mais bordés de rouge. Les quatre soldats regardèrent la petite procession avec des airs impassibles : tous les trois mois ils voyaient défiler un groupe similaire de gens, donc leur curiosité ne devait pas être particulièrement élevée, pensa Ader.

Après le deuxième portail, celui-ci aussi de bois de cèdre avec des bandes en bronze, se trouvait un bref couloir au fond duquel il y avait un passage avec sept marches. Suivant le prêtre, ils entrèrent dans une grande salle. Ader regarda fasciné : elle était belle, élégante, parfaitement proportionnée, complètement entourée par des colonnes de cèdre. Elle avait un plan cruciforme. Dans l'aile de droite il y avait un grand autel de pierre, et dans l'aile opposée à l'entrée il y avait un grand bassin de bronze, qui mesurait environ six pieds de diamètre et, y compris le trépied sur lequel il se tenait, autant en hauteur. Dans l'aile de gauche il y avait un autre passage avec cinq marches, fermé en haut par un grand rideau.

Au centre il y avait un grand gong suspendu à une structure en bois massif. Le prêtre fit arrêter le groupe juste au-delà de l'escalier d'entrée, alla au gong, prit un maillet en bois et le frappa avec un rythme particulier. Ader entendit le bruit de la porte par laquelle ils étaient entrés qui se refermait. De l'escalier de gauche descendit un groupe de prêtres, dont un avait une haute coiffe conique et dont la robe était ornée de rangées de franges pourpre. Des petites portes derrière la zone des colonnes, entrèrent des gars qui portaient des tuniques blanches : ils étaient les qudishim, les serviteurs du temple sacré qui étaient déjà en service, y compris les sept qu'ils devaient remplacer. Chacun des garçons s'assis dans l'espace entre deux des piliers du porche, assis sur la marche de pierre haute, et Ader nota qu'ils étaient exactement vingt-huit, comme les espaces entre les colonnes.

Il remarqua aussi qu'ils avaient tous une expression sereine mais sérieuse, et qu'ils ne regardaient pas autour. Leurs tuniques étaient légèrement différentes les unes des autres, mais toutes étaient blanches. Il vit aussi que, même ceux qui lui semblaient moins attrayant entre eux, étaient avenants de toute façon et pour ce que les tuniques courtes en laissaient voir, les corps étaient parfaitement proportionnés et harmonieux.

Celui qu'il imagina être le grand prêtre, vint en face de leur petit groupe et leur donna la bienvenue. Il leur dit qu'il allait les guider jusqu'au sanctuaire, en présence de l'effigie du dieu 'Adon, où chacun de leurs pères les présenterait au dieu, et verserait quelques grains d'encens en leur nom. Ensuite, les pères devaient quitter le temple et retourner dans leurs villes. Plus tard, pendant les trois semaines de jeûne, les qudishim qu'ils devaient remplacer les instruiraient, leur faisant visiter toutes les différentes parties du temple, expliquant les règles, leurs fonctions et activités. Enfin, dit le grand prêtre, ils seraient instruits par des prêtres afin d'être prêt pour le jour d'après la fin du grand jeûne lorsque le temple aurait rouvert les portes aux fidèles, aux dévots et aux pèlerins.

Le grand prêtre, suivi par la double rangée des nouveaux qudishim, chacun flanqué de son père, les conduisit dans la partie intérieure du temple. Les cinq marches sur la gauche montées, deux prêtres écartèrent le grand rideau de tissu précieux et ils se retrouvèrent dans une salle rectangulaire, dont le plafond était soutenu par dix-huit hautes colonnes de cèdre. Au milieu, il y avait six hauts trépieds de bronze porte-torches, avec des décorations de fleurs. Etant le début de la journée, les torches étaient éteintes : la lumière venait d'une rangée de fenêtres ouvertes en haut dans les murs, d'où venaient les lames de la lumière du soleil. Dans la paroi du fond vers la droite, il y avait quatre marches de pierre et derrière la porte on pouvait voir un autre riche rideau en tissu. Sur les trois autres murs, derrière les colonnes, courait un long banc de pierre, interrompu seulement par une porte en bois sur la droite et sur la gauche du rideau de la porte par laquelle ils étaient entrés.

Deux autres prêtres écartèrent le rideau sur la droite de la salle, qui était l'antichambre du temple. Le grand prêtre, suivi de la courte procession, monta les marches. Alors, ils se trouvèrent dans le hall principal du temple, qui était soutenu par huit piliers de pierre, d'environ vingt-quatre pieds de haut. Ici, il y avait sept porte-torches comme ceux de l'antichambre. Au fond à droite, il y avait quatre marches de pierre semi-circulaires. À la gauche de ces dernières il y avait un outil étrange composé de deux vases en verre sur deux niveaux et l'eau coulait du supérieur dans l'inférieur. Le portail au-dessus des quatre marches avait deux portes en bois sculpté en bas-relief avec un motif géométrique, et fut ouvert par deux prêtres.

Ils passèrent un couloir courbe court vers la droite, et, après avoir passé un autre rideau de riche tissu, ils se retrouvèrent dans une salle circulaire. C'était le lieu le plus sacré du temple et sa partie la plus ancienne. La voûte était soutenue par huit piliers en pierre. À droite et à gauche, il y avait des portes de bois. Sur le fond, il y avait un rideau large et haut de voile précieux. Autour il y avait quatre grands trépieds, ceux-ci avec des torches allumées. Au centre il y avait un bas trépied avec le brasier de l'encens.

Deux prêtres, à un signe du grand prêtre, écartèrent les pans du voile. Alors, apparut une grande niche avec un autel et derrière la statue de 'Adon. C'était une grande statue en pierre d'environ deux fois la taille d'un homme et peinte avec des couleurs naturelles, représentant un jeune homme avec un corps athlétique, nu, une main sur sa poitrine et l'autre tenant une lance de chasseur. Le membre était bien représenté et les cheveux et les poils pubiens étaient peints en noir.

Le grand prêtre s'inclina profondément devant la statue, imité rapidement par les sept garçons et leurs pères. Un à un, les pères enlevèrent la robe que son fils portait et à voix haute présentait son fils au Dieu, en disant son nom, le nom de son fils et la ville d'origine. Il demandait sa protection, tandis que son fils prenait un peu de grains d'encens et allait au trépied avec le brasier pour les déverser. Bientôt la grande cellule sacrée fut envahie par un léger nuage de fumée odorante. Le père déposait la tunique de son fils sur l'autel, puis cédait la place à un autre père. Pendant ce temps, les prêtres chantaient doucement un hymne de bénédiction.

Après la brève cérémonie, ils retournèrent au portique, tandis que les prêtres fermaient les portes et les rideaux derrière eux. Arrivés ici, les pères étaient accompagnés hors de l'enceinte du temple. Pendant ce temps, l'un des prêtres avait pris le panier avec la tunique du nouveau qudish, il en enlevait sa nouvelle tunique, la ceinture et les fibules et le revêtait, en disant à la fin : "Voilà, maintenant, tu es toi aussi un qudish, un serviteur sacré de 'Adon du feu. À lui tu es consacré : mène de façon digne ton devoir." Puis, un des qudishim qui devait être remplacé, descendait de sa marche, en prenant le nouveau serviteur par la main et l'amenait où il était assis, le faisant asseoir à côté de lui.

Après cette partie du rituel, le grand prêtre sortit du porche, suivi par les autres prêtres. Le dernier de ceux-ci battit un seul coup sur le gong au centre du porche, comme un signal que la cérémonie était terminée. Ce dernier prêtre était à peine sorti, que le porche s'anima.

"Quel est ton nom ?" demanda à Ader le serviteur sortant avec un sourire.

"Je suis Ader, et je viens de Be'erot." dit le garçon un peu intimidé.

"Bien. Je suis Akbar de Zikriit. Je te servirai de guide dans les trois semaines de jeûne qui commencent demain. Pour l'instant, nous pouvons manger et boire pendant les heures du jour. Mais dès demain, nous serons en mesure de le faire seulement après le coucher du soleil. Tu es vraiment un beau gars, Tu vas certainement avoir du succès avec les fidèles qui viennent au temple. Ce n'est pas que cela importe beaucoup. Viens, tout d'abord je vais te montrer où tu dormiras : pendant ces trois semaines, tu devras dormir avec moi mais après la cellule sera pour toi tout seul. Suis-moi."

Akbar l'emmena à l'un des coins du porche où il ouvrit une petite porte, fermée seulement par un rideau. Derrière il y avait un couloir, sur lequel s'ouvrait une ligne de cellules, fermées seulement par des rideaux. Akbar en écarta une. "Voici, celle-ci est ma cellule, qui sera alors la tienne. Ici tu amèneras les fidèles pour l'union sacrée. Ici tu garderas tes quelques affaires : ton manteau pour l'hiver et les cinq bols qui te seront affectés, pour les repas. Maintenant, viens... "

Akbar lui montra la cuisine et le garde-manger, où les esclaves préparaient de la nourriture pour tous ceux qui vivaient dans le temple. Ader vint à savoir que, à ce moment-là, il y avait cent vingt personnes qui y vivaient. Il lui expliqua que les esclaves pourvoyaient également à nettoyer toutes les pièces du temple, à prendre soin des jardins et faire tout le nécessaire pour la vie de la communauté.

"Tu as seulement à te soucier de garder ton corps bien propre, comme ta tunique, et ta cellule. Tu ne dois te soucier de rien d'autre." lui dit Akbar.

Puis il lui montra la salle de bain, un grand bassin de pierre, bas, rempli d'eau cristalline qui provenait d'une source qui était juste en dessous de la tour du feu. Il lui expliqua qu'il fallait d'abord se nettoyer hors de la vasque à l'aide d'un mélange d'huile et de cendres, puis bien se rincer, puis entrer dans la vasque pour le nettoyage final. Puis il le conduisit dans les latrines, qui consistaient en un banc de pierre qui courait le long de tous les murs, avec des trous ronds, sous desquels l'eau coulait.

"Chaque fois que tu utilises les latrines, tu dois venir dans cette pièce pour bien te laver aussi la bite, même sous la peau du prépuce, et si tu as fait du solide, même le trou du cul. Il faut pousser un doigt et laver jusqu'à ce qu'il ressorte parfaitement propre. Ensuite, chaque matin, tu y insères un doigt enduit avec cet onguent, ainsi tu seras prêt si l'un des fidèles voulait utiliser ton petit cul, ce qui arrive assez souvent."

Finalement il l'amena dans le dépôt, où étaient conservés divers outils, des meubles, des tabourets et des tables pour les fêtes.

"Le porche sera ta maison. Avant ou après avoir couché avec l'un des pèlerins, tu l'accompagneras à l'antichambre pour attendre qu'un prêtre vous introduise dans la salle du temple. Rarement le pèlerin aura le droit d'accéder à la cellule sacrée : cet honneur est habituellement réservé aux rois, aux magistrats ou à des riches bienfaiteurs du temple. Mais ceci un des prêtres te l'expliquera bien."

"Le Grand Prêtre..." commença à demander Ader.

"Nous ne l'appelons jamais grand prêtre mais Protecteur. En fait il n'y a que la Grande Prêtresse, qui vit dans la tour du feu avec sept jeunes servantes. La Grande Prêtresse est aussi appelée la Lumière de 'Adon ou même la Vierge Mariée. Celle en charge dans cette période vient de Bytmiri, et elle est ici depuis trois ans et restera en charge encore pendant quatre ans. On ne la voit qu'une fois par mois, à l'ouverture du nouveau mois, quand nous allons à l'endroit où il y a le feu pour les marins et on fait une fête avec elle et ses servantes. Elle est très belle, et même sympathique. Elle peut descendre de la tour très rarement pour des occasions spéciales, et toujours, une fois par an, pour l'ouverture de la nouvelle année."

"Mais, dis-moi, Akbar... en général il y a beaucoup de fidèles qui viennent ici ? Combien de fois par jour, nous devons les servir ?"

"Oh, cela dépend de la période de l'année, et d'autres choses. Mais puisque nous qudishim nous sommes vingt-huit, parfois pendant deux ou trois jours, nous ne sommes choisis par personne. En de rares occasions, cependant, il peut aussi arriver d'être requis deux ou trois fois le même jour. Tu n'es pas vierge, par hasard ? "

"Moi ? Vierge ? Non, mais je l'ai fait seulement avec des garçons de mon âge."

"Tout ou simplement vous toucher là-bas ?"

"Tout." murmura Ader.

"Pas de problème, alors. Cela peut être un problème pour un garçon qui ne l'a jamais fait, ou qui s'est limité à se masturber avec des amis."

"Mais les hommes adultes l'ont habituellement plus gros que nous les garçons, non ?"

"Oui, souvent, mais pas toujours. Mais la pommade que je t'ai montrée, rend les choses plus faciles. Ne t'inquiète pas. Les premières fois que tu l'as pris dans le cul par un ami était un peu ennuyeux, non ? Mais après tu t'es habitué, non ?"

"Oui, bien sûr."

"Il en va de même avec les adultes."

"Durant cette semaine, nous allons le faire toi et moi ?"

"Pas nécessairement. Si ça nous convient à tous les deux, nous allons le faire, ce n'est pas interdit. Mais honnêtement, j'attends de rentrer chez moi et de me marier : je veux une femme, moi !"

"Tu l'as déjà fait avec une femme ?" lui demanda Ader.

"Avant de venir ici pour servir dans le temple, je l'ai fait quelques fois avec trois femmes. Deux étaient des filles de mon âge, et une était une femme adulte."

"Une prostituée ?"

"Non, la mère d'un de mes amis. Une fois que j'étais allé le chercher, parce que je voulais baiser avec lui, mon ami n'était pas là, et à la maison il n'y avait que la mère, et elle m'a pris et m'a demandé de la baiser."

"Ainsi ? Explicitement ? Quelle effrontée !"

"Mais non, elle me tournait autour, mais j'ai compris ce qu'elle voulait faire et comme elle était une belle femme, je lui ai fait comprendre qu'à moi ça allait très bien. Les gens civilisés ne parlent jamais explicitement de ces choses, sinon entre pairs et amis proches."

"Et tu as aimé plus avec les filles ou la mère de ton ami ?"

"Avec la mère de mon ami. Les filles, pour rester vierges, se le font mettre dans le cul, et alors il y a peu de différence à le faire avec les garçons, non ? Au lieu, elle me faisait baiser dans sa fente, parce que même si le je la mettais enceinte, elle pouvait faire croire au mari qu'elle l'avait eu avec lui. Mais je ne l'ai pas mise enceinte."

"Mais tu y allais souvent ?"

"Moins que ce que j'aurais voulu. Il n'était pas facile d'être seuls, tu vois ? Tu ne l'as jamais fait avec une fille ?"

"Non, jamais. Dans un an, mon père veut me faire marier."

"Très bien. Certainement je vais me marier dans un peu plus d'un mois. Avant de venir ici, mon père m'en a parlé."

"Une de ces deux jeunes filles avec qui tu baisais ?"

"Non, elle est la fille d'un riche marchand d'esclaves. Ainsi, la dot sera notamment deux servantes jeunes et belles que je vais choisir. De cette façon, elle ne devra pas se faire baiser chaque nuit, mais moi je le ferais." dit Akbar en riant.

"Ma mère, si elle savait que mon père baise avec d'autres femmes, avant, elle lui crèverait les yeux, et puis elle ferait annuler le mariage !"

"Pas ma femme. Elle a décidé qu'elle m'apportera en dot aussi les deux esclaves, vraiment à cause de cela. J'ai fait semblant d'être incertain, tu vois, pour faire un peu de scène, puis... j'ai cédé à sa proposition." le garçon ricana encore. "Je ne me contenterais pas de baiser seulement trois fois tous les dix jours !"

"Moi, avec mes amis... je le faisais à peu près tous les trois jours." admit Ader.

"Je ne résisterais pas. Les jours où aucun des fidèles ne me choisissait, le soir, j'allais dans la cellule d'un de mes camarades pour baiser. Deux ou trois sont tout simplement bon. Eh bien, à faire de ces discours, tu m'as fait venir envie de baiser avec toi, ce soir !" dit gaiement le garçon.

Puis il l'amena voir le jardin des qudishim, qui se trouvait entre la tour de droite des soldats, le porche et la falaise. Ici, Ader lui demanda : "Et les soldats... ne baisent-ils jamais avec nous les qudishim ?"

"Parfois oui, ça arrive. Il suffit qu'ils fassent l'offre au temple, en renonçant à une partie de la rémunération qu'ils prennent. Mais on dit qu'ils le font aussi entre eux."

"Et les prêtres ? Ils ne le font pas avec nous ou entre eux ?"

"Ils ne doivent pas. Ils ne doivent absolument pas. Il y a quatre mois un des prêtres a été surpris à baiser un esclave et il a été chassé avec ignominie, après une bonne série de coups de fouet."

"Et les esclaves?"

"Ils le font seulement entre eux. Ils ne peuvent pas le faire avec nous. D'ailleurs, ils ne pourraient même pas avoir la chance de faire une offre pour nous baiser, puisqu'ils n'ont rien. On dit que parfois, ils le font même avec les soldats, mais je ne sais pas si c'est vrai. Bien sûr, ils ne devraient avoir aucun problème, en fait les esclaves peuvent tourner dans toutes les parties du temple, pour faire le ménage."

"Et les servantes de la Grande Prêtresse ?"

"Tu plaisantes ? Elles risqueraient de se faire couper la tête, si elles le faisaient. Et de nous la faire couper aussi."

"Et alors, elles le font entre elles ?" demanda Ader.

"Et qui sait? Bien sûr, nous ne pouvons pas faire ces discours avec elles, les rares fois où nous les rencontrons."

"Mais les esclaves sont Harish ? Tout châtrés ?"

"Non, seulement ceux qui doivent porter là-haut sur la tour le bois pour le feu. Ceci est par sécurité pour qu'ils n'essaient pas avec les servantes de la prêtresse."

"Où habitent les esclaves ?"

"Derrière l'antichambre du temple. Et les prêtres derrière le hall sacré. Les femmes dans la tour du feu, les soldats dans les deux tours de garde, et nous qudishim ici, autour du porche."

Tous les garçons déjeunèrent ensemble dans le portique, dans la joie, et là encore après que, dans l'après-midi l'ancien qudishim ait expliqué d'autres détails de la vie dans le temple aux nouveaux, ils mangèrent également le dîner, servis par des esclaves. Akbar expliqua que quand le temple rouvrait, au déjeuner les qudishim devaient manger à tour de rôle, sauf si l'un des dévots a décidé de déjeuner avec son qudish, chose qu'il pouvait faire, en payant un petit supplément, dans la chambre qui était à côté du dépôt.

Puis, après le coucher du soleil, tous les garçons se retirèrent dans les cellules. À la lumière d'une lampe à huile Ader et son mentor se déshabillèrent. Akbar lui montra comment accrocher au mur de sa cellule sa tunique pour qu'elle ne se frotte et ne se salit pas, et lui expliqua que s'il la salissait, les esclaves devaient la laver ; lui, ce jour-là, mettrait une tunique de rechange fournie par le temple. Quand les mois froids seraient arrivés, il mettrait les deux tuniques et aussi le manteau de laine.

Nus, ils se couchèrent sur l'ample grabat et Akbar étouffa la flamme de la lampe à huile. Il passa seulement un peu de temps dans un silence rompu par un léger bruissement qui venait de derrière le rideau, puis Akbar se pressa contre Ader, en poussant contre lui son érection.

"Je pense qu'il me plairait de te souhaiter la bienvenue déjà ce soir." lui chuchota-t-il à l'oreille.

Ader, auquel le garçon paraissait assez beau, s'excita immédiatement. "Veux-tu me le mettre dans le cul ?" demanda-t-il à voix basse.

"Oui. Tu as un petit beau cul, presque comme celui d'une fille. Mais plus grand et dur, un beau cul de mâle. En rien efféminé. Bien sûr, je préférerais que là il y ait une fille avec moi, mais toi... tu ne me déplais pas du tout. Tu me le laisses te le mettre dans le cul, Ader ?"

"Et toi par moi? " demanda le garçon.

"Eh bien... Je ne sais pas... Mais oui, c'est très bien. Tu commences, alors. Parce qu'après que j'ai joui, je ne vais pas me laisser mettre. Ça te va bien si je me mets à quatre pattes ?"

"Bien sûr." dit Ader, et il toucha le corps de son compagnon pour comprendre comment il s'était mis, alors il s'agenouilla derrière lui, en le préparant pour le lui mettre.

Avec sa main, il guida son membre droit et dur sur le but et, le trouvant, il commença à pousser. Il glissa tout doucement dans la chaleur du canal de l'autre garçon jusqu'à que son aine soit étroitement pressée contre les fesses d'Akbar. Il s'arrêta un instant, puis commença à se déplacer lentement en arrière, puis avancer avec une forte pression, saisissant son compagnon par la taille et le prenant avec de plus en plus d'enthousiasme. Au fur et à mesure que son plaisir augmentait, il accélérait lentement et augmentait la vitesse et la force de ses poussées.

La voix d'Akbar s'éleva, un peu plus que chuchotée, de l'obscurité : "Tu sais y faire, gamin ! Bravo. Allez, continue ainsi !"

À Ader ce compliment fait à voix basse fit plaisir : il provenait d'un qudish qui avait déjà un an d'expérience. D'habitude, Ader n'aimait pas particulièrement le faire dans l'obscurité, mais peut-être parce que c'était la première fois qu'il le faisait dans le temple, ça lui causait une étrange excitation. Il se demandait si ses amis avaient du sexe avec leurs guides comme lui. Et tous les autres qudishim ? Il imaginait toutes les couples qui pourraient se former, tous engagés dans des activités similaires, et cela ne fit qu'augmenter son excitation.

Alors, tout à coup il vint, déchargeant à coups vigoureux dans son partenaire, appuyant sa poitrine sur le dos de l'autre et le tenant serré à la taille. Quand il se fut complètement vidé dans l'intimité de l'autre, il resta immobile pendant quelques instants, en attendant de retrouver le souffle et les battements calmes du cœur. Il apprécia que le partenaire ne se soustraie pas de sous lui, mais lui donnait le temps de se détendre. Il pensait qu'il avait probablement appris à le faire, grâce à son service au temple.

Puis il se détacha lentement d'Akbar. Il le sentit bouger, alors en sentit les mains sur son corps.

Akbar dit : "Bon. Maintenant, c'est à mon tour de jouir de toi. Mais je te préviens, je ne vais pas aller aussi vite, je veux en profiter longtemps."

"Pas de problème." murmura Ader en souriant dans l'obscurité.


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