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histore originale par Andrej Koymasky


LE TEMPLE SUR LA HAUTEUR CHAPITRE 6
LES PRÊTRES ET LA LUMIERE DE 'ADON

Après qu'enfin, à la moitié de l'après-midi, le roi et ses hommes avaient quitté le temple, Ader salua son beau matelot qui descendit au port, et il retourna reprendre son service dans le portique.

Au soir, après la fermeture du temple et le début d'un nouveau jour, alors qu'ils étaient en train de manger le repas du soir, ses amis voulaient savoir ce qui était arrivé dans la matinée. Ader leur raconta comment les événements avaient eu lieu.

Dan'el dit : "Merde ! Tu es tellement amoureux de ce matelot que tu as bravé la colère du roi ?"

"Mais non !" El'hani intervint, "Ader a simplement suivi les règles du temple. Il était astucieux que ce matelot lance sa pièce sur le giron de notre Ader, avant que le roi y dépose son bracelet. D'ailleurs, le Protecteur et les prêtres ont donné raison à Ader."

"Ouais, mais si notre ami n'avait pas été si amoureux de son beau matelot, il aurait pu faire en sorte que la pièce ne tombe pas sur son giron, afin de pouvoir recevoir ce lourd bracelet en or !" dit Yehaw.

"Peut-être que le matelot et le roi n'auraient pas remarqué la manœuvre que tu proposes, si Ader avait été adroit, mais 'Adon n'est pas aveugle et il n'aurait pas apprécié ce truc, je pense. " dit Xabdo.

Ils venaient juste de finir de manger le repas du soir, et ils étaient en train de laver leurs cinq bols pour les remettre dans leur cellule, lorsque l'un des prêtres arriva pour appeler Ader.

"Suis-moi. Le Protecteur et la Grande Prêtresse t'attendent dans la cellule du Dieu."

Le garçon le regarda avec surprise : "Pourquoi ?" demanda-t-il.

"Ils doivent te parler, évidemment. Peut-être de l'incident avec le roi de Zikriit, dont tout le temple parle, même parmi les esclaves."

Ader suivit le jeune prêtre. Ils traversèrent l'antichambre, où une seule des six torches avait été allumée, puis la salle du temple, où étaient allumées deux torches, et enfin le jeune prêtre le poussa à travers la porte et le rideau dans le saint des saints. Il y avait là quatre torches allumées. Arsai, La Grande Prêtresse était assise sur un banc, le dos à la niche du dieu, et à ses côtés étaient assises deux de ses servantes. Sur la droite était assis Zaph, le Protecteur, et en face de lui, sur un autre banc au delà de l'encensoir éteint, étaient assis deux autres prêtres, Pilles le trésorier et Amash le scribe. En face de la Grande Prêtresse, de l'autre côté de l'encensoir, il y avait un tabouret vide et Zaph fit signe à Ader de s'y asseoir.

Ader eut l'impression que c'était une espèce de tribunal. Pourtant Zaph, devant le roi, lui avait donné raison. De quoi pourrait-on l'accuser, alors ? Le garçon regarda Arsai et vit que le visage de la prêtresse était serein, presque souriant. Pilles et Amash semblaient par contre inquiets. Zaph était plus impassible qu'une statue de marbre.

La douce voix d'Arsai surgit dans la cellule du Dieu, tandis que ses yeux regardaient le garçon dans les yeux. "Nous savons tous ce qui est arrivé entre toi et le roi Ittho'baal de Zikriit. Et nous savons tous que toi, Ader, ne pouvait pas te comporter différemment. Mais nous savons aussi que l'incident a provoqué l'ire du roi, un de nos patrons. Cela crée des problèmes pour certains d'entre nous ici. Ce qui est arrivé est arrivé, mais il semble qu'il est opportun de réfléchir sur ce qui est arrivé, compte tenu que des incidents similaires pourraient se répéter à l'avenir. Même si Zaph et moi-même pensons qu'un comportement différent ne soit pas possible, Pilles et Amash ici présents veulent exposer leurs perplexités, pour qu'on en discute."

En disant ces derniers mots, la Grande Prêtresse regarda vers les deux prêtres.

Pilles parla. Avec voix grave il demanda : "Je voudrais qu'Ader nous confirme : il est vrai que le roi était sur le point de déposer son offre sur ton giron, mais le matelot, en dépit d'être arrivé à côté de toi en second, a précédé le roi par la ruse, en lançant son offre sur ton giron ?"

Ader hocha la tête et dit : "C'est arrivé ainsi en vérité."

Pilles poursuivit : "N'est-il pas vrai peut-être, que le roi étant arrivé en premier, avait plus de droit que le matelot de déposer son offre sur ton giron ?"

"Je ne sais pas, je n'ai pas été instruit sur les droits de priorité, mais on m'a appris que l'offre qui touche mon giron devient sacré, et donc donne droit au dévot de demander mon service. Ainsi on m'a enseigné, et ainsi j'ai agi."

"Personne ne conteste le fait que tu aies agi de bonne foi..." dit Pilles.

Arsai l'interrompit : "Non, il n'a pas agi de bonne foi, mais il a agi correctement. La bonne foi justifie une erreur, mais Ader n'a pas fait d'erreurs."

"Très bien." accorda Pilles. "Le qudish a agi correctement. Mais le fait demeure que le roi était venu devant lui avant le matelot, et après avoir enlevé le bracelet en or il se préparait à le déposer sur son giron, c'était lui le premier."

"Mais que pouvait-il faire, vu que la monnaie du marin avait touché son giron avant l'offre du roi ?" insista Arsai.

Amash prit la parole. "Sachant que le roi avait le droit de priorité, comme tout l'indique, il aurait dû se déplacer un peu pour que la monnaie du marin ne puisse pas atteindre son giron !"

Ader avait la réponse à cette objection ; donc, demandant de parler d'un geste, quand Arsai lui fit signe qu'il pouvait, il dit : "Mais je ne crois pas que notre grand et bon dieu 'Adon fût en train de dormir ou qu'il fût distrait. Comment aurait-il jugé le fait que moi, un simple serviteur du dieu, décide quelle offrande doit toucher en premier mon giron ? J'ai peut-être le pouvoir de décider à la place du dieu ? Vraiment je ne le crois pas. Si comme vous dites le matelot a été rusé, ce n'est pas ça qui peut changer le cours des faits."

"Allez !" insista Amash le scribe, "Veux-tu donner plus de valeur à la ruse d'un simple matelot qu'à la puissance d'un roi, en outre notre patron ? Ne te rends-tu pas compte que si le roi Ittho'baal est furieux contre notre temple, ça pourrait porter préjudice au temple lui-même, et aussi au culte de notre grand dieu ?"

"Si le roi était arrivé quand j'avais déjà été choisi par un autre dévot, et serais dans ma cellule avec lui, il n'aurait pas pu me choisir, de toute façon, pour le service sacré. Ainsi vont les choses, il me semble. Vous pensez que nous les mortels nous pouvons nous opposer à ce que les dieux décident ?" dit Ader avec une certaine fougue.

Zaph parla : "Ne sois pas irrespectueux, Ader ! Tout le monde ici est au service du dieu, tous nous faisons de notre mieux pour le servir, pour le bien du temple, de la maison du dieu !"

"Il ne me semble pas que Ader ait été irrespectueux, oh Protecteur du temple. Il a posé une question à laquelle vous devez répondre." dit Arsai sur un ton gentil.

"Certainement aucun mortel ne peut s'opposer à la volonté d'un dieu, sans en encourir une peine sévère. Mais crois-tu Ader être en mesure d'interpréter la volonté d'un dieu ? Toi qui es seulement un serviteur et pas un prêtre, toi qui n'es pas encore un homme d'âge mûr, mais juste un garçon ?" lui demanda Pilles.

"Non, trésorier du temple, je ne possède pas cette prétention. Vous qui avez l'âge et la sagesse, alors dites-moi comment me comporter, et plus encore, comment vais-je me comporter à l'avenir, si un tel cas se présente." dit humblement Ader.

Zaph hocha la tête en signe d'approbation pour le ton du garçon. Arsai lui sourit encourageante.

Pilles alors dit : "Si... si la ruse du matelot venait à la connaissance des fidèles... nous assisterons à un tir à la cible honteux, pour prendre un qudish ou un autre. Ce serait préjudiciable à la bonne réputation du temple et de nous les prêtres qui l'administrons."

Amash le scribe dit : "Dans la longue histoire de notre temple, au moins au cours des deux derniers siècles dont nous avons une documentation écrite abondante, il semble qu'il n'y a jamais eu un seul incident de ce genre, donc aucune règle n'avait été écrite pour éviter des problèmes similaires. Je pense qu'il serait suffisant de formuler une règle que l'offre doit être placée sur le giron d'un qudish et pas jetée, et que ce qui sanctifie le don est le fait qu'il ne suffit pas qu'elle touche le giron du qudish, mais aussi la main de l'offrant. On éviterait ainsi le... lancement des offres."

"Cette proposition me semble raisonnable..." murmura le Protecteur, en regardant vers la Grande Prêtresse.

"Oui, elle me semble raisonnable aussi à moi. Il suffira d'avertir nos qudishim que, après tout, ce n'est pas un changement mais une simple explication. La main des fidèles et son offrande doivent toucher à la fois le giron d'un qudish pour que l'offre devienne sacrée."

"En outre..." dit Pilles, "le fait que le roi et le marin ont commencé leur tournée sur les côtés opposés autorisés, ils sont arrivés devant Ader presque simultanément, même si le marin était un peu en retrait du roi. Ne serait-il pas approprié d'établir également la règle selon laquelle les fidèles doivent tourner dans le portique dans la direction de la trajectoire du soleil ? De l'est à l'ouest, en passant d'abord par le sud ?"

"Bah. Je pense qu'on pourrait le faire." admit Zaph.

"Je suis d'accord. Tourner selon le cours du soleil... peut ajouter du charme au rite sacré." dit Arsai en hochant la tête. "Eh bien, je pense que nous avons pris des décisions sages, grâce à vous, sages prêtres. Maintenant, vous pouvez aller, je veux parler seule avec ce qudish."

Un instant Zaph fronça les sourcils, puis il se leva et fit une brève révérence à la Grande Prêtresse, et fut bientôt imité par le trésorier et le scribe, et tous les trois sortirent de la cellule sacrée du temple.

"Viens, assied-toi plus près, Ader. Porte ton tabouret près de mon siège."

Le garçon prit le tabouret et fit le tour de l'encensoir, et le plaça à côté de celui d'Arsai, presque en face, mais légèrement sur le côté comme un signe de respect, et se rassit.

"Pour des raisons différentes, j'ai déjà entendu parler de toi plusieurs fois. Est-ce que tu veux bien me raconter qui tu es, d'où tu viens, qu'est-ce que ton père fait, et quels sont tes plans pour ton avenir ?"

Ader se sentit ému. C'était la première fois qu'il se trouvait seul en face de la Grande Prêtresse, l'épouse mystique de 'Adon. En fait, ils n'étaient pas seuls, parce que aux côtés de Arsai étaient assises deux de ses servantes. Mais cela n'enlevait rien au caractère exceptionnel de cette situation. Avec une voix soumise, presque craintive, Ader commença à parler de lui à la Grande Prêtresse. Encouragé par le sourire bienveillant de la jeune femme, peu à peu, il prit confiance et son histoire devint plus fluide, plus détaillée. En répondant à quelques questions d'Arsai, il l'enrichit aussi avec des détails.

À un moment donné Arsai demanda, avec un doux sourire : "Toi Ader, tu es amoureux de ce matelot qui a osé précéder le roi, n'es-ce pas ?"

"Oui, c'est ainsi, Arsai. Mais comment pouvez-vous savoir ? Quelqu'un de mes amis vous a dit cela ? Personne à part eux ne sait rien à ce sujet."

"Non, il m'a été suffisant de voir comment tes yeux brillent chaque fois que tu mentionnais le matelot. Et dis-moi, lui aussi il est amoureux de toi ?"

"C'est ainsi, Grande Prêtresse. Mais ce n'est pas pour cela que je l'ai favorisé par rapport au roi. Si le roi avait déposé son offre avant mon matelot..."

"Oui, je n'ai pas de doute à ce sujet. Tes yeux me révèlent que ton cœur est pur. Eh bien, Ader, maintenant rentre à ta cellule et donne-toi un repos bien mérité. Je vais prier le bon dieu 'Adon pour qu'il étende sur toi sa main protectrice. Sur toi et sur ton bien-aimé matelot. Vas, donc. "

Ader se leva, s'inclina profondément devant la Grande Prêtresse, la Lumière d'Adon, et retourna au portique.

Comme il traversait la salle du temple, Amash le scribe s'approcha de lui : "Dis-moi, qudish, de quoi voulait te parler la Grande Prêtresse ?"

Ader le regarda étonné : "Demandez-lui directement. Je ne pense pas que je puisse parler en son nom, et vous dire ce qu'elle a daigné de me dire." dit-il, en essayant de garder un ton respectueux, mais sans montrer la moindre hésitation.

Le prêtre eut un sourire fugace coloré d'astuce. "Je ne te demande pas de me dire ce qu'elle t'a dit, mais tout ce que tu lui as dit."

"J'ai répondu à ses questions. Mais si je vous disais quelles étaient mes réponses, je vous révélerai également le contenu de ses questions."

Amash eut un bref mouvement de contrariété, mais n'insista pas. Au lieu de cela, il dit : "Fais attention, jeune Ader, je vais garder un œil sur toi. Et pas seulement moi. Ne crois pas pouvoir te mettre contre nous, les prêtres du grand dieu. Rappelle-toi que toi ici t'es juste un peu plus haut que les esclaves..."

"C'est certainement comme vous le dites, sage Amash. D'ailleurs, ne sommes-nous pas tous, en face du grand dieu, de peu plus élevés que les esclaves ? Et si les membres de la maison conspirent les uns contre les autres, n'est-elle pas cette maison destinée à l'effondrement, destinée à une grande ruine ? Un vieil homme sage de mon pays me dit un jour :

Servez votre Dieu, afin qu'il puisse vous protéger.
Servez vos frères, afin que vous puissiez avoir une bonne réputation..
Servez un homme sage, qu'il peut vous servir..
Servez celui dont vous avez besoin..
Servez chaque homme, de sorte que vous pouvez avoir des bénéfices..
Servez votre père et mère, afin que vous puissiez procéder et prospérer..
Examinez tout, de sorte que vous puissiez le comprendre..
Soyez gentil et patient, et votre cœur sera beau..

Donc, je tâche toujours de me comporter ainsi."

Le prêtre le congédia d'un geste et rentra dans le quartier des prêtres. Ader put enfin revenir dans le portique et dans sa cellule. Il enleva sa tunique de lin et se coucha sur le lit, en attendant le sommeil. Il repensa à son Mithon, avec lequel quelques heures plus tôt, il avait fait l'amour sur ce grabat et sentit une tiédeur agréable l'envelopper.

Dans les jours suivants Ader reprit son habituel service sans rien de spécial, rien de digne de mention. Parfois, revenaient à lui des dévots qui avaient déjà connu ses grâces, parfois des nouveaux fidèles ou des pèlerins.


Une fois arriva au temple un étranger, un homme qui venait de l'Ellade, d'une ville appelée Thouria. L'homme parlait de manière approximative la langue des Kena'ani, mais assez pour se faire comprendre. Quand il fut en face d'Ader, il le regarda de la tête aux pieds, puis en montrant sur la paume ouverte quelques pièces de monnaie en cuivre, il demanda: "Cet argent suffit-il ?"

"Certainement, noble seigneur. Déposez-les sur mon giron, le touchant avec votre main, afin que votre offre soit consacrée et que je puisse vous faire venir dans ma cellule."

"Déposez-les ? Que signifie déposez-les sur mon giron ?"

"Mettez-les... Mettez-les ici et touchez." dit le garçon.

"Ah, bien." dit l'homme avec un sourire entendu. Il déposa les pièces de monnaie sur le giron d'Ader et essaya de le sentir avec sa main entre ses jambes. Ader prit les pièces de monnaie et se leva. Avec sa main il lui fit signe de le suivre. Il jeta les pièces de monnaie dans la caisse à côté de la porte, sous l'œil vigilant d'un des soldats du temple, et conduisit l'hôte dans sa cellule.

Lorsque Ader chanta l'hymne initial, l'hellénique lui demanda : "Vous prostitués Kena'ani priez toujours avant de baiser ?"

"Nous ne sommes pas des prostitués, nous sommes des serviteurs sacrés du dieu." le corrigea le garçon.

"Bah ! Dans mon pays, il y a seulement les filles de sexe dans le temple. Aucun garçon, malheureusement. Et aucune prière avant de baiser. Baise et voilà ! Mon ami dit que vous les garçons du temple êtes très bon pour donner de la jouissance à l'homme et je veux essayer."

Ader pensa que dans le pays de l'homme ils devaient tous être des barbares, pour confondre les prostitués et les serviteurs du temple. Mais il ne dit rien, pour ne pas manquer de respect à l'homme, bien qu'il ne soit pas apparemment un adepte de sa religion.

Il demanda : "Comment dois-je me mettre, noble monsieur ?"

"En bas quatre pattes comme chien. J'aime prendre un si beau garçon. J'aime ton cul, je veux bien baiser."

Ader s'exécuta sans parler. L'homme se mit à genoux derrière lui, le saisit par la taille et, sans hésitation, il le lui enfila dans l'anus, poussant vigoureusement. Quand il fut complètement dedans, malgré le début assez grossier, il commença à le prendre avec une certaine gentillesse qui surprit le garçon. Bien qu'il fût évident que l'homme ne pensait qu'à son propre plaisir, sa façon de faire du sexe était agréable. Ader se demandait si cette union serait apprécié par le Dieu 'Adon, et il conclut qu'elle devait l'être de toute façon. Bien que l'homme ne soit pas un croyant de son dieu, lui il l'était, et cela suffisait pour rendre cette union sacrée au dieu.

L'hellénique le prit longtemps, sans jamais varier le rythme et la force de ses poussées. Ader pensa que le grec, pour le sexe, n'était ni meilleur ni pire que les fidèles du temple ses compatriotes. Certes, il ne pouvait en aucun cas être comparé aux unions entre lui et son beau matelot, et pas seulement pour l'amour qui les unissait. Chaque fois que l'homme se poussait complètement en lui, ses testicules frappaient avec un léger bruit contre ses petites et fermes fesses. Il entendit que dans la cellule à gauche de la sienne, son ami Yehaw était entré avec un fidèle, et que le garçon chantait à voix basse l'hymne de debout. De loin, vint le bruit ouaté du petit gong annonçant l'heure du jour.

L'homme qui venait de l'Ellade, infatigable et méthodique, battait encore dans Ader, quand il entendit que Yehaw chantait déjà l'hymne final. Le membre de l'étranger lui donnait un certain plaisir, pas assez de toute façon pour lui donner une érection. Mais il ne s'en souciait pas. Il se demanda simplement combien de temps l'homme irait de l'avant dans sa gymnastique sexuelle avant d'atteindre la jouissance et décharger en lui.

Il ne dut pas attendre longtemps : soudain l'étranger se raidit, il se poussa aussi à fond que possible dans le garçon, et avec une série de jets, il déchargea. Ader était presque surpris que l'homme n'eut même pas un gémissement, que sa respiration n'était pas devenue pesante comme ça arrivait presque toujours aux fidèles qui demandaient ses services. Il attendit que l'homme se relaxe et se désenfile de lui. Lorsque le grec se tira et se leva, Ader se leva et chanta l'hymne final. L'homme s'était rhabillé.

"Vous ne voulez pas me suivre dans la salle de bain pour vous nettoyer et vous détendre ?" lui demanda-t-il.

"Non. Donc bon. Je pars."

"Je vais vous guider jusqu'à la porte." dit le garçon.

Puis, ayant salué l'hôte étranger, il retourna dans le portique, alla se laver et se plonger dans le bassin d'eau froide, puis sortit, s'essuya, il retourna à sa cellule pour mettre sa tunique, et alla s'asseoir entre les deux colonnes à sa place. Dans le portique, au delà d'eux les qudishim, il n'y avait personne.

Yehaw se pencha de son siège et demanda à voix basse : "Celui-là a été un long moment avec toi. Il était étranger, non ?"

"Oui, il venait de l'Ellade, une terre de l'autre côté de la mer. Il avait entendu parler de notre temple et de nous qudishim."

"Ah, nous sommes célèbres même dans des pays si lointains ? Et, dis-moi, il baisait bien ?"

"Ni bien ni mal, pas très différemment des hommes de notre peuple."

"Qui sait pourquoi dès l'enfance on nous apprend à marcher et courir, à nous vêtir et déshabiller, à manger et à nous laver ; à certains d'entre nous ils ont enseigné même à lire et à écrire, et à compter, mais ils ne nous enseignent pas à foutre correctement ?" demanda Yehaw avec un petit rire.

"Peut-être parce qu'on l'apprend en le faisant. Ça n'a pas été ainsi pour nous ?" dit Ader pensivement.

"Oui... Mais ce serait bien, et même utile, s'il y avait un expert du sexe pour nous apprendre à bien le faire. Surtout à quelques hommes qui viennent ici pour le faire avec nous. Certains sont plus ennuyeux qu'un maître d'école, d'autres plus brutes qu'un piocheur !"

"Je parie que ça te plairait de devenir un enseignant de sexe !" le moqua Ader, de bonne humeur.

"Oui. Mais je n'accepterais que les étudiants femmes. Ben, peut-être, sauf pour quelque gars particulièrement beau."

Ader se mit à rire. "Et tu crois que les parents te conduiraient leurs filles pour que tu leur enseignes à baiser ? Si tu le crois, tu vis hors du monde !"

"Eh bien, ça ne fait pas de mal de rêver, en effet !"

Ils se turent, car trois hommes entrèrent dans le portique, et, sur les conseils du prêtre affecté à cette partie du temple, ils commencèrent la tournée dans la direction de la course du soleil, comme il en avait été décidé. Ils choisirent trois qudishim et avec eux se retirèrent dans les cellules. Selon Ader, ce devait être un père avec deux fils, tous deux âgés, bien que très jeunes : tous les trois avaient les mêmes traits du visage et la même façon de marcher, et de regarder autour comme s'ils étaient en train de guetter, plutôt que de simplement regarder. Ils devaient venir d'une famille importante, à en juger par leurs vêtements et par les nombreux ornements d'or qu'ils portaient.

Les trois derniers venus avaient quitté le temple de peu, quand le grand gong joua le signal de la fermeture du temple. Immédiatement apparurent les esclaves qui allèrent à la cuisine pour préparer les repas. Tous les qudishim allèrent à leurs cellules pour le nettoyage coutumier du soir.

Pendant qu'Ader était aussi en train de nettoyer soigneusement et de ranger sa cellule, Xabdo se montra.

"Sais-tu qui étaient les trois derniers hommes qui sont venus au temple ?"

"Non, je ne les ai jamais vu auparavant. Je ne sais pas."

"L'homme âgé est le majordome de la maison de roi Ittho'baal, et les deux autres sont ses fils."

"Ah, bien. Et alors ?"

"Le plus jeune m'a choisi. Et celui-ci, en dehors d'accomplir l'union rituelle avec moi, m'a pourri de questions sur toi. Tant et si bien qu'à un moment je lui ai demandé pourquoi il ne t'avait pas choisi, si tu l'intéressais tellement."

"Ah, curieux. Est-ce qu'il t'a dit pourquoi il était si intéressé par moi ?"

"Non, il a juste dit qu'il avait entendu parler de toi, rien d'autre. J'ai essayé de le faire parler, mais je n'ai pas pu m'en faire dire plus."

"Majordome du roi Ittho'baal, tu as dit. Peut-être qu'il a entendu parler de moi par son roi."

"Le père est le majordome. Lui c'est le fils le plus jeune. As-tu vu qui a été choisi par le frère aîné et par le père ?"

"Non, je n'ai pas remarqué."

"Eh bien. Il sera facile le savoir, pendant le dîner."

"Pourquoi tu te soucies tant ?"

"Ça devrait t'intéresser toi aussi, et surtout : n'as-tu pas entendu que le roi Ittho'baal a juré qu'il t'aurait ?"

"Ce n'est pas en en envoyant d'autres qu'il peut m'avoir, mais en venant ici en personne." dit Ader.

"Les puissants, quand quelqu'un leur met des bâtons dans les roues, deviennent plus dangereux qu'un lion de montagne. Si j'étais à ta place, je ferais très attention, mon cher Ader."

"Que veux-tu qu'il m'arrive, tant que je suis ici au temple ? Rien. Et puis... Je pense qu'il sera passé assez de temps pour que le roi m'ait oublié."

Pendant le souper, Ader nota que Xabdo, comme il l'avait dit, menait son enquête et ayant identifié les deux autres qudishim, il était allé leur parler. Ils terminèrent le repas et lavaient les bols quand Xabdo s'approcha de lui.

"J'avais raison, les deux autres..." commença-t-il à dire.

Mais il fut interrompu par un prêtre qui dit à Ader : "Range tes bols et suis-moi. La Lumière d'Adon t'attend dans la cellule du grand feu sacré."

"Au sommet de la tour ?" demanda le garçon, les yeux écarquillés. Le temple circulaire avec le foyer et le feu sacré était aussi sacré, sinon plus, que même la cellule du dieu à la base de la tour.

"Oui, c'est ainsi que me l'a communiqué une de ses servantes. Fais vite, va remettre tes bols. Je vais t'accompagner à la porte de l'escalier qui monte dans la tour."

Quand la servante, en lui faisant grimper le long escalier circulaire qui menait de la cellule du dieu jusque là haut sur le sommet de la tour, l'introduisit dans la cellule de feu sacré, Ader vit que la Grande Prêtresse était assise non loin du grand foyer, où elle avait déjà allumé le feu pour la nuit et à côté de son siège il y avait un tabouret vide. Arsai fit signe à sa servante de sortir, de les laisser seuls, puis fit asseoir Ader sur le tabouret à côté d'elle.

"Voici mon qudish favori, le jeune Ader au cœur pur !" le salua la jeune épouse du Dieu, en l'accueillant avec un sourire.

"Ce que vous me dites m'honore, ô Lumière du Dieu 'Adon."

"Ici, nous sommes seuls. Appelle-moi simplement Arsai, s'il te plaît."

"Comme tu le désires."

La jeune femme s'enleva du cou une mince chaîne d'or, d'où pendait une petite pierre bleue sculptée en forme de membre viril un peu plus longue qu'un pouce. Elle fit signe au garçon de se rapprocher et le lui mit au cou.

"Voilà, ainsi tout le monde saura que tu es le bien-aimé de 'Adon et le protégé de son épouse."

Ader se senti ému : "Pourquoi ai-je ce grand honneur, Arsai ? Je n'ai rien fait pour le mériter."

"Tu n'as certainement rien fait. Mais, comme je t'ai dit, tu as un cœur pur, donc le dieu mon époux m'a informé dans un rêve que je devais t'appeler pour te faire ce don symbolique."

"Je te remercie, Lumière de 'Adon, et avec toi je remercie mon grand dieu 'Adon, que sa gloire brille à jamais."

"Tant que son nom est prononcé avec respect, la gloire de 'Adon ne pourra jamais disparaître." dit la jeune femme. "Maintenant, mon jeune ami, il y a quelque chose que tu aimerais savoir de moi ?"

Ader fit un sourire timide : "Je ne sais pas si peux oser, mais... ça me plairait d'en savoir un peu plus sur toi. Qui tu es, d'où tu viens, ce que tu désires pour ton avenir. Pardonne-moi si j'ose te demander ceci."

"Non, ça va. Quoi qu'il en soit, c'est juste, parce qu'il y a quelques jours, je te l'ai demandé à toi. Alors donc... Comme tu le sais déjà, mon nom est Arsai, je suis la fille de Nadab et je suis née en Bytmiri. Même si Nadab signifie «noble», mon père est de la plus humble extraction, il est le fils d'un affranchi et d'une fille qui ne sait pas qui sont ses parents. J'ai toujours vécu avec mes parents et six frères et sœurs, tous plus jeunes que moi, dans une seule pièce. Mon père travaillait comme pelleteur des cendres dans le grand four pour céramiques situé en amont de Bytmiri, et ma mère travaillait comme blanchisseuse : toute la journée avec les pieds mouillés à bien piler les vêtements des autres. Deux emplois généralement attribués aux esclaves, et très peu payés, mais c'était assez pour avoir assez de nourriture et un abri.

"Il semblait que les dieux nous avaient oubliés. Mais il y a trois ans, quand je venais d'accomplir ma quinzième année, trois prêtres de cette vénérable maison de Dieu, sont venus à Bytmiri. Ils sont allés voir les deux juges et le magistrat qui gouvernent notre ville et leur demandèrent de signaler le nom des plus belles vierges de quinze ans de la ville. Parmi les noms qui ont été proposés, il y avait aussi le mien, puisque la seule bénédiction que les dieux avaient donnée à notre maison était mon charme et mon intelligence... au moins c'est ainsi qu'on disait en ville.

"Ils vinrent, par conséquent, aussi à notre humble maison et demandèrent de me voir. Quand je fus en leur présence, ils me posèrent trois questions. La première demandait lequel des dieux de notre peuple, j'aimais le plus, et j'ai répondu que c'était Ashtart, l'épouse de 'Adon. Alors ils me demandèrent quelle était ma couleur préférée, et je leur ai répondu que c'était un riche pourpre. Enfin on m'a demandé ce que je voudrais faire dans ma vie, si je pouvais choisir, et je leur répondis que je voudrais prendre soin d'une grande cheminée. Ils ont ensuite dit à mes parents que j'avais été choisie comme l'épouse de 'Adon pendant sept ans".

"Mais tu savais que c'étaient trois prêtres à la recherche de la nouvelle Grande Prêtresse de ce temple ?"

"Non, ils étaient habillés comme trois simples voyageurs et même leur tête était couverte du chapeau ample du voyageur, donc je ne pouvais pas savoir. Donc, ils m'ont conduit chez le magistrat et les deux juges de la ville et ils ont déclaré qu'ils me prenaient avec eux pour le service dans ce temple, puisque pour mon charme, en étant du bon âge et encore vierge, et pour les trois réponses que je leur avais donné, ils ont compris que j'étais la prédestinée. Évidemment, les dieux s'étaient souvenus de nous. Mon père a été immédiatement élevé au rang de garde-portes du palais des juges avec un excellent salaire approprié à son nouvel emploi, et ma mère, a finalement été en mesure de ne prendre soin que de la maison et des enfants, et ils ont reçu quatre grandes et belles chambres dans l'enceinte du palais des juges.

"J'ai suivi les trois prêtres jusqu'ici. La Lumière de 'Adon qui terminait les sept années de son service m'a accueilli et m'a oint, m'a fait porter des vêtements appropriés pour mon nouveau grade et m'a enseigné tous mes devoirs. Et donc je suis là. Et la bénédiction de notre dieu ne se termine pas avec ceci : quand, dans quatre ans, je terminerai mon service ici, après avoir accueilli ici celle qui occupera ma place, je vais revenir à ma ville : alors les meilleurs jeunes de la ville seront en compétition pour m'épouser, parce grand est l'honneur de ceux qui se marient avec qui a été mariée à 'Adon. Lorsqu'on s'y attend le moins, les dieux se tournent vers toi et te sourient : du moins c'est ainsi que c'est arrivé pour moi. Notre grand dieu soit toujours loué!" conclut Arsai.

Ader hocha la tête, se sentant plein d'émerveillement devant les événements miraculeux que la jeune femme lui avait racontés. Puis, en se sentant rougir, il posa à la mariée de 'Adon une autre question qui, depuis quelque temps, couvait en lui.

"Pardonne-moi, Arsai, si je ose te poser cette question, mais..."

"Dis-moi, mon qudish préféré."

"Comme tu le sais bien, les prêtres doivent... ou devraient être chastes toute leur vie. Nous qudishim, par contre, nous devons prêter notre service en ayant des rapports sexuels presque tous les jours tout au long de l'année durant laquelle nous vivons ici. On dit que toi et tes servantes vous devez être et rester vierges pour la durée de vos sept ans. Ça ne te pèse pas t'abstenir de relations sexuelles pendant si longtemps ?"

La jeune femme sourit. "Certes, nous devons rester vierges, si non on serait chassées avec ignominie, et même dans certains cas tuées. Mais parmi nous, ici la nuit nous couchons ensemble et échangeons quelque caresse légère, ce qui nous aide à surmonter sans problèmes majeurs nos sept ans. Ce n'est pas vraiment avoir des relations sexuelles, donc nous sommes autorisées. D'autre part, toute bonne fille n'a pas de sexe avant de se joindre au mariage avec un homme, n'est-ce pas ?"

"On dit qu'il devrait être ainsi, mais... un de mes amis m'a dit que certaines filles, même si peu nombreuses, tout en restant vierges apparemment parce qu'elles ne permettent pas à un homme de se faufiler dans leur porte d'avant, lui permettent de visiter leur porte arrière."

"Cela serait du sexe de toute façon, donc c'est absolument interdit, bien sûr. Mais vois-tu, à part le fait que l'abstention pendant sept ans n'est pas un si grand sacrifice, même si je voulais le faire, et si j'étais découverte, non seulement la honte tomberait sur ma tête, alors je pourrais tout au plus faire la prostituée, mais aussi la honte tomberait sur ma famille : ils seraient tous chassés de la ville et vendus comme esclaves."

"J'ai entendu dire que chez certains peuples, il y a aussi des servantes sacrées à une déesse, et elles font comme nous qudishim le faisons ici..."

"Dans notre peuple il n'y a jamais eu quelque chose comme ça, mais j'ai entendu dire que ça commence à se produire dans certains temples dédiés à Ashtart ou à d'autres déesses, et même dans d'autres temples où servent à la fois les garçons et les filles à cet effet. Mais pas dans les maisons de 'Adon, à ce que les prêtres m'ont dit."

"J'ai entendu dire qu'aussi près d'autres peuples, cela arrive. Mais pas dans le peuple qui a conquis l'intérieur de nos terres. Il semble qu'ils ont un seul dieu, 'El, un temple unique dédié à lui, et qu'il leur est interdit de représenter et même de dire son nom."

"Oui, j'en ai entendu parler : un peuple étrange, d'après ce qu'on m'a dit d'eux et on m'a également dit que leur dieu est jaloux et vindicatif, un terrible dieu, pas un dieu d'amour, même si ses prêtres disent qu'il aime son peuple. Mais, je crois que chaque dieu a le peuple qu'il mérite, et chaque peuple a le dieu qu'il mérite. Et les prêtres qu'ils méritent."

"Ta tâche principale est d'allumer chaque soir le grand feu qui guide les marins, n'est-ce pas ?" lui demanda Ader. "Et que la nuit vous ne pouvez pas dormir, n'est-ce pas ?"

"Oui, en plus de garder allumé le feu sacré pour que le feu ne s'éteigne jamais de générations en générations. Les esclaves apportent ici le bois et chaque soir, je dois prendre une branche allumée sur le feu sacré et allumer le bûcher dans ce grand foyer. Puis, vers le matin, je dois laisser languir le feu et le laisser s'éteindre. Nous devons ensuite enlever toutes les cendres, ne laissant que les parties en bois pas complètement brûlées, et préparer le nouveau bûcher pour le lendemain soir. Au cours de la nuit, habituellement, nous pouvons aussi nous reposer ; il suffit que, à tour de rôle, deux soient éveillées, pour soigner le feu et appeler les autres si un problème devait survenir."

"Mais ce grand feu, reste éteint pendant la journée, n'est-ce pas ?"

"Certainement, puisque le but cesse avec le retour de la lumière du soleil. Le seul problème est si la nuit se lève un vent violent et qu'une pluie torrentielle est entraînée ici, cela menace d'éteindre le feu. Dans ce cas moi et mes servantes, nous devons faire de notre mieux pour limiter les dégâts du mauvais temps et ne pas laisser éteindre le feu, car c'est surtout dans ces heures que les navires ont besoin de voir la lumière qui vient de notre tour pour éviter les falaises, pour éviter de s'y écraser, et aussi pour éviter d'être entraînés trop loin des côtes. Ce problème ne se produit pas trop souvent, des vents forts avec des pluies torrentielles arrivent assez rarement, grâce à dieu."

"J'ai remarqué que tout autour, à part derrière le foyer, où il est empilé le bois sec pour alimenter le bûcher et qui est fermé par des murs, il y a sept colonnes, avec six intervalles d'environ six pieds chacun. On ne pourrait pas d'une façon ou d'une autre fermer ces six ouvertures avec du verre clair ou de fines feuilles d'albâtre ?"

"Ceci, en plus d'exiger un châssis très épais, car les feuilles d'albâtre ou de verre ne peuvent pas être très grandes, et aussi très robuste, parce que le verre et l'albâtre sont très lourds, réduirait considérablement la lumière qui pourrait filtrer à l'extérieur. En plus, il ne laisserait pas échapper la fumée, ce qui rendrait impossible de prendre soin du feu. Et encore, mettre et enlever des panneaux similaires mesurant environ six pieds par neuf, serait une entreprise qui nécessiterait le travail de beaucoup d'hommes... sûrement pas de sept, huit jeunes filles fragiles !"

"Oh oui, je n'y avais pas pensé. On ne devrait jamais donner de conseils sur des sujets qu'on ne connaît pas assez." dit Ader avec un sourire d'excuse. "Pardonne-moi, Arsai."

La jeune femme sourit et fit un signe de tête gracieux. Puis elle se leva, immédiatement suivie par le garçon.

"Maintenant, retourne à ta cellule, mon bien-aimé qudish. Merci de m'avoir tenu un peu compagnie, je te suis reconnaissante."

"Merci à toi, Arsai. Pour moi, c'a été non seulement un grand honneur, mais aussi un vrai plaisir de passer avec toi un peu de temps."

Ader descendit de la tour de feu, à nouveau guidé par une des servantes, traversa la cellule sacrée du dieu Adon, puis la grande salle du temple, l'antichambre et retourna à sa cellule derrière le portique.


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